L'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo a porté plainte à Paris contre l'armée française pour "tentative d'assassinat" lors de l'offensive menée en avril contre sa résidence par les forces de son rival Alassane Ouattara, appuyées par la France et l'ONU, a-t-on appris jeudi de source judiciaire.
Un juge d'instruction a été nommé suite au dépôt, auprès du tribunal des armées de Paris le 5 juillet, de cette plainte avec constitution de partie civile par ses avocats, parmi lesquels figurent Me Jacques Vergès et Roland Dumas, a-t-on indiqué de même source.
L'offensive à Abidjan avait précipité la chute de M. Gbagbo, qui avait été arrêté le 11 avril, ce qui avait mis fin à quatre mois de crise, dont deux mois de guerre, consécutive au refus du président sortant de reconnaître sa défaite à la présidentielle du 28 novembre 2010 en faveur d'Alassane Ouattara.
L'offensive avait été menée par les forces de M. Ouattara grâce à l'appui décisif des puissants moyens aériens et blindés de la force française Licorne et de celle de l'ONU (Onuci).
Les abords de la résidence présidentielle, où s'était barricadé Laurent Gbagbo et le dernier noyau de ses partisans, avaient notamment été la cible de tirs de missiles français, visant les armes lourdes qui y étaient déployés.
La France s'était défendue de toute participation directe des soldats français à l'arrestation de M. Gbagbo, indiquant que la force Licorne et l'Onuci avaient seulement agi "en soutien" à l'opération.
M. Gbagbo et plusieurs dizaines de personnalités de l'ancien régime sont en détention préventive en Côte d'Ivoire. L'ex-président et son épouse ont été inculpés en Côte d'Ivoire pour "crimes économiques", mais M. Ouattara souhaiterait le voir traduit devant la Cour pénale internationale (CPI).
Au moins 3.000 personnes ont été tuées dans les violences liées à la crise post-électorale.
http://www.dhnet.be/infos/monde/article/368638/gbagbo-porte-plainte-contre-l-armee-francaise-pour-tentative-d-assassinat.html
Un juge d'instruction a été nommé suite au dépôt, auprès du tribunal des armées de Paris le 5 juillet, de cette plainte avec constitution de partie civile par ses avocats, parmi lesquels figurent Me Jacques Vergès et Roland Dumas, a-t-on indiqué de même source.
L'offensive à Abidjan avait précipité la chute de M. Gbagbo, qui avait été arrêté le 11 avril, ce qui avait mis fin à quatre mois de crise, dont deux mois de guerre, consécutive au refus du président sortant de reconnaître sa défaite à la présidentielle du 28 novembre 2010 en faveur d'Alassane Ouattara.
L'offensive avait été menée par les forces de M. Ouattara grâce à l'appui décisif des puissants moyens aériens et blindés de la force française Licorne et de celle de l'ONU (Onuci).
Les abords de la résidence présidentielle, où s'était barricadé Laurent Gbagbo et le dernier noyau de ses partisans, avaient notamment été la cible de tirs de missiles français, visant les armes lourdes qui y étaient déployés.
La France s'était défendue de toute participation directe des soldats français à l'arrestation de M. Gbagbo, indiquant que la force Licorne et l'Onuci avaient seulement agi "en soutien" à l'opération.
M. Gbagbo et plusieurs dizaines de personnalités de l'ancien régime sont en détention préventive en Côte d'Ivoire. L'ex-président et son épouse ont été inculpés en Côte d'Ivoire pour "crimes économiques", mais M. Ouattara souhaiterait le voir traduit devant la Cour pénale internationale (CPI).
Au moins 3.000 personnes ont été tuées dans les violences liées à la crise post-électorale.
http://www.dhnet.be/infos/monde/article/368638/gbagbo-porte-plainte-contre-l-armee-francaise-pour-tentative-d-assassinat.html
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