Les chefs des Eglises chrétiennes de Jérusalem ont réclamé lundi la libération de deux évêques orthodoxes enlevés le mois dernier en Syrie, appelant à mettre fin au cycle de violences dans ce pays. Les deux prélats, Yohanna Ibrahim, chef du diocèse syriaque orthodoxe d’Alep (nord), et Boulos Yaziji, chef du diocèse grec orthodoxe de la ville, ont été kidnappés fin avril à Kafar Dael, près d’Alep. Aucune revendication n’a été formulée pour cet enlèvement mais des sources au sein de l’Eglise grecque orthodoxe, de même que le régime syrien, ont affirmé que les ravisseurs étaient des «jihadistes tchétchènes». Les chefs des Eglises à Jérusalem appellent «toutes les personnes impliquées dans le conflit à chercher la paix et la stabilité dans l’intérêt de tous les Syriens, et à mettre fin à ce cycle de violence et d’effusion de sang». Les chrétiens, qui constituent environ 5% de la population syrienne, sont particulièrement vulnérables dans le contexte d’anarchie favorisé par le conflit qui ensanglante le pays depuis mars 2011, selon des organisations de défense des droits de l’Homme. Le pape François et la communauté internationale ont demandé la libération des deux évêques orthodoxes.
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