Le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, a déclaré lundi qu'il n'accepterait pas la présence sur le territoire de "soi-disant théologiens" prônant "la haine du juif", lors du dîner annuel du Conseil représentatif des institutions juives de France de Marseille-Provence.
"En tant que ministre de l'Intérieur, je n'accepterai pas que viennent sur notre sol de soi-disant prédicateurs, de soi-disant théologiens qui prônent, que ce soit avec des mots durs ou des mots doux, la haine du juif", a affirmé le ministre, qui faisait lundi à Marseille sa première sortie en province.
Evoquant les "organisations" qui les invitent, "il est temps qu'elles changent d'attitude et respectent les lois de la République", a ajouté M. Valls. Saluant le président du Conseil français du culte musulman, Mohammed Moussaoui, présent dans la salle, comme un "homme de sagesse et de dialogue", le ministre l'a invité à la fermeté à cet égard.
La présidente du Crif de Marseille-Provence, Michèle Teboul, avait auparavant fait respecter à l'assistance une minute de silence en hommage aux victimes des tueries de Toulouse et Montauban.
"Quand un juif de France est attaqué, c'est la République elle-même qui est attaquée. Toute agression perpétrée à l'égard d'une religion est une grave offense faite à la République et à ses valeurs", a dit le ministre de l'Intérieur, ajoutant: "Dans la République, tout le monde doit avoir sa place, les Français de confession musulmane ne doivent pas être stigmatisés, ils sont la France et l'enrichissent".
Venu à Marseille "affirmer (sa) détermination à lutter contre la délinquance", sans y faire d'annonces, M. Valls a rencontré policiers et autorités locales. Il s'est aussi rendu dans les quartiers Nord devant un lycée près duquel une fusillade a fait un mort et un blessé le 11 mai.
Le ministre devait repartir de Marseille mardi matin, après une ultime visite à l'Etat-major interministériel de zone de Valabre (Bouches-du-Rhône).
"En tant que ministre de l'Intérieur, je n'accepterai pas que viennent sur notre sol de soi-disant prédicateurs, de soi-disant théologiens qui prônent, que ce soit avec des mots durs ou des mots doux, la haine du juif", a affirmé le ministre, qui faisait lundi à Marseille sa première sortie en province.
Evoquant les "organisations" qui les invitent, "il est temps qu'elles changent d'attitude et respectent les lois de la République", a ajouté M. Valls. Saluant le président du Conseil français du culte musulman, Mohammed Moussaoui, présent dans la salle, comme un "homme de sagesse et de dialogue", le ministre l'a invité à la fermeté à cet égard.
La présidente du Crif de Marseille-Provence, Michèle Teboul, avait auparavant fait respecter à l'assistance une minute de silence en hommage aux victimes des tueries de Toulouse et Montauban.
"Quand un juif de France est attaqué, c'est la République elle-même qui est attaquée. Toute agression perpétrée à l'égard d'une religion est une grave offense faite à la République et à ses valeurs", a dit le ministre de l'Intérieur, ajoutant: "Dans la République, tout le monde doit avoir sa place, les Français de confession musulmane ne doivent pas être stigmatisés, ils sont la France et l'enrichissent".
Venu à Marseille "affirmer (sa) détermination à lutter contre la délinquance", sans y faire d'annonces, M. Valls a rencontré policiers et autorités locales. Il s'est aussi rendu dans les quartiers Nord devant un lycée près duquel une fusillade a fait un mort et un blessé le 11 mai.
Le ministre devait repartir de Marseille mardi matin, après une ultime visite à l'Etat-major interministériel de zone de Valabre (Bouches-du-Rhône).
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