Michel Garroté –
La revue de presse LSB signale cette information : « Sadok Chourou est un des députés tunisiens d’Ennahda (le parti islamiste modéré qui a remporté les élections haut la main). Le 23 janvier, au Parlement, il a demandé de sévir contre ceux qui osent encore manifester dans les rues alors que la révolution est achevée.
Ceux qui font des sit-in et qui bloquent les rues, a-t-il dit, il faut les punir comme le dit le Coran : ‘les tuer, les crucifier, les amputer, les expulser’. Le propos a suscité une certaine émotion chez les libéraux et la colère des artisans de la révolution de jasmin.
Interrogé à la radio le lendemain, Sadok Chourou a réitéré son propos, expliquant : ‘Ce n’est pas un appel à la haine mais un appel à mettre fin à ces faits qui sont un crime envers le peuple et méritent un châtiment des plus sévères’. Et ces châtiments sont dans le Coran. Il s’agit en effet du verset 33 de la 5e sourate : ‘La récompense de ceux qui veulent faire la guerre contre Allah et son Messager, et qui s’efforcent de semer la corruption sur la terre, c’est qu’ils soient tués, ou crucifiés, ou que soient coupées leur main et leur jambe opposées, ou qu’ils soient expulsés du pays’. Or ils sont coupables de faire la guerre contre Allah et son Messager, tous ceux qui ne sont pas contents que leur révolution ait débouché sur la dictature de l’islam ».
Michel Garroté pour www.dreuz.info
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