http://fr.danielpipes.org/10147/antiterroriste-musclee-new-york
Version originale anglaise: In Praise of NYC's Muscular Counterterrorism
Adaptation française: Anne-Marie Delcambre de Champvert
http://fr.danielpipes.org/10147/antiterroriste-musclee-new-york
Version originale anglaise: In Praise of NYC's Muscular Counterterrorism
Adaptation française: Anne-Marie Delcambre de Champvert
Les organismes américains d'application de la loi ont généralement réagi au 11 septembre par une politique antiterroriste de faux-semblant. Ils continuent d'insister sur le fait que désigner l'islamisme comme l'ennemi crée le terrorisme, que la violence islamiste ne menace pas plus que celle des néo-nazis, celle des suprématistes raciaux, et celle tous les autres de ce genre, et que l'antiterrorisme implique principalement de prendre des mesures de bien-être telles que l'amélioration des droits civils, le vote de lois interdisant la discrimination, et la manifestation de bonne volonté envers les islamistes.
Remarquez la caméra de sécurité du département de la police de New York, en haut à gauche, à l'extérieur de la mosquée Masjid at-Taqwa, à Brooklyn.
Et puis il y a le Département de la police de New York, une institution particulièrement incitée par le 11 septembre à renoncer à son ancien laxisme et à devenir sérieuse. La force qui avait mal géré les incidents terroristes antérieurs (par exemple, l'assassinat de Meir Kahane) s'est rapidement transformée en une exceptionnelle agence de lutte contre le terrorisme sous la direction remarquable de Raymond Kelly. (Andrew McCarthy l'appelle une «aubaine»). Contrairement à d'autres institutions d'application de la loi, le Département de la Police de New York nomme l'ennemi, reconnaît la menace prédominante de la violence islamiste, et a construit une solide entreprise de renseignement.
Le public a vu les premiers signes de ces changements en 2006, au cours du procès de Shahawar Martin Siraj, le Shahawar Matin Siraj trial. Le gouvernement a condamné Siraj, un immigré pakistanais en situation irrégulière ayant planifié de faire sauter une station de métro, sur la base d'informations provenant de deux espions musulmans du Département de la Police de la ville de New York : un informateur rémunéré de la police, Oussama Eldawoody, et un policier en civil agissant sous le pseudonyme d'infiltration « Kamil Pasha », Ce dernier a témoigné au sujet de son service qui était d'être une « caméra ambulante » parmi les musulmans vivant à Brooklyn, pour «observer, être les oreilles et les yeux» pour le Département de la Police de New York.
Christopher Dickey a fourni toutes les photos des réalisations du Département dans un livre de 2009, Sécurisation de la ville: à l'intérieur de la meilleure force d'antiterrorisme d'Amérique - Le Département de la Police de New York (NYPD). Maintenant, juste à temps pour le 10e anniversaire du 11 septembre, l'Associated Press a publié une série d'enquêtes fébriles réalisées par Adam Goldman sur les méthodes du Département, en se concentrant sur la coopération du Département de la Police de New York avec l'Agence centrale de renseignement, mettant ainsi le département sous une surveillance politique intense.
Goldman rapporte que le département a dépêché des agents dans les quartiers pakistanais et « leur a ordonné de chercher des raisons pour arrêter les voitures: excès de vitesse, feux arrière cassés, des stops brûlés, peu importe la raison. L'arrêt de la circulation a donné à la police l'occasion de fouiller pour trouver des mandats d'arrêt non exécutés, ou rechercher des suspects. Une arrestation pouvait être l'effet de levier nécessaire dont avait besoin la police pour persuader quelqu'un de devenir un informateur. » Le Département de la Police de New York a créé une Unité « The Terrorist Interdiction Unit » pour gérer ces informateurs, y compris les « crawlers », [ceux qui passent tout leur temps à la mosquée ou au café] « les piliers de mosquées », « les piliers de bistrot », les commerçants et les voisins curieux.
John O. Brennan, à gauche, assistant du président pour la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme, a rencontré le commissaire de police du Département de la Police de New York, Raymond Kelly, au centre, et le commissaire adjoint du renseignement David Cohen au quartier général de police en septembre 2009.
Il a créé l'Unité des services spéciaux pour gérer les opérations en dehors de la ville de New York, là où le Département de la ville de New York n'a pas compétence, et cela inclut plusieurs états américains et onze pays étrangers. L'effort a payé ; par exemple, un officier musulman du Département de la Police de New York infiltré dans le New Jersey a eu un rôle majeur dans l'Operation Arabian Knight, l'arrestation de juin 2010 de deux musulmans du New Jersey qui ont plaidé coupable pour avoir projeté de rejoindre le groupe terroriste somalien al-Shabab et ensuite de tuer des soldats américains.
