Voyant le cheminement du gouvernement Erdogan ces dernières années on peut faire un parallèle avec l'empire Ottoman d'alors, avec Osman Ier comme point de départ de l'érection de cet empire qui s'implanta sur une période de 623 années et qui alla jusqu'à inclure l'Anatolie, le Haut-plateau arménien, les Balkans, mais aussi la Syrie, la Palestine d'alors, la Mésopotamie, la Péninsule Arabique, l'Afrique du Nord (hormis le Maroc)...
Certes il n'y a point de conflits, point de conquêtes armées face à ces divers états vers lesquels la politique d'Erdogan s'est dirigée et semble indéniablement désirer s'y positionner, mais n'y aurait-il pas dans les désirs cachés du pouvoir turc une quelconque préméditation à recréer un sultanat ottoman qui se baserait sur un intérêt commun : "l'anti-israélisme" jusqu'à ce que celui-ci ne se transforme en un anti-occidentalisme de base ?
Le qualificatif de "calife" donné au 16e siècle aux sultans ottomans ne correspondrait-il pas de par sa propre définition : "successeur de Mahomet et chef de la communauté musulmane" aux désirs, ambitions, plans d'un Erdogan, de son parti qui ne peut décidément pas se définir comme laïc ? N'y aurait-il pas un personnage, un parti, désireux de se positionner en une autorité suprême turque-ottomane comme par le passé qui se mettrait en place ?
Pour preuve cet extrait d'un article paru en juin 2011 (atlantico.fr) où est posée la question : "Comment définir l'AKP ?" et ayant pour réponse: "on observe un risque de dérives autoritaires (en Turquie) depuis quelques années. Plus l'ancienne élite se marginalise, plus l'armée se marginalise, plus l'AKP se considère comme représentatif de l'Etat, de la nation. Et à partir de là, la possibilité de dérives existe..."
Erdogan et sa politique étrangère n'est-il pas au final la branche internationale politique de la direction iranienne ? L'Iran d'aujourd'hui est le bras qui arme des révoltes, des révolutions, du terrorisme vers ces mêmes états vers lesquels Erdogan place lentement mais sûrement "l'option turque et iranienne"...
Source : http://marclev.canalblog.com/newsletters/2011/09/12/50152.html
Certes il n'y a point de conflits, point de conquêtes armées face à ces divers états vers lesquels la politique d'Erdogan s'est dirigée et semble indéniablement désirer s'y positionner, mais n'y aurait-il pas dans les désirs cachés du pouvoir turc une quelconque préméditation à recréer un sultanat ottoman qui se baserait sur un intérêt commun : "l'anti-israélisme" jusqu'à ce que celui-ci ne se transforme en un anti-occidentalisme de base ?
Le qualificatif de "calife" donné au 16e siècle aux sultans ottomans ne correspondrait-il pas de par sa propre définition : "successeur de Mahomet et chef de la communauté musulmane" aux désirs, ambitions, plans d'un Erdogan, de son parti qui ne peut décidément pas se définir comme laïc ? N'y aurait-il pas un personnage, un parti, désireux de se positionner en une autorité suprême turque-ottomane comme par le passé qui se mettrait en place ?
Pour preuve cet extrait d'un article paru en juin 2011 (atlantico.fr) où est posée la question : "Comment définir l'AKP ?" et ayant pour réponse: "on observe un risque de dérives autoritaires (en Turquie) depuis quelques années. Plus l'ancienne élite se marginalise, plus l'armée se marginalise, plus l'AKP se considère comme représentatif de l'Etat, de la nation. Et à partir de là, la possibilité de dérives existe..."
Erdogan et sa politique étrangère n'est-il pas au final la branche internationale politique de la direction iranienne ? L'Iran d'aujourd'hui est le bras qui arme des révoltes, des révolutions, du terrorisme vers ces mêmes états vers lesquels Erdogan place lentement mais sûrement "l'option turque et iranienne"...
Source : http://marclev.canalblog.com/newsletters/2011/09/12/50152.html
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire