Deux
jours avant et la veille du scrutin du premier tour de l'élection
présidentielle, la presse avait savamment relayé l'échec du procès en
diffamation par Marine Le Pen contre Éva Joly.
Or,
un Communiqué
de Wallerand de Saint-Just, avocat de Marine Le Pen, indique que "La
Cour d’appel de Paris a rendu ce soir (27 avril) à 20h son arrêt dans le cadre
de la poursuite en diffamation intentée par Madame Marine Le Pen à Eva Joly. Infirmant
en cela un jugement tout à fait insuffisant, la Cour juge que les propos d’Eva
Joly sont clairement diffamatoires. Toutefois la Cour accorde à Eva Joly l’«
excuse » de la bonne foi compte-tenu, dit la Cour, de la période électorale et
du fait que l’émission était en direct… Mme Joly est donc bien une
diffamatrice, mais elle est excusée compte tenu des circonstances. Madame Marine
Le Pen formera un pourvoi en cassation contre cet arrêt : la violence des mots
utilisés, la brutalité des accusations, la comparaison insupportable faite avec
les socialistes corrompus du Pas-de-Calais auraient dû interdire à la Cour
d’accorder cette excuse de la bonne foi à une personne qui a été magistrat
pendant 30 ans et qui sait très bien ce qu’elle fait, tout du moins
l’espère-t-on."
À
ce jour, aucun journal n'a relayé cette décision de justice en demi-teinte. Eva
Joly, ancienne juge anti-corruption aurait-elle encore des amis bien placés ?
L'intégrité de l'ancienne candidate à la présidentielle s'en trouverait amoindrie
si tel était le cas.
Il
avait été noté la rapidité de la justice à traiter ce dossier à quelques jours
du premier tour, la décision d'appel favorable à Marine Le Pen, ayant été toute
aussi rapide, la question se pose pourquoi cette information n'intéresse pas
les médias.
À
quelques jours du deuxième tour, cela ferait sûrement désordre pour le candidat
socialiste ayant signé un accord avec la candidate de EELV...
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