C’est un cri syndical qui fut presque inaudible, moins relayé que les actions touchant les transports publics, mais autrement plus inquiétant. Les organisations syndicales de la Sûreté de l’Etat ont tiré la sonnette d’alarme, en front commun (CGSP-CSC-SLFP-Sypol), face aux moyens déclinants alloués au renseignement.
Les services extérieurs de la Sûreté font face à un “manque criant de moyens qui compromet ses missions légales ».
Selon les syndicats, la Sûreté est le seul département du SPF Justice se trouvant dans une situation financière catastrophique, mais apparemment personne ne s’émeut, en haut lieu, qu’une institution capitale dans le maintien de la sécurité soit confrontée à un manque de moyens.
Le budget de la Sûreté est rogné chaque année et les effectifs ne sont plus assez nombreux.
Avec l’engagement de la procédure de conciliation sociale, une réunion devra se tenir entre les ministres de la Justice et de l’Intérieur, l’administrateur général de la Sûreté et les organisations syndicales dans les sept jours ouvrables. Pour le moment, le grand patron Alain Winants se tait dans toutes les langues.
On sait que l’homme s’est retrouvé dernièrement sous les feux des critiques, suite aux fuites et aux révélations d’espionnage de mouvements politiques, dont le Vlaams Belang, au sein duquel officiait une taupe. La Sûreté de l’Etat est de surcroît confrontée à l’hostilité grandissante du monde politique qui voit en elle une institution opaque et inutile dans un pays apparemment »pacifié ».
En cette période troublée, de grande instabilité, il est plus qu’urgent de donner à la Sûreté les moyens dont elle a besoin pour assumer ses missions. L’islamisme menace et nous baissons la garde !
GREGOIRE BRUEL
Les services extérieurs de la Sûreté font face à un “manque criant de moyens qui compromet ses missions légales ».
Selon les syndicats, la Sûreté est le seul département du SPF Justice se trouvant dans une situation financière catastrophique, mais apparemment personne ne s’émeut, en haut lieu, qu’une institution capitale dans le maintien de la sécurité soit confrontée à un manque de moyens.
Le budget de la Sûreté est rogné chaque année et les effectifs ne sont plus assez nombreux.
Avec l’engagement de la procédure de conciliation sociale, une réunion devra se tenir entre les ministres de la Justice et de l’Intérieur, l’administrateur général de la Sûreté et les organisations syndicales dans les sept jours ouvrables. Pour le moment, le grand patron Alain Winants se tait dans toutes les langues.
On sait que l’homme s’est retrouvé dernièrement sous les feux des critiques, suite aux fuites et aux révélations d’espionnage de mouvements politiques, dont le Vlaams Belang, au sein duquel officiait une taupe. La Sûreté de l’Etat est de surcroît confrontée à l’hostilité grandissante du monde politique qui voit en elle une institution opaque et inutile dans un pays apparemment »pacifié ».
En cette période troublée, de grande instabilité, il est plus qu’urgent de donner à la Sûreté les moyens dont elle a besoin pour assumer ses missions. L’islamisme menace et nous baissons la garde !
GREGOIRE BRUEL
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