Le quotidien allemand ‘Die Welt’ ainsi qu’une dépêche de l’agence Guysen informent (extraits ; liens en bas de page) : le ministre allemand des Affaires étrangères, Guido Westerwelle, a promis que la communauté internationale empêchera l’Iran de se doter de l’arme atomique et que son pays restera au côté d’Israël.
Westerwelle a fait part de ses craintes face aux menaces d’éradication d’Israël lancées par l’Iran. Il a appelé à la poursuite du dialogue avec l’Iran soulignant toutefois que la patience de la communauté internationale était limitée.
L’Allemagne a fourni à Israël des équipements militaires qui vont dans le sens des propos tenus par Westerwelle. Contrairement à d’autres pays de l’Union Européenne, l’Allemagne refuse de minimiser le danger létal, existentiel, que représente pour Israël, le nucléaire offensif des mollahs intégristes iraniens.
L’AIEA et l’ONU reconnaissent, depuis 2011, que la théocratie iranienne dispose d’un arsenal nucléaire stratégique. De plus, les services occidentaux de renseignement détiennent les preuves que l’Iran dispose de missiles balistiques de longue portée pouvant charger des têtes nucléaires. Ce n’est donc pas seulement Israël qui doit vivre avec cette menace globale. Mais en Europe, divers Etats et médias allèguent que des frappes préventives contre le nucléaire offensif iranien « déstabiliserait l’ensemble de la région ». Cette allégation est assez déconcertante, d’une part, car « la région » est déjà « déstabilisée » depuis plus d’un an par le soi-disant « printemps arabe » ; et d’autre part, car cette allégation sous-entend de façon implicite que la stabilité présumée de la région serait plus importante que la survie du peuple juif israélien.
En avril dernier, l’écrivain allemand de gauche et ancien nazi Günter Grass avait déliré à propos de – et surtout contre – Israël, sans doute pour cause de sénilité et de perversion narcissique. A cet égard, les toutes récentes déclarations de Westerwelle sont plutôt rassurantes.
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