source JSSNews
Les forces de sécurité du dictateur syrien Bashar Assad ont tué la semaine dernière Husam al Murra, un chrétien syrien qui avait rejoint l’armée syrienne de libération, qui se battait en faveur de la démocratie dans son pays.
Assad est en colère contre les chrétiens de son pays parce que la plupart d’entre eux ont refusé de soutenir ses atrocités contre le peuple syrien. Il est également en colère contre eux parce que beaucoup de chrétiens ont joué un rôle majeur dans les travaux de secours et l’aide médicale apportée aux insurgés.
Au début de l’insurrection, le gouvernement Assad a forcé les dirigeants de la communauté chrétienne en Syrie à organiser des événements publics d’appui du régime. Les dirigeants ont été invités à affirmer leur fidélité à Assad et à condamner l’opposition comme un « groupe de terroristes soutenus par les sionistes et les États-Unis. »
Mais alors que les forces d’Assad ont intensifié leurs massacres et la répression du peuple, la plupart des chrétiens ont commencé à se lâcher et à dénoncer le régime, en particulier sur Facebook et les autres réseaux sociaux.
Le meurtre d’al Murra met en évidence la situation de plus en plus critique de la minorité chrétienne en Syrie, qui représentent moins de 10% de la population. C’est une minorité qui semble être prise entre le marteau et l’enclume: Assad est le persécuteur et le tueur de chrétien et, de l’autre côté, les chrétiens craignent une prise de pouvoir des islamistes pro-iraniens ou pro-saoudiens… Ce qui obligerait ces chrétiens à s’exiler aux Etats-Unis et en Europe.
Al Murra n’est pas le premier chrétien syrien à être tué par les forces de sécurité d’Assad depuis le début du soulèvement populaire il y a un an. Ces dernières semaines, plusieurs autres chrétiens ont été tués par balles dans différentes parties du pays. L’une des victimes était un prêtre de la ville de Hama, qui a été tué alors qu’il tentait de fournir une aide humanitaire et médicale aux personnes blessées par des tirs de l’armée syrienne. Selon un avocat chrétien à Damas, les forces de sécurité d’Assad ont également commencé à cibler les églises, les monastères et les écoles sous le prétexte qu’ils étaient utilisés comme cachettes pour les « bandes armées ».
Beaucoup de chrétiens ont cessé d’aller à l’église le dimanche, et quelques écoles chrétiennes ont été obligées de fermer, de peur d’être ciblés par les loyalistes d’Assad. Selon « Portes Ouvertes », un organisme international de soutien aux chrétiens persécutés dans le monde, plus de 80% des chrétiens ont fui la ville de Homs, où les combats sont les pires.
Le père Paolo Dall’Oglio,un prêtre italien qui a vécu en Syrie lors des deux dernières décennies a été invité à quitter le pays après avoir exprimé son soutien public à la lutte du peuple syrien pour la réforme et la démocratie.
le père Paolo
Le père Paolo, qui avait entrepris en 1984 de restaurer seul, avec ses mains, ce monastère du VIème siècle longtemps abandonné, qui en a fait un lieu internationalement reconnu de dialogue et de rencontre entre le christianisme et l’islam et qui y a créé la communauté "Al Khalil", a été sanctionné "pour son soutien à la révolution en Syrie". Les choses sont sans doute un peu moins simples. Avec sa sensibilité particulière, le religieux voulait surtout, comme l’écrivait le 2 octobre le journal La Croix, continuer de "croire à la possibilité d’une réconciliation nationale et invitait toutes les parties à faire le choix de la non-violence".
monastère Mar Moussa Al Habachi
« La plupart des chrétiens de Syrie sont contre ce régime meurtrier », a déclaré George Saba, un enseignant chrétien de Damas qui a fui vers la Jordanie il y a trois mois. «Les autorités syriennes ont essayé de forcer nos dirigeants à soutenir Assad en public. Aucun chrétien ne pourra jamais soutenir ces crimes odieux contre les femmes et les enfants. »
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Les forces de sécurité du dictateur syrien Bashar Assad ont tué la semaine dernière Husam al Murra, un chrétien syrien qui avait rejoint l’armée syrienne de libération, qui se battait en faveur de la démocratie dans son pays.
