Alors que le Pape François vient de qualifier « d’égoïstes » les Chrétiens européens qui n’ont qu’un enfant, la dénatalité des Allemands, Italiens, Espagnols d’origine européenne est-il le signe d’un suicide collectif ? Et que dire de la stagnation économique de l’UE et son chômage endémique? Certains auteurs n’hésitent pas à comparer la lente relégation de l’Europe avec la chute de la République romaine ou celle de l’Empire romain.
La France s’enorgueillit d’une natalité hors-norme en Europe : près de 2 enfants par femme. Mais dans un récent ouvrage (Mélancolie française, Plon), Eric Zemmour rappelle que ce taux de fécondité est dû essentiellement aux Français d’origine immigrée.
La natalité française n’est donc pas un signe de vitalité mais la démonstration d’une lente « substitution démographique » (Alain Finkielkraut) à l’œuvre dans l’hexagone. Et de comparer la situation des villes françaises aux cités romaines entourées de Wisigoths et d’Ostrogoths qui précipitèrent la chute de l’Empire romain d’Occident en 476.
Plus subtil, le professeur à l’ULB David Engels ne risque pas ce trépas. Même si la thèse de son dernier livre (Le Déclin. La crise de l’Union européenne et la chute de la République romaine, éditions du Toucan) est encore plus provocatrice. Il y explique que lors de la chute, cette fois, de la République romaine au Ier siècle avant J-C, les ingrédients du déclin étaient aussi fort semblables à la situation de la Belgique et de l’Europe, et notamment une natalité en chute libre.
Dans un appel à maintenir les valeurs européennes plutôt que les détruire, David Engels écrit : « La tentative aussi désespérée qu’infructueuse de rejeter les valeurs traditionnelles du passé et de construire une nouvelle identité collective européenne basée sur des idéaux universalistes ressemble plus à un symptôme de la crise actuelle qu’à sa solution. »
Et de prévoir l’avènement d’un démiurge, sorte de despote éclairé qui dominerait l’Europe en lieu et place de la commission européenne.
Dans ce contexte, l’optimisme affiché par un Emmanuel Todd co-auteur avec Hervé Le Bras de « Le mystère français » (La République des Idées) sur l’air de « tout va très bien avec la diversité française Mme la Marquise », relève d’une forme d’aveuglement particulièrement munichoise.
Le paradoxe est que Todd fut l’un des premiers à « prévoir » la chute de l’Empire soviétique mais semble incapable de l’envisager pour son propre continent…
La France s’enorgueillit d’une natalité hors-norme en Europe : près de 2 enfants par femme. Mais dans un récent ouvrage (Mélancolie française, Plon), Eric Zemmour rappelle que ce taux de fécondité est dû essentiellement aux Français d’origine immigrée.
La natalité française n’est donc pas un signe de vitalité mais la démonstration d’une lente « substitution démographique » (Alain Finkielkraut) à l’œuvre dans l’hexagone. Et de comparer la situation des villes françaises aux cités romaines entourées de Wisigoths et d’Ostrogoths qui précipitèrent la chute de l’Empire romain d’Occident en 476.
Plus subtil, le professeur à l’ULB David Engels ne risque pas ce trépas. Même si la thèse de son dernier livre (Le Déclin. La crise de l’Union européenne et la chute de la République romaine, éditions du Toucan) est encore plus provocatrice. Il y explique que lors de la chute, cette fois, de la République romaine au Ier siècle avant J-C, les ingrédients du déclin étaient aussi fort semblables à la situation de la Belgique et de l’Europe, et notamment une natalité en chute libre.
Dans un appel à maintenir les valeurs européennes plutôt que les détruire, David Engels écrit : « La tentative aussi désespérée qu’infructueuse de rejeter les valeurs traditionnelles du passé et de construire une nouvelle identité collective européenne basée sur des idéaux universalistes ressemble plus à un symptôme de la crise actuelle qu’à sa solution. »
Et de prévoir l’avènement d’un démiurge, sorte de despote éclairé qui dominerait l’Europe en lieu et place de la commission européenne.
Dans ce contexte, l’optimisme affiché par un Emmanuel Todd co-auteur avec Hervé Le Bras de « Le mystère français » (La République des Idées) sur l’air de « tout va très bien avec la diversité française Mme la Marquise », relève d’une forme d’aveuglement particulièrement munichoise.
Le paradoxe est que Todd fut l’un des premiers à « prévoir » la chute de l’Empire soviétique mais semble incapable de l’envisager pour son propre continent…
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