mardi 27 décembre 2016

Belgique : un fonctionnaire de l’Otan enquêtant sur le financement du terrorisme retrouvé « suicidé »

Un cadre de l’Otan travaillant au quartier général de l’alliance atlantique a été retrouvé mort suite à ce qui ressemble à un assassinat maquillé en suicide. Fait troublant, la victime, Yves Chandelon, travaillait notamment sur le financement du terrorisme.
Le journal belge La Meuse revient sur les circonstances du drame :
Vendredi matin, près d’Andenne, le corps sans vie d’Yves Chandelon (62 ans) était découvert dans sa voiture. Il était mort d’une balle dans la tête et tenait encore l’arme dans sa main droite. Tout porte à croire que ce haut fonctionnaire de l’Otan s’est suicidé. Mais la famille et ses amis n’y croient pas du tout !
 « Les constatations révèlent qu’il est mort d’une balle dans la tête tirée par une arme à bout touchant qu’il tenait toujours dans sa main droite », explique un ami de la famille. « Or, Yves Chandelon était… gaucher ! Et lorsqu’on se suicide à bout touchant, le choc fait que l’arme ne reste pas dans la main. Ça a tout l’air d’un meurtre qu’on a voulu déguiser en suicide. »
Ces doutes sont corroborés par des confidences de la victime auprès de ses proches.
7sur7.be :
Mais l’homme se sentait menacé. Comme il l’avait évoqué à son entourage, il pensait avoir été suivi et avait déjà reçu des appels « étranges ». Au sein de l’OTAN, ce sexagénaire exerçait la fonction d’auditeur général qui l’amenait à traiter des dossiers liés au blanchiment d’argent et au financement du terrorisme. Un profil susceptible d’exposer Chandelon au danger.
Le soutien aux djihadistes en Irak et en Syrie par différents états n’est plus un secret. En Syrie, des documents de la CIA déclassifiés indiquent que le gouvernement français a, avec d’autres, soutenu l’émergence de l’Etat Islamique dans l’est du pays.
Lors de l’intervention russe en Syrie, en septembre 2015, des révélations très détaillées ont été faites au sujet des liens du gouvernement turc avec les divers groupes djihadistes, y compris avec l’État Islamique. La Turquie, membre de l’Otan, peut être – parmi d’autres – extrêmement soucieuse de révélations sur son soutien aux forces djihadistes.
En plus d’accueillir la capitale de l’UE et le quartier général de l’Otan, la Belgique est aussi une des principales bases arrières djihadistes en Europe de l’Ouest.

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