« Il y aura un second tour entre Mohammed Morsi et Ahmad Chafiq selon les chiffres dont nous disposons », ont affirmé les Frères musulmans sur leur site internet officiel, se basant « sur le dépouillement de 90% des bulletins de vote ». Ces résultats n'ont pas encore été confirmés de source indépendante.
La commission électorale doit annoncer les résultats officiels à partir du 27 mai, et le second tour est prévu les 16 et 17 juin.
« Le candidat de rechange » des Frères musulmans
Selon des premiers chiffres publiés par les Frères musulmans quelques heures plus tôt, après dépouillement des bulletins dans la moitié des bureaux de vote, le nationaliste arabe Hamdeen Sabbahi arrive en troisième position (20%), suivi par l'islamiste modéré Abdel Moneim Aboul Foutouh (17%) et l'ancien chef de la Ligue arabe Amr Moussa (11%).
Contacté par l'AFP, un porte-parole de l'équipe de campagne de M. Chafiq, Karim Salem, n'a pas été en mesure de confirmer cette information mais s'est dit « confiant » que le candidat serait au second tour.
Considéré comme « le candidat de rechange » des Frères musulmans après l'élimination par la commission électorale de leur premier choix, Khairat al-Chater, Mohammed Morsi a bénéficié de la machine électorale et de la base militante de la puissante confrérie islamiste. Officiellement interdits pendant plus de 50 ans en Egypte et bête noire du régime Moubarak, les Frères étaient déjà arrivés largement en tête aux élections législatives qui se sont achevées en janvier.
Ancien chef d'état-major de l'armée de l'air
Ahmad Chafiq a pour sa part axé sa campagne sur la sécurité et la stabilité, afin de rallier les Egyptiens exaspérés par les remous politiques et la dégradation de la situation économique depuis la révolte populaire qui a renversé Hosni Moubarak en plein « Printemps arabe ». Pilote de chasse, comme l'ancien président, et ancien chef d'état-major de l'armée de l'air, il est considéré par beaucoup comme le candidat de l'ancien régime et de l'armée, au pouvoir depuis la chute du Rais.
Plus de 50 millions d'électeurs étaient appelés à choisir entre 12 candidats: islamistes, laïcs, de gauche ou libéraux, partisans de la « révolution » ou anciens responsables du régime Moubarak. Jeudi soir, quelques heures avant la fermeture des bureaux de vote, le président de la Commission électorale Farouk Soltane avait estimé le taux de participation à 50%, en précisant que le scrutin s'était en général déroulé de manière « calme et organisée ». Le vote a été prolongé d'une heure mercredi et jeudi pour permettre au plus grand nombre possible d'électeurs de participer.
A 84 ans, Hosni Moubarak, qui a gouverné pendant presque 30 ans, est hospitalisé près du Caire. Jugé pour la mort de manifestants durant la révolte et accusé de corruption, il sera fixé sur son sort le 2 juin. Le Parquet a requis la peine de mort.
« Le candidat de rechange » des Frères musulmans
Selon des premiers chiffres publiés par les Frères musulmans quelques heures plus tôt, après dépouillement des bulletins dans la moitié des bureaux de vote, le nationaliste arabe Hamdeen Sabbahi arrive en troisième position (20%), suivi par l'islamiste modéré Abdel Moneim Aboul Foutouh (17%) et l'ancien chef de la Ligue arabe Amr Moussa (11%).
Contacté par l'AFP, un porte-parole de l'équipe de campagne de M. Chafiq, Karim Salem, n'a pas été en mesure de confirmer cette information mais s'est dit « confiant » que le candidat serait au second tour.
Considéré comme « le candidat de rechange » des Frères musulmans après l'élimination par la commission électorale de leur premier choix, Khairat al-Chater, Mohammed Morsi a bénéficié de la machine électorale et de la base militante de la puissante confrérie islamiste. Officiellement interdits pendant plus de 50 ans en Egypte et bête noire du régime Moubarak, les Frères étaient déjà arrivés largement en tête aux élections législatives qui se sont achevées en janvier.
Ancien chef d'état-major de l'armée de l'air
Ahmad Chafiq a pour sa part axé sa campagne sur la sécurité et la stabilité, afin de rallier les Egyptiens exaspérés par les remous politiques et la dégradation de la situation économique depuis la révolte populaire qui a renversé Hosni Moubarak en plein « Printemps arabe ». Pilote de chasse, comme l'ancien président, et ancien chef d'état-major de l'armée de l'air, il est considéré par beaucoup comme le candidat de l'ancien régime et de l'armée, au pouvoir depuis la chute du Rais.
Plus de 50 millions d'électeurs étaient appelés à choisir entre 12 candidats: islamistes, laïcs, de gauche ou libéraux, partisans de la « révolution » ou anciens responsables du régime Moubarak. Jeudi soir, quelques heures avant la fermeture des bureaux de vote, le président de la Commission électorale Farouk Soltane avait estimé le taux de participation à 50%, en précisant que le scrutin s'était en général déroulé de manière « calme et organisée ». Le vote a été prolongé d'une heure mercredi et jeudi pour permettre au plus grand nombre possible d'électeurs de participer.
A 84 ans, Hosni Moubarak, qui a gouverné pendant presque 30 ans, est hospitalisé près du Caire. Jugé pour la mort de manifestants durant la révolte et accusé de corruption, il sera fixé sur son sort le 2 juin. Le Parquet a requis la peine de mort.
LeParisien.fr
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