Tariq Ramadan se présente lui-même comme un obstacle à l'intégration des musulmans en France. Et "l'islamiste modéré" est assuré de trouver, auprès de l'extrême gauche et des Verts, les soutiens à son combat pour une "visibilité" politique de sa communauté.Tel est le bilan de ce week-end de Pâques, qui a empli les églises tandis que l'Union des organisations islamiques de France (UOIF) tenait son 29 e congrès au Bourget. C'est à cette occasion que le théologien suisse, estimant les siens agressés par les autorités françaises qui ont expulsé ou repoussé certains imams en raison de leurs propos antioccidentaux et antijuifs, a appelé à la "résistance", comme le note Le Figaro de ce lundi.
Aux 40.000 musulmans présents (hommes d'un côté, femmes voilées de l'autre), il leur a recommandé de "s'éloigner". "En France, il faut comprendre cela. Nous portons en dépôt un message : l'islam accepte toutes les cultures", a -t-il également déclaré en recommandant "un discours musulman sur les libertés, l'égalité", etc. Bref, à ceux qui douteraient de la réalité des revendications identitaires, Ramadan rappelle, en fait, la volonté des "islamistes modérés" de rejeter le modèle républicain français construit sur l'assimilation et l'unité de la nation, au profit d'un différentialisme conflictuel. Il est l'illustration du choc des cultures que recherche l'islam politique importé en Europe.
Ce discours de conquérant pyromane a ses alliés auprès de l'extrême gauche et des Verts, ces partis habités par une détestation du monde libre et, plus prosaïquement, par une quête des voix communautaristes. "La France de la VI e République que nous voulons n'est pas une nation occidentale, elle est une nation universaliste", a ainsi déclaré Jean-Luc Mélenchon, vendredi à Toulouse, selon le compte rendu du quotidien local La Dépêche. Ce lundi matin, sur Europe 1,Eva Joly a voulu voir une volonté d'exclusion dans le rappel de la laïcité par la République : "On ne peut pas se cacher derrière un principe laïc pour en réalité exclure et discriminer la communauté musulmane", a-t-elle déclaré en approuvant également une phrase de la candidate lutte Ouvrière, Nathalie Arthaud,comparant Gaza et les territoires palestiniens à "des camps de concentration à ciel ouvert", dont les Israéliens seraient donc les nouveaux nazis.
Abrégeons: la France doit-elle demeurer une nation aux racines chrétiennes ou doit-elle se transformer en pays multiculturel ? Il serait temps pour les candidats de se poser la question. Et de la poser plus directement encore au peuple lui-même...
Ce discours de conquérant pyromane a ses alliés auprès de l'extrême gauche et des Verts, ces partis habités par une détestation du monde libre et, plus prosaïquement, par une quête des voix communautaristes. "La France de la VI e République que nous voulons n'est pas une nation occidentale, elle est une nation universaliste", a ainsi déclaré Jean-Luc Mélenchon, vendredi à Toulouse, selon le compte rendu du quotidien local La Dépêche. Ce lundi matin, sur Europe 1,Eva Joly a voulu voir une volonté d'exclusion dans le rappel de la laïcité par la République : "On ne peut pas se cacher derrière un principe laïc pour en réalité exclure et discriminer la communauté musulmane", a-t-elle déclaré en approuvant également une phrase de la candidate lutte Ouvrière, Nathalie Arthaud,comparant Gaza et les territoires palestiniens à "des camps de concentration à ciel ouvert", dont les Israéliens seraient donc les nouveaux nazis.
Abrégeons: la France doit-elle demeurer une nation aux racines chrétiennes ou doit-elle se transformer en pays multiculturel ? Il serait temps pour les candidats de se poser la question. Et de la poser plus directement encore au peuple lui-même...
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