Les rebelles syriens ont donné jusqu'à vendredi midi au régime de Bachar al-Assad pour appliquer le plan Annan qui prévoit notamment l'arrêt des violences, alors que l'armée bombardait pour le second jour consécutif la région de Houla, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) dans le pays.
Les forces régulières tiraient des obus sur l'une des localités de Houla, Taldo, où la plupart des victimes du carnage du 25 mai ont été tuées, et des tirs nourris étaient entendus. Un garçon a été tué par un tireur embusqué dans cette localité, selon l'OSDH.
L'ASL a indiqué dans un communiqué que "si le régime syrien ne respecte pas le délai de vendredi midi (09H00 GMT), le commandement de l'Armée syrienne libre annonce qu'il ne serait plus tenu par aucun engagement lié au plan Annan (...) et notre devoir serait (...) de défendre les civils".
Les quelque 300 observateurs de l'ONU déployés en Syrie n'arrivent pas à faire respecter un cessez-le-feu préconisé par le plan Annan, entré théoriquement en vigueur le 12 avril mais systématiquement violé.
"Après le massacre barbare de femmes et d'enfants à Houla (...), nous annonçons que plus rien ne justifie le respect de la trêve de manière unilatérale car Assad a enterré le plan Annan au vu et au su du monde entier", poursuit l'ASL, en référence au président syrien Bachar al-Assad.
L'armée rebelle, composée essentiellement de déserteurs, faisait référence au massacre dans cette agglomération dans le centre de la Syrie le 25 mai.
Au total, 108 personnes, dont une cinquantaine d'enfants, ont été tuées à Houla et 300 autres blessées, selon les observateurs de l'ONU.
Ce carnage, dénoncé par la communauté internationale, a été attribué par l'opposition par les milices pro-régime, tandis que Damas a nié toute implication. Selon les premiers résultats d'une enquête de l'ONU, la majorité des victimes ont été exécutées.
Les rebelles ont affirmé qu'ils lançaient cet ultimatum au régime pour qu'il applique le plan en six points de l'émissaire Kofi Annan, notamment "un cessez-le-feu immédiat, l'arrêt de toutes les formes de violences, le retrait de toutes les troupes, les chars et les véhicules du régime des zones résidentielles, l'entrée de l'aide humanitaire dans toutes les régions sinistrées, la libération des prisonniers, l'accès des médias au pays, la liberté de manifestation pacifiques".
Ils réclament également "l'engagement à ne pas attaquer la mission des observateurs (de l'ONU) et l'ouverture de négociations sérieuses par l'intermédiaire des Nations unies pour remettre le pouvoir au peuple".
La communauté internationale est toujours divisée sur la crise en Syrie, où se poursuivent la répression menée par le régime contre la révolte populaire lancée en mars 2011 et les combats entre soldats et rebelles.
"Nous souhaitons que toutes les parties considèrent l'ASL comme le principal garant de (...) de l'unité nationale pour rétablir la stabilité et la sécurité en Syrie après la chute du régime", ont ajouté les rebelles.
Ils ont précise que l'ASL allait annoncer dans les prochains une "série de décisions déterminantes et courageuses pour la prochaine étape" de leur lutte.
En 14 mois de violences, plus de 13.000 Syriens ont trouvé la mort, en majorité des civils, selon l'Observatoire syrien ders droits de l'Homme (OSDH).
L'ASL a indiqué dans un communiqué que "si le régime syrien ne respecte pas le délai de vendredi midi (09H00 GMT), le commandement de l'Armée syrienne libre annonce qu'il ne serait plus tenu par aucun engagement lié au plan Annan (...) et notre devoir serait (...) de défendre les civils".
Les quelque 300 observateurs de l'ONU déployés en Syrie n'arrivent pas à faire respecter un cessez-le-feu préconisé par le plan Annan, entré théoriquement en vigueur le 12 avril mais systématiquement violé.
"Après le massacre barbare de femmes et d'enfants à Houla (...), nous annonçons que plus rien ne justifie le respect de la trêve de manière unilatérale car Assad a enterré le plan Annan au vu et au su du monde entier", poursuit l'ASL, en référence au président syrien Bachar al-Assad.
L'armée rebelle, composée essentiellement de déserteurs, faisait référence au massacre dans cette agglomération dans le centre de la Syrie le 25 mai.
Au total, 108 personnes, dont une cinquantaine d'enfants, ont été tuées à Houla et 300 autres blessées, selon les observateurs de l'ONU.
Ce carnage, dénoncé par la communauté internationale, a été attribué par l'opposition par les milices pro-régime, tandis que Damas a nié toute implication. Selon les premiers résultats d'une enquête de l'ONU, la majorité des victimes ont été exécutées.
Les rebelles ont affirmé qu'ils lançaient cet ultimatum au régime pour qu'il applique le plan en six points de l'émissaire Kofi Annan, notamment "un cessez-le-feu immédiat, l'arrêt de toutes les formes de violences, le retrait de toutes les troupes, les chars et les véhicules du régime des zones résidentielles, l'entrée de l'aide humanitaire dans toutes les régions sinistrées, la libération des prisonniers, l'accès des médias au pays, la liberté de manifestation pacifiques".
Ils réclament également "l'engagement à ne pas attaquer la mission des observateurs (de l'ONU) et l'ouverture de négociations sérieuses par l'intermédiaire des Nations unies pour remettre le pouvoir au peuple".
La communauté internationale est toujours divisée sur la crise en Syrie, où se poursuivent la répression menée par le régime contre la révolte populaire lancée en mars 2011 et les combats entre soldats et rebelles.
"Nous souhaitons que toutes les parties considèrent l'ASL comme le principal garant de (...) de l'unité nationale pour rétablir la stabilité et la sécurité en Syrie après la chute du régime", ont ajouté les rebelles.
Ils ont précise que l'ASL allait annoncer dans les prochains une "série de décisions déterminantes et courageuses pour la prochaine étape" de leur lutte.
En 14 mois de violences, plus de 13.000 Syriens ont trouvé la mort, en majorité des civils, selon l'Observatoire syrien ders droits de l'Homme (OSDH).
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