Onze morts après des attaques au Nigeria dont une contre des fans de foot
Article.
JOS (Nigeria) - Onze personnes ont été tuées dans trois attaques séparées au Nigeria, dont un attentat à Jos (centre) visant des supporters de foot réunis lors de la rencontre Barcelone-Chelsea, ont rapporté mercredi des sources policières et officielle.
Neuf personnes ont été blessées et une tuée après l'explosion devant une salle où était retransmis le match de demi-finale Barcelone/Chelsea de la Ligue des champions.
Jusqu'à présent nous avons neuf blessés dans la bousculade qui a suivi l'explosion devant le centre de retransmission du match de football mardi soir, a déclaré à l'AFP Samuel Dabai, porte-parole de la police de l'Etat du Plateau, dont Jos est la capitale.
Un porte-parole militaire, le capitaine Markus Mdahyelya, a indiqué qu'un corps avait été découvert près du site mais il ne pouvait affirmer si ce décès était lié à l'explosion.
Mardi soir également, cinq personnes ont été tuées lors d'une attaque contre un village chrétien en périphérie de Jos. Des personnes appartenant au groupe ethnique haoussa-fulani (peul), musulman, étaient soupçonnées d'en être responsables.
Cinq personnes, dont deux enfants, ont été tuées vers 20H00 (19H00 GMT) hier (mardi) soir dans le village de Gwa-Rim, par de présumés bergers fulanis, a déclaré à l'AFP le porte-parole du gouvernement de l'Etat du Plateau, Pam Ayuba.
Les assaillants sont allés de maison en maison et ont abattu leurs victimes, a-t-il affirmé. L'attaque a également fait des blessés.
L'Etat central du Plateau est situé sur un axe sensible, à la rencontre du nord majoritairement musulman du Nigeria et de son sud à dominante chrétienne.
Des violences à caractère religieux, ethnique et économique y ont fait des milliers de morts lors de flambées de violence qui secouent régulièrement Jos et ses environs.
Ces derniers mois, les explosions de bombes se sont multipliées dans le centre du Nigeria, souvent attribuées au groupe islamiste Boko Haram. Ces extrémistes sont particulièrement actifs dans le nord-est du pays.
Lors d'une troisième attaque mardi soir, trois hommes armés ont abattu cinq personnes dans un bar de Damaturu, capitale de l'Etat de Yobe (nord-est), selon un témoin et un médecin.
Selon le témoin, un officier de police et un homme politique local figurent parmi les victimes.
La police n'a pu être jointe, mais un médecin de l'hôpital public de Damaturu a indiqué que cinq corps avaient été emmenés à la morgue mardi soir.
Cette attaque n'a pas été revendiquée mais un attentat à la bombe en janvier contre un autre bar de Damaturu, où plusieurs personnes ont été blessées, a été attribué à Boko Haram.
Le groupe a mené d'autres attaques dans l'Etat de Yobe, dont une série d'assauts coordonnés visant les forces de sécurité à Damaturu en novembre, qui ont fait jusqu'à 100 morts.
Boko Haram est tenu responsable d'attaques quasi quotidiennes avec des explosifs ou des armes à feu, le plus souvent dans le nord. Plus de 1.000 personnes ont été tuées depuis mi-2009 dans des violences attribuées au groupe.
Date: 25/04/2012
Source: AFP via Romandie.com
KANO (Nigeria) - Une attaque à la bombe et des tirs pendant un service religieux chrétien dans une université de Kano au nord du Nigeria ont fait environ vingt morts dimanche matin, a constaté un correspondant de l'AFP sur place.
Un reporter de l'AFP a vu six corps inanimés atteints par des balles prés de l'endroit où le service religieux avait lieu. Plus tard, il a vu une douzaine de corps derrière les locaux de l'Université mais n'a pas pu s'en approcher pour les décompter. Aucun bilan officiel n'a encore été diffusé.
La secte islamiste Boko Haram (qui signifie en langue haoussa: l'éducation occidentale est un péché) a mené de nombreuses attaques, essentiellement dans le nord du pays, qui ont fait plus de 1.000 morts depuis la mi-2009.
Jeudi, au moins neuf personnes, dont un kamikaze, ont été tuées dans la capitale, Abuja, et à Kaduna, une grande ville du nord, dans deux attentats visant pour la première fois des journaux de ce pays régulièrement secoué par des attaques meurtrières d'islamistes. Ces actions n'ont pas été revendiquées.
