samedi 28 avril 2012

selon le « New York Times », HOLLANDE est « une couille molle », dixit Martine AUBRY

Décidément, cette campagne de second tour n’a pas fini de nous faire rigoler. Dommage que l’enjeu en soit néanmoins si sérieux.
 
Le célèbre journal U.S., The New York Times, plutôt classé à gauche de l’échiquier politique américain, a publié un article sur François Hollande. Comparé à un « pudding au caramel », le candidat socialiste est décrit comme « un personnage politique de seconde zone » dénué de charisme. Si les journalistes français étaient aussi lucides…
 
Le journaliste commence par dresser un portrait au vitriol de François Hollande « malgré un régime de pré-campagne », il « a l’air légèrement négligé » et ne fait toujours pas le poids. Reprenant la phrase de Martine Aubry, l’article explique qu’au sein même de son camp politique, Hollande est considéré comme une « couille molle ».


Le très sérieux New York Times revient ensuite sur le bilan politique ridicule de Hollande. Présent à l’élection grâce au prétendu viol de DSK, Hollande s’était même fait doubler par sa propre femme pour la course à la candidature de 2007. Homme politique depuis des décennies, Hollande « n’a jamais été responsable du moindre portefeuille ministériel », ce qui en fait un amateur. Pour le journaliste américain, il a uniquement ses chances grâce à la sarkophobie française. Hollande « n’a pas le cran » pour être un sérieux président.

Un bilan politique affligeant, un charisme d’andouillette, et pas un seul journaliste français pour soulever les évidences qui sautent à l’esprit du premier observateur objectif. Tout le monde sait que François Hollande n’est pas au niveau. Il n’est pas capable de prendre une décision, de dire, non, il n’a aucun charisme. Tout le monde sait également qu’il n’a aucune expérience politique, qu’il est incompétent sur les dossiers (pourquoi ni Mitterrand ni Jospin ne lui ont confié de ministère ?).

Pourtant, nos bons journalistes à la botte du Parti font comme si de rien n’était, n’interrogent pas le PS sur l’inexpérience de son dirigeant et sur ses échecs à répétition. Pourquoi Sarkozy est-il interrogé en permanence sur son bilan et François Hollande jamais ? Pourquoi nos journalistes font-ils semblant de ne pas voir ce qui saute aux yeux de tous les observateurs étrangers ?

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