Il a également créé L'Unité de données démographiques pour «dresser la carte ethnique là où habitent les communautés dans une aire qui couvre les trois États [du New Jersey, du Connecticut et de New York]» et envoyer des policiers en civil pour collecter les informations, les rakers, [les « ratisseurs » d'informations] pour tenir à l'œil les musulmans. Composée de 16 officiers [aux compétences linguistiques multiples; parmi eux il en est ]qui parlent l'arabe, le bengali, l'hindi, le punjabi et l'ourdou, l'unité dresse la liste de 29 « ascendances présentant un intérêt », toutes essentiellement musulmanes, y compris l'une qui est décrite comme ascendance «musulman noir américain." En tout, le Département de la Police de New York a identifié 263 de ce qu'il appelle «les points chauds [dûs à l'appartenance] ethnique(s)» de la ville, ainsi que 53 « mosquées qui posent problème »
L'Unité de données démographiques se compose de 16 officiers avec des capacités multilingues.
Les Rakers[les ratisseurs d'information] remplissent des rapports quotidiens sur la vie dans les quartiers musulmans de New York. Goldman et son coauteur Matt Apuzzo remarquent qu'ils « ont visité les librairies et les cafés, les entreprises et les clubs islamiques. La Police a cherché les entreprises qui ont attiré certaines minorités, comme les compagnies de taxi embauchant des Pakistanais. » Ils se sont occupés individuellement des personnes, continue Goldman: « Si un collecteur d'informations remarquait un client [dans une librairie ethnique] regardant la littérature [musulmane]radicale, il pouvait aborder le propriétaire du magasin et voir ce qu'il pouvait apprendre. La librairie ou même le client, pouvaient faire l'objet d'un examen plus approfondi. »
Goldman et l'Associated Press , c'est clair, méprisent les tactiques du Département de la police de New York et espèrent les neutraliser. Mais ces tactiques ont protégé New York de treize complots terroristes qui ont échoué ou été contrecarrés, le commissaire de police divisionnaire Kelly s'y tient, et elles recueillent un large soutien politique. Le maire de la ville de New York Michael Bloomberg a fait l'éloge du Département de la Police de New York pour son « très bon travail » et John Brennan, conseiller antiterroriste de Barack Obama, a salué son «travail héroïque. » Le Député américain Peter King (Républicain de New York) a recommandé ses méthodes comme un modèle [à suivre] pour le gouvernement fédéral.
King a raison: toutes les autres organisations occidentales d'application de la loi devraient adopter l'approche de la «meilleure force antiterroriste de l'Amérique.»Thèmes connexes: Contre-terrorisme
Il est permis de reposter ou de faire suivre ce texte pour autant qu'il soit présenté dans son intégralité et accompagné de toutes les informations fournies à propos de son auteur, de sa date et son lieu de publication et de son URL originale.
Version originale anglaise: In Praise of NYC's Muscular Counterterrorism
Adaptation française: Anne-Marie Delcambre de Champvert
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Version originale anglaise: In Praise of NYC's Muscular Counterterrorism
Adaptation française: Anne-Marie Delcambre de Champvert
Les organismes américains d'application de la loi ont généralement réagi au 11 septembre par une politique antiterroriste de faux-semblant. Ils continuent d'insister sur le fait que désigner l'islamisme comme l'ennemi crée le terrorisme, que la violence islamiste ne menace pas plus que celle des néo-nazis, celle des suprématistes raciaux, et celle tous les autres de ce genre, et que l'antiterrorisme implique principalement de prendre des mesures de bien-être telles que l'amélioration des droits civils, le vote de lois interdisant la discrimination, et la manifestation de bonne volonté envers les islamistes.
Remarquez la caméra de sécurité du département de la police de New York, en haut à gauche, à l'extérieur de la mosquée Masjid at-Taqwa, à Brooklyn.
Et puis il y a le Département de la police de New York, une institution particulièrement incitée par le 11 septembre à renoncer à son ancien laxisme et à devenir sérieuse. La force qui avait mal géré les incidents terroristes antérieurs (par exemple, l'assassinat de Meir Kahane) s'est rapidement transformée en une exceptionnelle agence de lutte contre le terrorisme sous la direction remarquable de Raymond Kelly. (Andrew McCarthy l'appelle une «aubaine»). Contrairement à d'autres institutions d'application de la loi, le Département de la Police de New York nomme l'ennemi, reconnaît la menace prédominante de la violence islamiste, et a construit une solide entreprise de renseignement.
Le public a vu les premiers signes de ces changements en 2006, au cours du procès de Shahawar Martin Siraj, le Shahawar Matin Siraj trial. Le gouvernement a condamné Siraj, un immigré pakistanais en situation irrégulière ayant planifié de faire sauter une station de métro, sur la base d'informations provenant de deux espions musulmans du Département de la Police de la ville de New York : un informateur rémunéré de la police, Oussama Eldawoody, et un policier en civil agissant sous le pseudonyme d'infiltration « Kamil Pasha », Ce dernier a témoigné au sujet de son service qui était d'être une « caméra ambulante » parmi les musulmans vivant à Brooklyn, pour «observer, être les oreilles et les yeux» pour le Département de la Police de New York.