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JOS (Nigeria) - Onze personnes ont été tuées dans trois attaques séparées au Nigeria, dont un attentat à Jos (centre) visant des supporters de foot réunis lors de la rencontre Barcelone-Chelsea, ont rapporté mercredi des sources policières et officielle.
Neuf personnes ont été blessées et une tuée après l'explosion devant une salle où était retransmis le match de demi-finale Barcelone/Chelsea de la Ligue des champions.
Jusqu'à présent nous avons neuf blessés dans la bousculade qui a suivi l'explosion devant le centre de retransmission du match de football mardi soir, a déclaré à l'AFP Samuel Dabai, porte-parole de la police de l'Etat du Plateau, dont Jos est la capitale.
Un porte-parole militaire, le capitaine Markus Mdahyelya, a indiqué qu'un corps avait été découvert près du site mais il ne pouvait affirmer si ce décès était lié à l'explosion.
Mardi soir également, cinq personnes ont été tuées lors d'une attaque contre un village chrétien en périphérie de Jos. Des personnes appartenant au groupe ethnique haoussa-fulani (peul), musulman, étaient soupçonnées d'en être responsables.
Cinq personnes, dont deux enfants, ont été tuées vers 20H00 (19H00 GMT) hier (mardi) soir dans le village de Gwa-Rim, par de présumés bergers fulanis, a déclaré à l'AFP le porte-parole du gouvernement de l'Etat du Plateau, Pam Ayuba.
Les assaillants sont allés de maison en maison et ont abattu leurs victimes, a-t-il affirmé. L'attaque a également fait des blessés.
L'Etat central du Plateau est situé sur un axe sensible, à la rencontre du nord majoritairement musulman du Nigeria et de son sud à dominante chrétienne.
Des violences à caractère religieux, ethnique et économique y ont fait des milliers de morts lors de flambées de violence qui secouent régulièrement Jos et ses environs.
Ces derniers mois, les explosions de bombes se sont multipliées dans le centre du Nigeria, souvent attribuées au groupe islamiste Boko Haram. Ces extrémistes sont particulièrement actifs dans le nord-est du pays.
Lors d'une troisième attaque mardi soir, trois hommes armés ont abattu cinq personnes dans un bar de Damaturu, capitale de l'Etat de Yobe (nord-est), selon un témoin et un médecin.
Selon le témoin, un officier de police et un homme politique local figurent parmi les victimes.
La police n'a pu être jointe, mais un médecin de l'hôpital public de Damaturu a indiqué que cinq corps avaient été emmenés à la morgue mardi soir.
Cette attaque n'a pas été revendiquée mais un attentat à la bombe en janvier contre un autre bar de Damaturu, où plusieurs personnes ont été blessées, a été attribué à Boko Haram.
Le groupe a mené d'autres attaques dans l'Etat de Yobe, dont une série d'assauts coordonnés visant les forces de sécurité à Damaturu en novembre, qui ont fait jusqu'à 100 morts.
Boko Haram est tenu responsable d'attaques quasi quotidiennes avec des explosifs ou des armes à feu, le plus souvent dans le nord. Plus de 1.000 personnes ont été tuées depuis mi-2009 dans des violences attribuées au groupe.
Date: 25/04/2012
Source: AFP via Romandie.com
KANO (Nigeria) - Une attaque à la bombe et des tirs pendant un service religieux chrétien dans une université de Kano au nord du Nigeria ont fait environ vingt morts dimanche matin, a constaté un correspondant de l'AFP sur place.
Un reporter de l'AFP a vu six corps inanimés atteints par des balles prés de l'endroit où le service religieux avait lieu. Plus tard, il a vu une douzaine de corps derrière les locaux de l'Université mais n'a pas pu s'en approcher pour les décompter. Aucun bilan officiel n'a encore été diffusé.
La secte islamiste Boko Haram (qui signifie en langue haoussa: l'éducation occidentale est un péché) a mené de nombreuses attaques, essentiellement dans le nord du pays, qui ont fait plus de 1.000 morts depuis la mi-2009.
Jeudi, au moins neuf personnes, dont un kamikaze, ont été tuées dans la capitale, Abuja, et à Kaduna, une grande ville du nord, dans deux attentats visant pour la première fois des journaux de ce pays régulièrement secoué par des attaques meurtrières d'islamistes. Ces actions n'ont pas été revendiquées.
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