samedi 1 juin 2013

Cent mille chrétiens exterminés chaque année pour leur foi

Syrian Christians pray at special mass held to support Lebanon at Lady of Damascus Catholic Church
Chrétiennes Syriennes – L’Europe n’accueille que les réfugiés syriens musulmans.
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 The réd en chef –- Cent mille chrétiens sont exterminés chaque année à cause de leur foi. Le chiffre vient d’être confirmé par Mgr Silvano Tomasi – observateur permanent du Saint-Siège auprès du bureau européen de l’ONU et des autres organisations internationales basées à Genève – lors de la 23e session du dialogue interactif entre les membres du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU et la Haute Commissaire de l’ONU aux Droits de l’Homme.
A ce nombre de morts s’ajoute bien d’autres plaies. Les chrétiens, dénonce Mgr Silvano Tomasi, sont contraints de tout quitter et de supporter la destruction de leurs lieux de prière. Ils subissent les viols. Ils subissent les enlèvements de leurs chefs comme récemment en Syrie avec les deux évêques orthodoxes. Le Proche-Orient, l’Afrique et l’Asie sont les régions ou les continents où se sont déroulées le plus de violations contre la liberté religieuse.
Elles sont le fruit du sectarisme, de l’intolérance, du terrorisme et de lois d’exclusion, a expliqué le représentant du Saint-Siège. L’Europe, territoire où la présence chrétienne fait partie intégrante de la société, n’est pas épargnée. Une tendance émerge qui tend à marginaliser le christianisme dans la vie publique, à en ignorer l’apport historique et social et même à restreindre les capacités des communautés de foi à mener leurs œuvres sociales, a ajouté Mgr Silvano Tomasi.
Entre 2003 et 2010, les agressions et actes de terrorisme contre des Chrétiens ont augmenté de plus de 300% en Afrique, au Moyen Orient et en Asie (essentiellement dans des Etats musulmans) et 70 % de la population mondiale vit dans des pays où la liberté religieuse est entravée. C’est ce qu’avait déjà déclaré, en mars 2012, Mgr Silvano Tomasi, au siège européen de l’ONU à Genève, durant la XIX session ordinaire du Conseil des Droits de l’homme.
Mgr Silvano Tomasi avait également rappelé que « les croissantes mesures restrictives à l’encontre des religions intéressent 2,2 milliards de personnes. Les personnes touchées ont généralement perdu leur protection légale, sont soumises à des mesures injustes de la part de l’Etat ou bien devenues victimes de la violence fanatique ».
En clair, il n’y a toujours pas de réciprocité en matière de liberté religieuse. L’Europe en général et la France en particulier, malgré la laïcité, font de plus en plus de concessions à l’islam. L’Europe, notamment la France, exigent toujours plus de « laïcité » de la part des Juifs et des Chrétiens, tout en accordant toujours plus de « droits » aux musulmans.
Alors qu’en terre d’islam, la situation des non-musulmans, notamment celle des Chrétiens, est de plus en plus désastreuse (quant aux Juifs en terre d’islam, ils ont été dépouillés de tous leurs biens et chassés, expulsés, déportés).
Concernant le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU et la Haute Commissaire de l’ONU aux Droits de l’Homme, ils sont généralement dominés par les Etats membres de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI). De ce fait, le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU a tendance à faire une fixation obsessionnelle sur Israël, pourtant Etat libre et démocratique, contrairement à tous ses voisins.
Quant à l’administration vaticane, elle privilégie ses bonnes relations avec l’Organisation de la Coopération Islamique au détriment d’une défense claire et nette des chrétiens en terre d’islam. Vu sous cet angle, les prises de positions de Mgr Silvano Tomasi sont plutôt courageuses.

 Michel Garroté www.dreuz.info
ONU-OCI
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