dimanche 8 janvier 2012

Un rapport européen confirme la collusion entre l’extrême gauche et l’islamisme radical – et ses dangers imminents


Sept ans après le rapport Rufin (1) du Ministère de l’intérieur français sur le racisme et l’antisémitisme, qui pour la première fois démontrait sans ambiguité que l’antisionisme radical faisait partie des « formes, subtiles, d’antisémitisme par procuration », le rapport de la Sureté de l’Etat Belge (2) sur l’extrémisme idéologique et religieux arrive à des conclusions semblables.
En voici l’essentiel.
« L’extrémisme islamique ne perdra pas en importance à l’avenir, dit le rapport Belge. Par ailleurs, les ambitions que nourrissent les extrémistes musulmans exerceront une influence négative sur l’intégration des musulmans dans la société occidentale. Il n’est pas à exclure que certains extrémistes musulmans se montrent à l’avenir ouvertement favorables à la violence, à laquelle ils n’hésiteront pas à recourir. Il est clair que les développements dans les milieux extrémistes de notre pays ne devront d’ailleurs pas être vus comme détachés de ceux des autres pays européens. »
Ainsi donc, l'extrémisme islamique n'est pas, contrairement aux thèses islamophiles de l’illusion multiculturaliste, un danger fictif et populiste, mais un danger immédiat et réel.
Ainsi donc, l’extrémisme islamique, loin d’être marginalisé par la bonne intégration des musulmans modérés, a une influence négative sur l’intégration des musulmans et leurs ambitions colonialistes vont exercer une influence négative, donc tout particulièrement sur les immenses masses migratoire qui s’abattent sur l’Europe.
Ainsi donc, les extrémistes islamistes n’hésiteront pas à recourir à la violence pour imposer leurs règles et leurs lois par la terreur.
Ainsi donc, le développement de l’extrémisme islamiste est un phénomène européen, et non uniquement un phénomène Belge.
Ainsi donc, nos gouvernements sont confrontés à l’échec total de leur politique d’apaisement des islamistes extrémistes, qui, au travers des polices de le pensée, ont interdit tout débat sur le danger islamiste afin de ne pas le stigmatiser. 
Ainsi donc, nos gouvernements européens sont enfin confrontés à l’échec total de leur décision d’imposer aux populations européennes, plus souples et plus tolérantes, d’abandonner une part de plus en plus importante de leur culture et de leurs traditions, en croyant que l’espace civilisationnel ainsi libéré pour permettre aux islamistes d’installer leurs propres valeurs, aidera à leur intégration.
Et je le dis clairement à l’endroit des plus optimistes, qui souffleront d’aise en se disant que ce rapport va ouvrir les yeux des dirigeants politiques : qu’ils ne se fassent aucune illusion. Tout laisse à croire que leur aveuglement les incitera à non pas remettre en cause leurs choix, mais à conclure que le refus d’intégration des musulmans est dû au fait que leurs besoins et demandes n’ont pas été assez suivies d’actions positives. Il ne fait aucun doute que les gouvernements européens concluent déjà que le succès de leur politique d’intégration exige qu’il faille intensifier les demandes faites aux européens d’abandon de leurs valeurs, et qu’il va falloir aller plus vite et plus loin, l’échec d’intégration servant de mesure des efforts encore à accomplir.
Ensuite, le rapport constate que :
« A l’heure actuelle (en Belgique donc), l’extrême droite représente un risque minime, malgré ses débordements identitaires et islamophobes. »
En 2004, le rapport Rufin, coté français donc, concluait que « L’implication de l’extrême droite dans les actes antisémites est en baisse régulière depuis une dizaine d’années sauf exception géographique. » 
Le rapport Belge en 2010 : « L’extrême gauche… essaie de se normaliser, mais le rapport épingle le risque d’un rapprochement entre l’antisionisme et l’antisémitisme. « Nous constatons que, à côté des actions de solidarité avec le peuple palestinien, de plus en plus d’actions de boycottage des produits israéliens sont organisées. » L’attention … a été prêtée à la possible collusion entre l’extrême gauche et les milieux de l’islamisme radical: antisionisme et antisémitisme ont pu dans certains cas servir de ciment pour une telle convergence ».
Le rapport Français, en 2004 : « pour l’essentiel, cet antisionisme  moderne est né au confluent des luttes anticoloniales, anti-mondialisation, anti-racistes, tiers-mondistes et écologistes. Il est fortement représenté au sein d’une mouvance  d’extrême gauche altermondialiste et verte. Dans cette représentation du monde, Israël, assimilé aux Etats-Unis et à la mondialisation libérale, est présenté comme un Etat colonial et raciste qui opprime sans fondement un peuple innocent du Tiers-monde ». Et le rapport ajoute : « en se recommandant de certaines voix juives dissidentes, il se donne des cautions de respectabilité et entend suggérer qu’il n’est pas assimilable à un antisémitisme. ».
Puis le rapport replace de façon innovante les risques locaux dans leur dimension géopolitique.
« Sur le plan international, l’évolution de la Turquie fait l’objet d’une attention plutôt inquiète en raison de ses implications géostratégiques… Et cela vaut pour tous les continents ou pays (Amérique latine, Pakistan…) dont les mouvements extrémistes sont susceptibles d’être importés en Belgique. »
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© Jean-Patrick Grumberg pour www.Dreuz.info

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