La Grande-Bretagne, l’Allemagne, la France, l’Italie maintenant l’Espagne ont coordonné l’expulsion des ambassadeurs de Syrie en réponse au massacre de Houla. La Belgique se prononcerait cet après-midi.
« L’idée (d’une action coordonnée) est sur la table », a indiqué un diplomate européen à l’AFP, alors que les ambassadeurs des 27 pays de l’UE devaient se réunir dans l’après-midi pour évoquer la situation en Syrie après le massacre de Houla qui a provoqué la mort de quelque 108 personnes, dont 49 enfants.
L’Espagne est la dernière à se joindre au mouvement actuellement. Le pays dit expulse l’ambassadeur de Syrie en réponse à la « répression » du régime, raison invoquée par les autres pays européens.
Le ministère italien des Affaires étrangères a annoncé avoir convoqué l’ambassadeur de Syrie à Rome pour le déclarer « persona non grata » et donc l’expulser en réaction aux « violences contre la population civile relevant de la responsabilité du gouvernement syrien ». Cette mesure, « coordonnée avec les autres partenaires européens », a été « étendue à plusieurs fonctionnaires de l’ambassade », a indiqué le ministère dans un communiqué. « Il y avait un plan concerté entre la France, l’Allemagne et la Grande-Bretagne », a confirmé un diplomate européen.
Le président français François Hollande a annoncé mardi que l’ambassadrice de Syrie à Paris, Lamia Chakkour, allait être expulsée mardi ou mercredi en réponse au massacre de Houla.
Le Royaume-Uni a de son côté annoncé l’expulsion du chargé d’affaires syrien à Londres. Et selon l’agence allemande dpa, Berlin va expulser l’ambassadeur de Syrie en Allemagne.
P.VA. avec AFP
Plusieurs pays de l’Union européenne, dont la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni, l’Italie et l’Espagne ont décidé de coordonner l’expulsion des ambassadeurs de Syrie en poste dans leur capitale, ont indiqué mardi des sources diplomatiques européennes à l’AFP. L’Australie et le Canada ont également rappelé leurs ambassadeurs.
Le ministère des Affaires étrangères belge n’a pas souhaité se prononcer sur la question. Mais a fait savoir qu’une réunion était en cours sur le sujet et que l’ambassadeur de Syrie en Belgique avait été convoqué. La Belgique devrait se prononcer sur l’expulsion de l’ambassadeur vers 18 heures. « L’idée (d’une action coordonnée) est sur la table », a indiqué un diplomate européen à l’AFP, alors que les ambassadeurs des 27 pays de l’UE devaient se réunir dans l’après-midi pour évoquer la situation en Syrie après le massacre de Houla qui a provoqué la mort de quelque 108 personnes, dont 49 enfants.
Une action européenne coordonnée
La Grande-Bretagne, la France, l’Allemagne, l’Italie et l’Espagne sont d’accord sur le principe, et il est possible que la Belgique se joignent au mouvement.L’Espagne est la dernière à se joindre au mouvement actuellement. Le pays dit expulse l’ambassadeur de Syrie en réponse à la « répression » du régime, raison invoquée par les autres pays européens.
Le ministère italien des Affaires étrangères a annoncé avoir convoqué l’ambassadeur de Syrie à Rome pour le déclarer « persona non grata » et donc l’expulser en réaction aux « violences contre la population civile relevant de la responsabilité du gouvernement syrien ». Cette mesure, « coordonnée avec les autres partenaires européens », a été « étendue à plusieurs fonctionnaires de l’ambassade », a indiqué le ministère dans un communiqué. « Il y avait un plan concerté entre la France, l’Allemagne et la Grande-Bretagne », a confirmé un diplomate européen.
Le président français François Hollande a annoncé mardi que l’ambassadrice de Syrie à Paris, Lamia Chakkour, allait être expulsée mardi ou mercredi en réponse au massacre de Houla.
Le Royaume-Uni a de son côté annoncé l’expulsion du chargé d’affaires syrien à Londres. Et selon l’agence allemande dpa, Berlin va expulser l’ambassadeur de Syrie en Allemagne.
L’opposition salue l’expulsion des ambassadeurs
Le Conseil national syrien (CNS), principale coalition de l’opposition, a salué mardi l’expulsion des diplomates syriens par des pays occidentaux pour protester contre la répression en Syrie et notamment le massacre de Houla. « Le CNS apporte son soutient total à de telles mesures » et « appelle la communiqué internationale à rompre tous les liens diplomatiques avec le régime syrien », a indiqué le Conseil dans un communiqué à la suite des expulsions annoncées par plusieurs pays européens ainsi que l’Australie et le Canada.P.VA. avec AFP
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