Seul en langue française, j’ai écrit en septembre dernier que les crimes commis à Benghazi lors de l’attaque du consulat américain et les falsifications qui ont suivi de la part de l’ensemble de l’administration Obama et d’Obama lui-même constituaient un fait bien plus grave que l’affaire du Watergate, qui avait conduit Richard Nixon à la démission.
Dans une émission de France 24, j’avais employé l’expression américaine de « cover up », qui désigne la tentative d’étouffer un dossier sous le mensonge, et mon interlocutrice démocrate n’avait pas tenté de réfuter, tant elle semblait sûre que l’étouffement et le mensonge fonctionneraient.
L’étouffement et le mensonge ont fonctionné. Sur le coup.
Mitt Romney a catastrophiquement manqué l’occasion de démasquer les imposteurs. Barack Obama a été réélu. Les commissions d’enquête du Congrès ont semblé s’enliser. Elles n’en ont pas moins continué à travailler. Et ce mercredi, l’une de ces commissions va se réunir à nouveau, le House Oversight and Government Reform Committee. Elle va entendre trois personnes haut placées dans l’administration Obama, déterminées à dire toute la vérité, quoi qu’il puisse leur en coûter, et il leur en coûtera.
On peut s’attendre au minimum à apprendre d’une manière désormais indubitable que l’administration Obama et Obama lui-même savaient dès les deux premières heures de l’attaque, qu’il s’agissait d’une attaque terroriste organisée par al Qaida.
On apprendra de manière également indubitable que l’administration Obama et Obama lui-même disposaient de tous les moyens pour envoyer des secours armés à l’ambassadeur Stevens et aux autres personnes victimes de l’attaque et n’ont strictement rien fait.
On apprendra de manière tout aussi indubitable que les communiqués transmis à la presse ou transmis par le porte parole de la Maison Blanche, les paroles et les discours tenus par Hillary Clinton, Susan Rice, Leon Panetta et Barack Obama étaient falsificateurs.
On ne peut savoir à cette heure si Hillary Clinton sera tenue directement pour responsable ou si elle se défaussera sur Susan Rice ou quelqu’un d’autre. Si des éléments précis sont retenus contre elle, elle sera tenue directement pour responsable et sera dès lors mise en examen. Ce qui, pour le moins, réduira à néant ses possibilités de se présenter à l’élection présidentielle de 2016.
On ne peut savoir, sur le même mode, si Barack Obama sera tenu directement pour responsable ou se défaussera sur Leon Panetta ou quelqu’un d’autre. Si des éléments précis sont retenus contre lui, il sera tenu directement pour responsable, et une procédure d’empêchement pourra s’ouvrir.
Incriminer Hillary Clinton sera difficile, mais une telle incrimination est très envisageable.
Incriminer Barack Obama sera plus difficile encore, mais l’incrimination de Barack Obama est elle-même envisageable, et serait justifiée.
Si Barack Obama est appelé à témoigner, il devra se plier, le cas échéant, à la procédure. Il devra, entre autres, expliquer comment il a pu, sachant dès le soir de l’attaque qu’il s’agissait d’une attaque terroriste, décider de ne rien faire, se déconnecter de la Maison Blanche, et s’en aller mener sa campagne avec insouciance vers Las Vegas. Il devra aussi expliquer comment, deux semaines après l’attaque, il a pu continuer à tenir un discours frelaté, jusque dans l’enceinte des Nations Unies, alors qu’il y avait quatre personnes mortes à cause de lui, victimes de non assistance, de manquement au devoir et de haute trahison.
Si l’administration Obama et Obama lui-même étaient républicains, la cause serait entendue depuis longtemps, et tout ces gens sordides seraient en prison, dans le déshonneur et la déchéance.
L’administration Obama et Obama lui-même étant démocrates, ils peuvent jouir du soutien de tous les grands médias américains et peuvent espérer que le mur du silence et la diffamation des témoins parviendront à les sauver une fois de plus. C’est, dans les circonstances actuelles tout ce qui peut les sauver.
On peut souhaiter, au nom des valeurs fondatrices des Etats-Unis, et de tout ce qui a fait la grandeur de ce pays, que cela ne les sauve pas.
J’ai exposé dans mon livre Le désastre Obama* tout le mal que l’administration Obama et Obama lui-même ont fait aux Etats-Unis et au monde. Le livre est toujours disponible.
Il serait temps que le mal fait par l’administration Obama et Obama lui-même cesse.
Le plus tôt sera le mieux.
Je m’attends, bien sûr, à ce que personne dans les grands médias français ne parle de tout cela. Comme on dit en anglais : business as usual.
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