Il était le principal conspirateur d’une attaque terroriste que le FBI a déjouée, et qui était dirigée contre les réservoirs de carburant de l’aéroport international Kennedy de New York. L’explosion, si elle avait eu lieu, aurait créée un carnage plus important que l’attentat du 11 septembre, et des dégâts économiques gigantesques pour New York.
Kareem Ibrahim, un musulman shiite, assurait à la fois le support opérationnel et la formation aux lois de la Sharia à son groupe de terroristes, car Ibrahim était l’Imam de sa communauté.
Russell Defreitas, un émigré de Guyane, est celui qui mit sur pied l’opération, en 2006, alors qu’il travaillait à l’aéroport au service cargo. Il recruta trois islamistes modérés, Kareem Ibrahim, Abdel Nur et Abdul Kadir pour monter l’attentat. En 2007, Defreitas fournit à Ibrahim des images satellite et des vidéos des réservoirs, que ce dernier fit passer à ses correspondants dans la garde révolutionnaire Iranienne.
Au procès, Ibrahim reconnût qu’il avait présenté son plan aux responsables révolutionnaires iraniens, et qu’il était prévu de faire des attaques suicides à l’aéroport. Dans l’enregistrement d’une conversation captée par le FBI (ce qui constitue une atteinte à la vie privée que les groupes de défense des droits de l’homme ne vont pas manquer de dénoncer, plus motivés qu’ils sont par les atteintes à la vie privée des criminels qu’à la protection de la vie des victimes), on entend le guide religieux donner l’instruction suivante : « livrez bataille, tuez autant que vous pouvez tuer, et retournez vers Allah ».
Selon les minutes du procès, les conspirateurs avaient tenté d’enrôler des responsables terroristes internationaux comme Adnan El Shukrijumah, un expert en explosif d’al Qaida, Yasin Abu Bakr, le responsable de l’organisation terroriste Jamaat al Muslimeem de Trinidad, et Mohsen Rabbani, l’ancien attaché culturel iranien inculpé pour l’explosion en 1994 du centre culturel Juif de Buenos Aires en Argentine. »
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