La tension était vive au Liban lundi au lendemain du meurtre d’un dignitaire sunnite hostile au régime de Damas qui a dégénéré en violences dans un quartier de Beyrouth, faisant deux morts et suscitant des craintes d’un débordement de la crise syrienne dans le pays.
Ces incidents sont les plus graves depuis les violences sectaires meurtrières en mai 2008. Ils interviennent à la suite la mort d’un dignitaire sunnite tué dimanche par l’armée dans le nord du Liban, provoquant un regain de tension dans le pays, déjà fragilisé par des heurts confessionnels qui ont fait 10 morts ces derniers jours. Deux personnes ont été tuées et 18 blessées au petit matin lors de heurts dans un quartier de la capitale libanaise entre un mouvement libanais sympathisant de la révolte syrienne et un autre favorable au régime de Bachar Al-Assad, selon un responsable des services de sécurité. Le calme est revenu le matin, mais la tension était toujours palpable à Tarik el-Jdideh, quartier à majorité sunnite, dans l’ouest de Beyrouth, où se sont déroulés les heurts. « Le Liban entraîné de force dans la tourmente syrienne », estime de son côté le quotidien francophone l’Orient-le Jour, ajoutant : « la déstabilisation du Liban, sur fond de crise syrienne, est en cours ». L’opposition libanaise a accusé le régime de Damas de vouloir semer le chaos au Liban pour détourner l’attention de la crise en Syrie. Le mouvement du Futur a pointé du doigt « des mercenaires à la solde du régime syrien et de ses alliés au Liban », estimant qu’ils sont derrière les troubles à Beyrouth. (AFP).
Ces incidents sont les plus graves depuis les violences sectaires meurtrières en mai 2008. Ils interviennent à la suite la mort d’un dignitaire sunnite tué dimanche par l’armée dans le nord du Liban, provoquant un regain de tension dans le pays, déjà fragilisé par des heurts confessionnels qui ont fait 10 morts ces derniers jours. Deux personnes ont été tuées et 18 blessées au petit matin lors de heurts dans un quartier de la capitale libanaise entre un mouvement libanais sympathisant de la révolte syrienne et un autre favorable au régime de Bachar Al-Assad, selon un responsable des services de sécurité. Le calme est revenu le matin, mais la tension était toujours palpable à Tarik el-Jdideh, quartier à majorité sunnite, dans l’ouest de Beyrouth, où se sont déroulés les heurts. « Le Liban entraîné de force dans la tourmente syrienne », estime de son côté le quotidien francophone l’Orient-le Jour, ajoutant : « la déstabilisation du Liban, sur fond de crise syrienne, est en cours ». L’opposition libanaise a accusé le régime de Damas de vouloir semer le chaos au Liban pour détourner l’attention de la crise en Syrie. Le mouvement du Futur a pointé du doigt « des mercenaires à la solde du régime syrien et de ses alliés au Liban », estimant qu’ils sont derrière les troubles à Beyrouth. (AFP).
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