Christopher Dickey a fourni toutes les photos des réalisations du Département dans un livre de 2009, Sécurisation de la ville: à l'intérieur de la meilleure force d'antiterrorisme d'Amérique - Le Département de la Police de New York (NYPD). Maintenant, juste à temps pour le 10e anniversaire du 11 septembre, l'Associated Press a publié une série d'enquêtes fébriles réalisées par Adam Goldman sur les méthodes du Département, en se concentrant sur la coopération du Département de la Police de New York avec l'Agence centrale de renseignement, mettant ainsi le département sous une surveillance politique intense.
Goldman rapporte que le département a dépêché des agents dans les quartiers pakistanais et « leur a ordonné de chercher des raisons pour arrêter les voitures: excès de vitesse, feux arrière cassés, des stops brûlés, peu importe la raison. L'arrêt de la circulation a donné à la police l'occasion de fouiller pour trouver des mandats d'arrêt non exécutés, ou rechercher des suspects. Une arrestation pouvait être l'effet de levier nécessaire dont avait besoin la police pour persuader quelqu'un de devenir un informateur. » Le Département de la Police de New York a créé une Unité « The Terrorist Interdiction Unit » pour gérer ces informateurs, y compris les « crawlers », [ceux qui passent tout leur temps à la mosquée ou au café] « les piliers de mosquées », « les piliers de bistrot », les commerçants et les voisins curieux.
John O. Brennan, à gauche, assistant du président pour la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme, a rencontré le commissaire de police du Département de la Police de New York, Raymond Kelly, au centre, et le commissaire adjoint du renseignement David Cohen au quartier général de police en septembre 2009.
Il a créé l'Unité des services spéciaux pour gérer les opérations en dehors de la ville de New York, là où le Département de la ville de New York n'a pas compétence, et cela inclut plusieurs états américains et onze pays étrangers. L'effort a payé ; par exemple, un officier musulman du Département de la Police de New York infiltré dans le New Jersey a eu un rôle majeur dans l'Operation Arabian Knight, l'arrestation de juin 2010 de deux musulmans du New Jersey qui ont plaidé coupable pour avoir projeté de rejoindre le groupe terroriste somalien al-Shabab et ensuite de tuer des soldats américains.
Il a également créé L'Unité de données démographiques pour «dresser la carte ethnique là où habitent les communautés dans une aire qui couvre les trois États [du New Jersey, du Connecticut et de New York]» et envoyer des policiers en civil pour collecter les informations, les rakers, [les « ratisseurs » d'informations] pour tenir à l'œil les musulmans. Composée de 16 officiers [aux compétences linguistiques multiples; parmi eux il en est ]qui parlent l'arabe, le bengali, l'hindi, le punjabi et l'ourdou, l'unité dresse la liste de 29 « ascendances présentant un intérêt », toutes essentiellement musulmanes, y compris l'une qui est décrite comme ascendance «musulman noir américain." En tout, le Département de la Police de New York a identifié 263 de ce qu'il appelle «les points chauds [dûs à l'appartenance] ethnique(s)» de la ville, ainsi que 53 « mosquées qui posent problème »
L'Unité de données démographiques se compose de 16 officiers avec des capacités multilingues.
Les Rakers[les ratisseurs d'information] remplissent des rapports quotidiens sur la vie dans les quartiers musulmans de New York. Goldman et son coauteur Matt Apuzzo remarquent qu'ils « ont visité les librairies et les cafés, les entreprises et les clubs islamiques. La Police a cherché les entreprises qui ont attiré certaines minorités, comme les compagnies de taxi embauchant des Pakistanais. » Ils se sont occupés individuellement des personnes, continue Goldman: « Si un collecteur d'informations remarquait un client [dans une librairie ethnique] regardant la littérature [musulmane]radicale, il pouvait aborder le propriétaire du magasin et voir ce qu'il pouvait apprendre. La librairie ou même le client, pouvaient faire l'objet d'un examen plus approfondi. »
Goldman et l'Associated Press , c'est clair, méprisent les tactiques du Département de la police de New York et espèrent les neutraliser. Mais ces tactiques ont protégé New York de treize complots terroristes qui ont échoué ou été contrecarrés, le commissaire de police divisionnaire Kelly s'y tient, et elles recueillent un large soutien politique. Le maire de la ville de New York Michael Bloomberg a fait l'éloge du Département de la Police de New York pour son « très bon travail » et John Brennan, conseiller antiterroriste de Barack Obama, a salué son «travail héroïque. » Le Député américain Peter King (Républicain de New York) a recommandé ses méthodes comme un modèle [à suivre] pour le gouvernement fédéral.
King a raison: toutes les autres organisations occidentales d'application de la loi devraient adopter l'approche de la «meilleure force antiterroriste de l'Amérique.»Thèmes connexes: Contre-terrorisme
Il est permis de reposter ou de faire suivre ce texte pour autant qu'il soit présenté dans son intégralité et accompagné de toutes les informations fournies à propos de son auteur, de sa date et son lieu de publication et de son URL originale.
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