Maintenant à la retraite, un juriste et journaliste politiquement correct très connu en Allemagne vient de publier un ouvrage politiquement incorrect qui fait sensation. Ci-dessous, la revue du livre par Udo Ulfklotte, présentée comme suit par Gates of Vienna:
Kirsten Heisig était une juge pour enfant en Allemagne qui croyait dans la sévérité de la loi et l’exemplarité des peines pour les délinquants juvéniles (y compris pour les «jeunes»), de manière à mettre un coup d’arrêt au plus tôt aux velléités de carrière criminelle. Elle a disparu il y a un an, et lorsque son corps a fini par être retrouvé, on a conclu au suicide.
Peu de temps après, Thilo Sarrazin a fait polémique en critiquant l’immigration, particulièrement l’immigration musulmane, dans son livre «L’Allemagne court à sa perte» (Deutschland schafft sich ab).
Et voici qu’arrive un nouvel auteur critique vis-à-vis de l’Islam, le juriste à la retraite Joachim Wagner. Il est question dans son dernier livre «Des juges sans loi» (Richter ohne Gesetz) de l’émergence d’une justice islamique parallèle dans les ghettos musulmans d’Allemagne.
Des juges sans loi : trop vrai pour être beau, d’après Udo Ulfklotte, 9 septembre 2011
«Goutte à goutte l’eau creuse la pierre», il y a certainement du vrai dans cet adage. C’est ce qui ressortait du livre «La fin de la patience» (Das Ende der Geduld) de la juge berlinoise Kirsten Heisig, paru il y a exactement un an. Il y était question de la criminalité des jeunes et de l’immigration. Et puis est venu le livre de Thilo Sarrazin. Et maintenant c’est au tour de Joachim Wagner, le célèbre journaliste de l’ARD [chaîne de télévision allemande].
Nombreux sont ceux qui se souviennent de l’émission télé «Panorama» de la NDR, ou de son programme «Reportage depuis Berlin». Ce grand juriste, né en 1943, n’était jamais sorti du cadre du politiquement correct. Et maintenant qu’il est à la retraite, il peut s’exprimer librement et ouvertement, sans risquer de perdre son emploi. Et il ajoute sa voix au concert de ceux qui dénoncent la face noire de l’immigration – une goutte d’eau de plus. C’est en tant que juriste, en s’appuyant sur des cas concrets nombreux et effrayants, que Wagner pointe l’établissement depuis longtemps en Allemagne d’un système parallèle de justice islamique, système qui supplante peu à peu notre état de droit.
«Des juges sans loi» vaut la peine d’être lu, même par des profanes. Il explicite de façon experte où l’Etat nous conduit avec l’immigration en provenance des pays musulmans : à l’anarchie. L’apport de Wagner, c’est d’examiner les faits criminels avec toute la rigueur du pénaliste, et de démontrer leur lien organique avec l’utopie multiculturelle. Lequel de ses lecteurs savait-il déjà qu’il est normal de trouver dans chaque mosquée un «espace de médiation des conflits» ? Il y a dans chacune de nos villes, même les plus modestes – tant qu’elles sont dotées d’une mosquée, un de ces «espaces de médiation des conflits» - espace qui n’est rien d’autre qu’une provocation à l’encontre de nos lois, tant les «juges de paix» musulmans et autres médiateurs y sapent de façon systématique le monopole de l’Etat allemand sur le droit. Victimes et témoins sont entendus dans ces lieux alors qu’ils devraient comparaître devant un tribunal pénal allemand présidé par un juge. Et chaque mosquée de nier qu’il existe en son sein un tel espace. Et lorsqu’il n’est plus possible de l’occulter, on minorera en évoquant de simples «consultations pour affaires familiales».
«Des juges sans loi» vaut la peine d’être lu, car cette fois, c’est un parangon du politiquement correct qui décrit des faits qui sont tout sauf politiquement corrects : les imams ne sont en aucun cas les citoyens bienveillants que l’on croyait œuvrer à l’intégration – ils présentent ici un visage bien différent. Wagner ne s’embarrasse pas non plus de fausses pudeurs à rapporter les taux de criminalité élevés des citoyens musulmans. A la lecture de Wagner, même un bien-pensant, jusqu’alors critique ou méprisant à l’égard de Kirsten Heisig ou Thilo Sarrazin, sortira de ses gonds devant la présentation d’un tel inventaire de faits réels et concrets. Il ne s’agit pas de «cas isolés» - il s’agit de la destruction systématique de notre mode de vie démocratique. On peut même se demander si Joachim Wagner, devenu si politiquement incorrect pourra dire la vérité dans les émissions de l’audiovisuel public.
Source : Kopp Online (allemand) via Gates of Vienna (anglais). Traduction par Olaf pour Poste de veille
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