Avec Hollande et Sarkozy, le débat d’hier soir a montré un affrontement quasi inconciliable entre deux mondes, le monde idéologique et le monde pragmatique.
Question bilan, on peut émettre des reproches sérieux à Nicolas Sarkozy dans sa gestion présidentielle antérieure des dossiers brûlants, souligner ses insuffisances ou ses légèretés ; il n’empêche, François Hollande par son inexpérience verbeuse ne faisait pas le poids, et il semblait s’abriter nerveusement derrière la récitation du catéchisme socialiste, avec une déconnexion impressionnante des réalités actuelles de la France, de l’Europe et du monde, crispé dans une obstination démagogique désuète.
A priori, manifester un idéal serait plutôt une bonne chose en politique, mais là, le hiatus entre le discours idéologique de Hollande et le langage gestionnaire de Sarkozy était criant.
Je ne suis pas citoyen hexagonal, donc pas électeur, mais si je l’étais, je voterais dimanche pour le moins inconsistant des deux, et pour la sauvegarde de valeurs sociétales essentielles, je voterais Sarkozy sans hésiter.
Ca me rassure je ne suis pas le seul à penser de cette façon.
Reproduction autorisée, et même vivement encouragée, avec la mention suivante et impérativement le lien html ci dessous :
© Abbé Alain René Arbez pour www.Dreuz.info
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire