Augmenter les flux migratoires pour élargir l’assiette de cotisants à la sécu et aux pensions, une solution ? Oui, seulement en apparence, estime l’actuel n°2 de l’Itinera Institute et ex-chercheur à ING, Yvan Van de Cloot, dans une étude datant déjà de 2004 et sortie des vieux tiroirs par Le Peuple.
Entre 1996 et 2040, le nombre de personnes âgées de plus de 65 ans en Belgique devrait passer de 1,6 à 2,6 millions tandis que le nombre de mineurs d’âge régressera de 2,2 à 1,9 millions. Le « coefficient de dépendance démographique » (soit le rapport entre bénéficiaires et cotisants potentiels à la sécu) va donc s’aggraver en Belgique et encore plus en Flandre, estimait en 2004 Yvan van de Cloot.
Dans l’Union européenne, selon le PNUD (Programme des Nations-unies pour le Développement), il faudrait entre 1995 et 2050 un apport de 674 millions d’immigrés pour stabiliser ce coefficient de dépendance (soit autant que la population européenne actuelle !).
En Belgique, selon l’étude de Van de Cloot, pour maintenir la population belge constante, il faudrait 300.000 personnes qui immigrent d’ici à 2050 dont la moitié à partir de 2041. Pour maintenir le nombre d’actifs constants (les 15-64 ans), il en faudrait 1,1 million d’ici 2050, soit 30.000 par an entre 2015 et 2050.
Pour maintenir constant le nombre de personnes de plus de 65 ans divisé par la population totale, c’est pas moins de 6,6 millions d’immigrés qu’il faudrait d’ici 2050, si possible des immigrés de moins de 40 ans.
Enfin, pour stabiliser le coefficient de dépendance, il en faudrait 3,3 millions d’ici 2050 : 2,1 millions en Flandre, 1,1 million en Wallonie et 300.000 à Bruxelles.
Or, outre le fait que la Belgique n’est pas certaine de pouvoir « nourrir » 15 à 18 millions d’habitants, on ne fait que reporter le problème du vieillissement sur les générations futures puisque ces immigrés vieilliront à leur tour, estime le chercheur.
Sauver les pensions belges grâce à un afflux massif d’immigrés? Si l’on en croit cette étude réalisée à l’époque pour la banque ING, la réponse est non.
X.D.
Entre 1996 et 2040, le nombre de personnes âgées de plus de 65 ans en Belgique devrait passer de 1,6 à 2,6 millions tandis que le nombre de mineurs d’âge régressera de 2,2 à 1,9 millions. Le « coefficient de dépendance démographique » (soit le rapport entre bénéficiaires et cotisants potentiels à la sécu) va donc s’aggraver en Belgique et encore plus en Flandre, estimait en 2004 Yvan van de Cloot.
Dans l’Union européenne, selon le PNUD (Programme des Nations-unies pour le Développement), il faudrait entre 1995 et 2050 un apport de 674 millions d’immigrés pour stabiliser ce coefficient de dépendance (soit autant que la population européenne actuelle !).
En Belgique, selon l’étude de Van de Cloot, pour maintenir la population belge constante, il faudrait 300.000 personnes qui immigrent d’ici à 2050 dont la moitié à partir de 2041. Pour maintenir le nombre d’actifs constants (les 15-64 ans), il en faudrait 1,1 million d’ici 2050, soit 30.000 par an entre 2015 et 2050.
Pour maintenir constant le nombre de personnes de plus de 65 ans divisé par la population totale, c’est pas moins de 6,6 millions d’immigrés qu’il faudrait d’ici 2050, si possible des immigrés de moins de 40 ans.
Enfin, pour stabiliser le coefficient de dépendance, il en faudrait 3,3 millions d’ici 2050 : 2,1 millions en Flandre, 1,1 million en Wallonie et 300.000 à Bruxelles.
Or, outre le fait que la Belgique n’est pas certaine de pouvoir « nourrir » 15 à 18 millions d’habitants, on ne fait que reporter le problème du vieillissement sur les générations futures puisque ces immigrés vieilliront à leur tour, estime le chercheur.
Sauver les pensions belges grâce à un afflux massif d’immigrés? Si l’on en croit cette étude réalisée à l’époque pour la banque ING, la réponse est non.
X.D.
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