Assad est en colère contre les chrétiens de son pays parce que la plupart d’entre eux ont refusé de soutenir ses atrocités contre le peuple syrien. Il est également en colère contre eux parce que beaucoup de chrétiens ont joué un rôle majeur dans les travaux de secours et l’aide médicale apportée aux insurgés.
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Au début de l’insurrection, le gouvernement Assad a forcé les dirigeants de la communauté chrétienne en Syrie à organiser des événements publics d’appui du régime. Les dirigeants ont été invités à affirmer leur fidélité à Assad et à condamner l’opposition comme un « groupe de terroristes soutenus par les sionistes et les États-Unis. »
Mais alors que les forces d’Assad ont intensifié leurs massacres et la répression du peuple, la plupart des chrétiens ont commencé à se lâcher et à dénoncer le régime, en particulier sur Facebook et les autres réseaux sociaux.
Le meurtre d’al Murra met en évidence la situation de plus en plus critique de la minorité chrétienne en Syrie, qui représentent moins de 10% de la population. C’est une minorité qui semble être prise entre le marteau et l’enclume: Assad est le persécuteur et le tueur de chrétien et, de l’autre côté, les chrétiens craignent une prise de pouvoir des islamistes pro-iraniens ou pro-saoudiens… Ce qui obligerait ces chrétiens à s’exiler aux Etats-Unis et en Europe.
Al Murra n’est pas le premier chrétien syrien à être tué par les forces de sécurité d’Assad depuis le début du soulèvement populaire il y a un an. Ces dernières semaines, plusieurs autres chrétiens ont été tués par balles dans différentes parties du pays. L’une des victimes était un prêtre de la ville de Hama, qui a été tué alors qu’il tentait de fournir une aide humanitaire et médicale aux personnes blessées par des tirs de l’armée syrienne. Selon un avocat chrétien à Damas, les forces de sécurité d’Assad ont également commencé à cibler les églises, les monastères et les écoles sous le prétexte qu’ils étaient utilisés comme cachettes pour les « bandes armées ».
Beaucoup de chrétiens ont cessé d’aller à l’église le dimanche, et quelques écoles chrétiennes ont été obligées de fermer, de peur d’être ciblés par les loyalistes d’Assad. Selon « Portes Ouvertes », un organisme international de soutien aux chrétiens persécutés dans le monde, plus de 80% des chrétiens ont fui la ville de Homs, où les combats sont les pires.
Le père Paolo Dall’Oglio,un prêtre italien qui a vécu en Syrie lors des deux dernières décennies a été invité à quitter le pays après avoir exprimé son soutien public à la lutte du peuple syrien pour la réforme et la démocratie.
le père Paolo
Le père Paolo, qui avait entrepris en 1984 de restaurer seul, avec ses mains, ce monastère du VIème siècle longtemps abandonné, qui en a fait un lieu internationalement reconnu de dialogue et de rencontre entre le christianisme et l’islam et qui y a créé la communauté "Al Khalil", a été sanctionné "pour son soutien à la révolution en Syrie". Les choses sont sans doute un peu moins simples. Avec sa sensibilité particulière, le religieux voulait surtout, comme l’écrivait le 2 octobre le journal La Croix, continuer de "croire à la possibilité d’une réconciliation nationale et invitait toutes les parties à faire le choix de la non-violence".
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monastère Mar Moussa Al Habachi
« La plupart des chrétiens de Syrie sont contre ce régime meurtrier », a déclaré George Saba, un enseignant chrétien de Damas qui a fui vers la Jordanie il y a trois mois. «Les autorités syriennes ont essayé de forcer nos dirigeants à soutenir Assad en public. Aucun chrétien ne pourra jamais soutenir ces crimes odieux contre les femmes et les enfants. »
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