mardi 27 décembre 2011

Le Parti de Geert Wilders exhorte à un réexamen de la qualité de la Turquie comme membre de l’OTAN


Le Parti de la Liberté de l’homme politique hollandais Geert Wilders exhorte l’OTAN à reconsidérer la participation de la Turquie comme membre à part entière  de l’alliance.

Geert Wilders, chef du Parti, et son expert pour le Moyen-Orient, l’adjoint Wim Korteoeven, ont accusé la Turquie d’abandonner ses alliés – Israël, plus tôt cette année, et aujourd’hui, la France.

La Turquie a restreint ses relations diplomatiques et militaires avec la France, la semaine dernière, dans le cadre de la réaction de l’actuel gouvernement turc,  au sujet de la résolution parlementaire française, concernant le massacre des Chrétiens arméniens en 1915, sous l’Empire Ottoman. L’Empire a précédé l’Etat laïc moderne turc, fondé en 1923, et les Français ont sanctionné la négation de l’Etat que ces évènements représentaient un génocide punissable de compensations financières.


La France est un membre dominant de l’alliance militaire de l’OTAN, tout comme la Hollande.


Kortenoeven, spécialiste de premier plan des questions du Moyen-Orient et auteur de plusieurs ouvrages sur la région, a déclaré au Jérusalem Post, que, puisque la Turquie a une histoire récente, mais dérangeante, qui la conduit à abandonner ses alliés, cela pourrait constituer une erreur fatale de lui faire confiance en lui accordant l’hébergement du nouveau système de défense européo-occidental contre les exactions nucléaires des Etats-voyous, comme l’Iran et le Pakistan. Les députés néerlandais ont demandé à ce que l’on reconsidère l’idée d’installer le bouclier anti-missiles en Turquie.

Le porte-parole du Parti pour les affaires militaires, Marcial Hernandez, a également posé des questions aux ministères, concernant la fiabilité de la Turquie en tant que partenaire de l’OTAN.

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