Treize Libanais de confession chiite ont été enlevés par l'Armée syrienne libre (ASL, composée en majorité des déserteurs) mardi dans la province d'Alep (nord) alors qu'ils revenaient dans leur pays après un pèlerinage en Iran, a rapporté ANI. L'ASL n'a pas réagi dans l'immédiat.
En soirée, le chef du Hezbollah Hassan Nasrallah a appelé ses compatriotes à la retenue.
"Je vous appelle tous à la retenue, personne ne doit se livrer à des actes individuels en bloquant des routes ou en commettant des violences", a dit le dirigeant du Hezbollah sur Al-Manar, la chaîne de ce parti, en affirmant que des contacts ont été pris avec la Syrie et avec des "pays influents" pour régler cette affaire.
Sayyed Nasrallah a également demandé à ses partisans de ne pas se livrer à des actes de vengeance contre des Syriens au Liban.
Fin 2011, l'ASL avait annoncé avoir enlevé à Homs (centre) cinq membres des Gardiens de la Révolution, l'unité d'élite de l'armée iranienne. L'Iran, à majorité chiite, est un allié de poids de Damas, comme le gouvernement libanais, dominé par le Hezbollah.
Un groupe d'Iraniens a été récemment libéré par l'entremise de la Turquie mais il n'est pas clair s'il s'agit des personnes en question.
Peu après l'annonce de l'enlèvement, des milliers de personnes se sont rassemblées dans la banlieue sud et chiite de Beyrouth pour manifester contre les enlèvements. Elles ont bloqué plusieurs axes avec des pneus en feu et des ordures. Les routes ont été rouvertes en fin de soirée.
Le chef de l'opposition et ex-Premier ministre libanais, Saad Hariri, a condamné le rapt et appelé à une libération immédiate des Libanais.
Des experts estiment que le Liban est devenu l'otage du conflit qui a lieu chez son voisin après une série d'incidents meurtriers impliquant des Libanais hostiles et favorables au régime du président Bachar al-Assad.
Le Hezbollah reproche à l'opposition libanaise, qui soutient la révolte en Syrie, d'avoir transformé le nord du pays en "passage" pour les rebelles.
Le 12 mai, l'arrestation d'un islamiste sympathisant de la révolte avait mis le feu aux poudres à Tripoli, la principale ville du Nord. Cet homme, Chadi al-Mawlawi, a affirmé mardi, peu après sa libération, avoir été torturé en vue de faire des "aveux" sur des liens avec Al-Qaïda.
Des accrochages entre sunnites anti-Assad et alaouites pro-Damas avaient fait ensuite dix morts dans cette ville.
Les violences se sont étendues lundi à Beyrouth où des heurts entre pro et anti-Assad ont fait deux morts au lendemain du meurtre d'un dignitaire sunnite hostile au régime syrien.
Le roi Abdallah d'Arabie saoudite, qui critique vivement Damas, a appelé le président libanais Michel Sleimane à intervenir face à la "gravité" de la crise, afin d'empêcher le pays de replonger dans la guerre civile.
En Syrie, les violences ont fait mardi 16 morts (sept soldats, sept civils et deux déserteurs) à travers le pays.
Dans la province d'Idleb (nord-ouest), de violents combats ont eu lieu entre soldats et insurgés, l'armée utilisant l'artillerie lourde, a dit cette ONG.
L'OSDH a fait état de tirs d'hélicoptères de forces du régime dans des localités d'Idleb, qui ont fait des dizaines de blessés.
Des manifestations hostiles au régime ont par ailleurs eu lieu à Alep, deuxième ville du pays, alors qu'une personne a été tuée par des tirs dans la ville de Deraa (sud), a dit l'OSDH.
Selon des militants joints via Skype dans la province de Deir Ezzor (est), des tirs ont éclaté après une visite des observateurs de l'ONU dans la localité de Bousayra.
Les combats se sont intensifiés près de Damas et dans les régions d'Alep et d'Idleb ces derniers jours, avec la mort de 31 soldats et de 11 insurgés lundi, selon l'ONG.
Les violences se poursuivent sans relâche malgré la présence de quelque 270 observateurs de l'ONU qui ont été jusqu'à présent incapables de faire respecter la trêve préconisée par le plan de paix de l'émissaire international Kofi Annan, quotidiennement violée depuis le 12 avril.
