"Vous devez vous attendre à tout." Le président syrien a ouvertement menacé les États-Unis, lundi 9 septembre, lors d’une interview à la chaîne américaine CBS, en cas de frappes de Washington pour renverser son régime. L’action de Damas "pourrait prendre différentes formes [...] directes et indirectes", a déclaré Bachar al-Assad. "Tous les scénarios sont possibles"
, a-t-il ajouté.
"Le gouvernement [syrien] n'est pas le seul acteur dans la région. Il y a différentes parties, différentes factions, différentes idéologies", a-t-il ajouté, sans exclure de recourir aux armes chimiques "si les rebelles, ou des terroristes dans la région, ou tout autre groupe, en possèdent". "Je ne suis pas devin, je ne peux pas vous dire ce qui va arriver."
Assad demande des preuves
Dans un second temps, Bachar al-Assad a appelé les élus américains – qui doivent se prononcer sur une intervention en Syrie - à "demander des preuves" sur l’attaque chimique du 21 août qui avait fait plusieurs centaines de morts. "Soyez transparent […] Le monde entier est déçu par l'administration" Obama, a déclaré le chef de l’État syrien avant de nier une nouvelle fois son implication dans cette attaque.
"Dans la zone où on dit que le gouvernement a utilisé des armes chimiques, nous n'avons que des vidéos, des photos et des allégations. Nous n'y étions pas. Nos forces, notre police ne pensent pas la même chose", a-t-il lancé. "Comment parler de quelque chose sans y avoir assisté ? (...) Notre gouvernement ne parle que quand il a des preuves [...] Les Russes ont des preuves totalement différentes, selon lesquelles les missiles ont été lancés de zones contrôlées par les rebelles", a-t-il également poursuivi.
Le président syrien a également déclaré qu’une intervention contre son pays ferait le jeu d’Al-Qaïda. "Les élus devraient se demander : ‘Qu'apportent les guerres à l'Amérique ?' Rien. Aucun gain politique, aucun gain économique, et pas une bonne réputation […] C'est une guerre qui va contre les intérêts de l'Amérique. Pourquoi? C'est une guerre qui va aboutir à soutenir Al-Qaïda et les gens qui ont tué des Américains le 11-Septembre."
"Le gouvernement [syrien] n'est pas le seul acteur dans la région. Il y a différentes parties, différentes factions, différentes idéologies", a-t-il ajouté, sans exclure de recourir aux armes chimiques "si les rebelles, ou des terroristes dans la région, ou tout autre groupe, en possèdent". "Je ne suis pas devin, je ne peux pas vous dire ce qui va arriver."
Assad demande des preuves
Dans un second temps, Bachar al-Assad a appelé les élus américains – qui doivent se prononcer sur une intervention en Syrie - à "demander des preuves" sur l’attaque chimique du 21 août qui avait fait plusieurs centaines de morts. "Soyez transparent […] Le monde entier est déçu par l'administration" Obama, a déclaré le chef de l’État syrien avant de nier une nouvelle fois son implication dans cette attaque.
"Dans la zone où on dit que le gouvernement a utilisé des armes chimiques, nous n'avons que des vidéos, des photos et des allégations. Nous n'y étions pas. Nos forces, notre police ne pensent pas la même chose", a-t-il lancé. "Comment parler de quelque chose sans y avoir assisté ? (...) Notre gouvernement ne parle que quand il a des preuves [...] Les Russes ont des preuves totalement différentes, selon lesquelles les missiles ont été lancés de zones contrôlées par les rebelles", a-t-il également poursuivi.
Le président syrien a également déclaré qu’une intervention contre son pays ferait le jeu d’Al-Qaïda. "Les élus devraient se demander : ‘Qu'apportent les guerres à l'Amérique ?' Rien. Aucun gain politique, aucun gain économique, et pas une bonne réputation […] C'est une guerre qui va contre les intérêts de l'Amérique. Pourquoi? C'est une guerre qui va aboutir à soutenir Al-Qaïda et les gens qui ont tué des Américains le 11-Septembre."
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