vendredi 23 octobre 2015

Ces djihadistes de retour en Belgique et en France

La Direction des affaires criminelles et des grâces (DACG) a récemment alerté les magistrats antiterroristes au sujet des retours récents de djihadistes « français », ces derniers pouvant être « potentiellement autorisés » par l’État islamique et « porteurs de projets terroristes ».
Dans une note intitulée « Recrutement, parcours et activités des combattants français », la DACG révèle la vie quotidienne sur place de ces djihadistes ayant fait le choix de quitter la France pour se battre en Syrie.
La DACG retrace une « journée type » dans ces camps : lever à 5 h 30 pour la prière, entraînement physique (course à pied, pompes, parcours du combattant), formation militaire (tirs à la kalachnikov, maniement de lance-roquettes et de grenades), conditionnement psychologique (résistance à la faim et au froid), cours de religion et tours de garde la nuit. À l’issue de cette formation, les combattants sont regroupés dans des katibas — ou bataillons — par affinités linguistiques. Ce mode d’organisation aurait conduit des francophones (Français et Belges) à fonctionner en bandes fermées et à exporter une ambiance de cité en Syrie, selon le témoignage d’un ancien djihadiste.
La DACG explique également qu’un certain nombre de « Français » ont participé à des exactions : décapitations, flagellations et défenestrations… Et dire qu’ils sont de retour en France…


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire