A Saïda, dans le sud du Liban, l'armée a pris le contrôle ce lundi 24 juin du quartier général des salafistes avec qui elle combattait depuis dimanche. Le bilan des affrontements est très lourd : au moins 16 morts parmi les militaires et 22 parmi les miliciens radicaux. Leur chef de file, le cheikh Ahmad al-Assir, un salafiste aux propos sulfureux contre le Hezbollah et l'armée, était introuvable hier. Avec ses plus proches collaborateurs, il est sous le coup d'un mandat d'arrêt. Les violences ont laissé les habitants de Saïda traumatisés.
Saida, fin d'après-midi, ce lundi : l'armée mitraille en direction des snipers encore présents à Abra, le fief du cheikh salafiste Ahmad Al-Assir. Devant l'immeuble de Salam, une enseignante, des chars sont déployées.
« Nous avons vécu sous le coup des attaques des snipers, explique Salam, qui a vécu l'enfer, non loin des combats. Personne ne pouvait nous protéger. Même quand l'armée a déployé ses tanks, cela n'a pas stoppé les francs-tireurs. Avec ma voisine, on s'est réfugiées dans une pièce au milieu de la maison pour être à l'abri, à cause des tirs de balles et des obus qui tombaient au-dessus de nos têtes. La route en-dessous de la maison était très très dangereuse. Personne n'osait sortir. Les voitures qui passaient filaient à toute vitesse, les ambulances aussi. Hélas, il est écrit que le Liban vivra toujours la guerre ! »
Salam devait hier superviser les épreuves du brevet à Saïda. Elles ont été annulées, à cause des violences.
Les café sont vides, des centaines de cartouches jonchent le sol.
Autre ambiance, près du port de Saïda. C'est là qu'Aymane, un restaurateur, a fait évacuer sa famille. Dans ce quartier touristique, les café sont vides, des centaines de cartouches jonchent le sol. Des combats ont aussi eu lieu le matin entre armée et radicaux. Aymane est en colère contre le cheikh al-Assir.
« Quand il priait dans sa mosquée, on l'aimait bien. Mais il a commencé à parler de façon sectaire, ca a dérapé. On n'en peut plus, on connaît ca par cœur. On veut vivre ensemble. Il a détruit Saïda. La ville est paralysée. Comment vivre sans travail ? J'ai fait évacuer ma famille à cause du danger et parce qu'il n'y avait plus ni eau ni électricité pendant le siège d'Abra. »
Saida, fin d'après-midi, ce lundi : l'armée mitraille en direction des snipers encore présents à Abra, le fief du cheikh salafiste Ahmad Al-Assir. Devant l'immeuble de Salam, une enseignante, des chars sont déployées.
« Nous avons vécu sous le coup des attaques des snipers, explique Salam, qui a vécu l'enfer, non loin des combats. Personne ne pouvait nous protéger. Même quand l'armée a déployé ses tanks, cela n'a pas stoppé les francs-tireurs. Avec ma voisine, on s'est réfugiées dans une pièce au milieu de la maison pour être à l'abri, à cause des tirs de balles et des obus qui tombaient au-dessus de nos têtes. La route en-dessous de la maison était très très dangereuse. Personne n'osait sortir. Les voitures qui passaient filaient à toute vitesse, les ambulances aussi. Hélas, il est écrit que le Liban vivra toujours la guerre ! »
Salam devait hier superviser les épreuves du brevet à Saïda. Elles ont été annulées, à cause des violences.
Les café sont vides, des centaines de cartouches jonchent le sol.
Autre ambiance, près du port de Saïda. C'est là qu'Aymane, un restaurateur, a fait évacuer sa famille. Dans ce quartier touristique, les café sont vides, des centaines de cartouches jonchent le sol. Des combats ont aussi eu lieu le matin entre armée et radicaux. Aymane est en colère contre le cheikh al-Assir.
« Quand il priait dans sa mosquée, on l'aimait bien. Mais il a commencé à parler de façon sectaire, ca a dérapé. On n'en peut plus, on connaît ca par cœur. On veut vivre ensemble. Il a détruit Saïda. La ville est paralysée. Comment vivre sans travail ? J'ai fait évacuer ma famille à cause du danger et parce qu'il n'y avait plus ni eau ni électricité pendant le siège d'Abra. »
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