Barack Obama est sur la défensive après la mise en lumière de deux affaires : la mise sur écoute de l’agence de presse AP et les agissements du fisc américain qui vise spécifiquement des groupes conservateurs comme le Tea Party. « Je n’étais au courant de rien », se défend le président américain.
Barack Obama est dans une mauvaise passe. Deux dossiers viennent brouiller son deuxième mandat : le premier concerne la mise sur écoute de l’agence Associated Press, le deuxième est la révélation que le fisc ciblait spécifiquement les partis conservateurs comme le Tea Party. Le président américain a voulu s’est défendu avant de donner une conférence de presse dans la nuit.
« Elles peuvent mettre en danger les hommes et les femmes que j’ai envoyé sur le champ de bataille », ainsi que les agents de renseignement présents dans des pays étrangers, a remarqué le président. « Donc, je ne m’excuse pas, et je ne pense pas que les Américains s’attendraient à ce que je le fasse, d’être inquiet (de la dissémination) d’informations qui pourraient compromettre leurs missions ou les faire tuer ».
Il a toutefois reconnu qu’il était nécessaire de parvenir à un équilibre entre les impératifs de sécurité nationale et la défense de la liberté d’expression, l’une des pierres d’angle de la démocratie américaine. « Nous vivons aussi dans une démocratie où la liberté de la presse, la liberté d’expression et la libre circulation de l’information contribuent à me tenir pour responsable, contribuent à tenir l’Etat responsable, et contribuent au fonctionnement de notre démocratie », a remarqué le président.
Il a estimé que des projets de lois fédérales sur la protection des sources des journalistes, présentés la veille au Congrès par des élus alliés de son administration démocrate, pourraient permettre de parvenir à ce nécessaire « équilibre ».
« Je peux vous affirmer que je n’étais au courant de rien à propos de ce rapport de l’inspection générale des services fiscaux (qui a révélé les faits en question, ndlr) avant qu’il n’y ait des fuites dans la presse », a-t-il insisté.
Pour profiter d’un régime fiscal de non-imposition traditionnellement réservé aux associations caritatives, et qui leur permet de ne pas révéler le nom de leurs donateurs, de nombreux groupes conservateurs ont, à partir de 2009, déposé des demandes auprès de l’IRS. Les organisations politiques n’ont pas le droit d’en profiter, mais ces associations assurent, pour profiter de ce statut, vouloir « informer » le public sur la Constitution ou le budget.
Le fisc avait reconnu vendredi, en présentant ses excuses, que des dizaines d’entre elles avaient été sélectionnées pour un examen approfondi, alors que les groupes de gauche, beaucoup moins nombreux, ne semblent pas avoir fait l’objet du même ciblage.
Mercredi, M. Obama a annoncé le limogeage du chef par intérim du fisc à la suite de cette affaire. Son ministre de la Justice Eric Holder a de son côté annoncé une enquête pour déterminer si la loi avait été enfreinte. Le Congrès mène pour sa part des enquêtes parlementaires à ce sujet.
Barack Obama est dans une mauvaise passe. Deux dossiers viennent brouiller son deuxième mandat : le premier concerne la mise sur écoute de l’agence Associated Press, le deuxième est la révélation que le fisc ciblait spécifiquement les partis conservateurs comme le Tea Party. Le président américain a voulu s’est défendu avant de donner une conférence de presse dans la nuit.
Affaire AP : certaines fuites « peuvent mettre en danger des vies »
« Des fuites liées à des questions de sécurité nationale peuvent mettre en danger des vies humaines », a expliqué M. Obama, interpellé à ce sujet lors d’une conférence de presse avec son hôte le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan.« Elles peuvent mettre en danger les hommes et les femmes que j’ai envoyé sur le champ de bataille », ainsi que les agents de renseignement présents dans des pays étrangers, a remarqué le président. « Donc, je ne m’excuse pas, et je ne pense pas que les Américains s’attendraient à ce que je le fasse, d’être inquiet (de la dissémination) d’informations qui pourraient compromettre leurs missions ou les faire tuer ».
Il a toutefois reconnu qu’il était nécessaire de parvenir à un équilibre entre les impératifs de sécurité nationale et la défense de la liberté d’expression, l’une des pierres d’angle de la démocratie américaine. « Nous vivons aussi dans une démocratie où la liberté de la presse, la liberté d’expression et la libre circulation de l’information contribuent à me tenir pour responsable, contribuent à tenir l’Etat responsable, et contribuent au fonctionnement de notre démocratie », a remarqué le président.
Il a estimé que des projets de lois fédérales sur la protection des sources des journalistes, présentés la veille au Congrès par des élus alliés de son administration démocrate, pourraient permettre de parvenir à ce nécessaire « équilibre ».
Fisc : Obama affirme avoir appris l’affaire dans la presse
Barack Obama a assuré jeudi qu’il ne savait rien des agissements de fonctionnaires du fisc américain ciblant spécifiquement des groupes conservateurs avant que l’affaire ne soit révélée dans la presse la semaine dernière. « Je vous l’assure : à l’instant où je l’ai appris, j’ai mis toute mon énergie pour faire en sorte que ce problème soit réglé », a-t-il déclaré lors de la même conférence de presse avec le Premier ministre turc Erdogan.« Je peux vous affirmer que je n’étais au courant de rien à propos de ce rapport de l’inspection générale des services fiscaux (qui a révélé les faits en question, ndlr) avant qu’il n’y ait des fuites dans la presse », a-t-il insisté.
Pour profiter d’un régime fiscal de non-imposition traditionnellement réservé aux associations caritatives, et qui leur permet de ne pas révéler le nom de leurs donateurs, de nombreux groupes conservateurs ont, à partir de 2009, déposé des demandes auprès de l’IRS. Les organisations politiques n’ont pas le droit d’en profiter, mais ces associations assurent, pour profiter de ce statut, vouloir « informer » le public sur la Constitution ou le budget.
Le fisc avait reconnu vendredi, en présentant ses excuses, que des dizaines d’entre elles avaient été sélectionnées pour un examen approfondi, alors que les groupes de gauche, beaucoup moins nombreux, ne semblent pas avoir fait l’objet du même ciblage.
Mercredi, M. Obama a annoncé le limogeage du chef par intérim du fisc à la suite de cette affaire. Son ministre de la Justice Eric Holder a de son côté annoncé une enquête pour déterminer si la loi avait été enfreinte. Le Congrès mène pour sa part des enquêtes parlementaires à ce sujet.
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