L'ONU accuse tant le régime que la rébellion, qui se rejettent la responsabilité, de la poursuite des violences qui ont fait plus de 12.000 morts depuis le début le 15 mars 2011 d'une révolte populaire sans précédent réprimée par le régime
En soirée, le chef du Hezbollah Hassan Nasrallah a appelé ses compatriotes à la retenue.
"Je vous appelle tous à la retenue, personne ne doit se livrer à des actes individuels en bloquant des routes ou en commettant des violences", a dit le dirigeant du Hezbollah sur Al-Manar, la chaîne de ce parti, en affirmant que des contacts ont été pris avec la Syrie et avec des "pays influents" pour régler cette affaire.
Sayyed Nasrallah a également demandé à ses partisans de ne pas se livrer à des actes de vengeance contre des Syriens au Liban.
Fin 2011, l'ASL avait annoncé avoir enlevé à Homs (centre) cinq membres des Gardiens de la Révolution, l'unité d'élite de l'armée iranienne. L'Iran, à majorité chiite, est un allié de poids de Damas, comme le gouvernement libanais, dominé par le Hezbollah.
Un groupe d'Iraniens a été récemment libéré par l'entremise de la Turquie mais il n'est pas clair s'il s'agit des personnes en question.
Peu après l'annonce de l'enlèvement, des milliers de personnes se sont rassemblées dans la banlieue sud et chiite de Beyrouth pour manifester contre les enlèvements. Elles ont bloqué plusieurs axes avec des pneus en feu et des ordures. Les routes ont été rouvertes en fin de soirée.
Le chef de l'opposition et ex-Premier ministre libanais, Saad Hariri, a condamné le rapt et appelé à une libération immédiate des Libanais.
Des experts estiment que le Liban est devenu l'otage du conflit qui a lieu chez son voisin après une série d'incidents meurtriers impliquant des Libanais hostiles et favorables au régime du président Bachar al-Assad.
Le Hezbollah reproche à l'opposition libanaise, qui soutient la révolte en Syrie, d'avoir transformé le nord du pays en "passage" pour les rebelles.
Le 12 mai, l'arrestation d'un islamiste sympathisant de la révolte avait mis le feu aux poudres à Tripoli, la principale ville du Nord. Cet homme, Chadi al-Mawlawi, a affirmé mardi, peu après sa libération, avoir été torturé en vue de faire des "aveux" sur des liens avec Al-Qaïda.
Des accrochages entre sunnites anti-Assad et alaouites pro-Damas avaient fait ensuite dix morts dans cette ville.
Les violences se sont étendues lundi à Beyrouth où des heurts entre pro et anti-Assad ont fait deux morts au lendemain du meurtre d'un dignitaire sunnite hostile au régime syrien.
Le roi Abdallah d'Arabie saoudite, qui critique vivement Damas, a appelé le président libanais Michel Sleimane à intervenir face à la "gravité" de la crise, afin d'empêcher le pays de replonger dans la guerre civile.
En Syrie, les violences ont fait mardi 16 morts (sept soldats, sept civils et deux déserteurs) à travers le pays.
Dans la province d'Idleb (nord-ouest), de violents combats ont eu lieu entre soldats et insurgés, l'armée utilisant l'artillerie lourde, a dit cette ONG.
L'OSDH a fait état de tirs d'hélicoptères de forces du régime dans des localités d'Idleb, qui ont fait des dizaines de blessés.
Des manifestations hostiles au régime ont par ailleurs eu lieu à Alep, deuxième ville du pays, alors qu'une personne a été tuée par des tirs dans la ville de Deraa (sud), a dit l'OSDH.
Selon des militants joints via Skype dans la province de Deir Ezzor (est), des tirs ont éclaté après une visite des observateurs de l'ONU dans la localité de Bousayra.
Les combats se sont intensifiés près de Damas et dans les régions d'Alep et d'Idleb ces derniers jours, avec la mort de 31 soldats et de 11 insurgés lundi, selon l'ONG.
Les violences se poursuivent sans relâche malgré la présence de quelque 270 observateurs de l'ONU qui ont été jusqu'à présent incapables de faire respecter la trêve préconisée par le plan de paix de l'émissaire international Kofi Annan, quotidiennement violée depuis le 12 avril.
L'ONU accuse tant le régime que la rébellion, qui se rejettent la responsabilité, de la poursuite des violences qui ont fait plus de 12.000 morts depuis le début le 15 mars 2011 d'une révolte populaire sans précédent réprimée par le régime
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