lundi 9 octobre 2017

Las Vegas : les revendications de l’EI sont-elles une fanfaronnade ?

Avant de développer le sujet, j’aimerais exprimer toute ma sympathie aux familles des victimes et aux blessés de cette rage meurtrière qui ensanglanta Las Vegas.
Que Dieu leur vienne en aide et apaise leur chagrin! Puissent ceux dont la vie a été brutalement fauchée reposer désormais en paix. Je partage la douleur du peuple américain et de son président en cette triste circonstance, qui endeuille à nouveau les USA et je suis profondément révoltée par les réactions des gauchistes, qui à l’instar des musulmans, se réjouissent de la mort d’innocents, tellement leur haine de Donald Trump les aveugle. Que des Américains puissent exulter de la mort de leurs compatriotes me sidère et m’attriste, car jamais je n’aurais cru cela possible.
Rosaly
Las Vegas et ses casinos étaient dans le collimateur du terrorisme islamique depuis août 2014 et derrière la figure apparemment anonyme de Stephen Paddock se cacherait un converti à l’islam, passé à l’action après la diffusion audio d’un message du calife Al Baghdadi (revenu d’entre les morts pour la énième fois) invitant ses « soldats » à frapper les ennemis de l’EI.
L’hypothèse –aussi incroyable qu’elle puisse paraître– énergiquement démentie par la CIA et le FBI, plombe une Amérique déjà confuse et sous le choc de l’horreur.
«Site Intelligence Group», spécialisé dans la surveillance des sites liés au terrorisme islamique, a identifié le communiqué en arabe d’Amaq, l’agence de presse de l’EI, dans lequel ce dernier revendique le massacre de Las Vegas, l’attribuant à Paddock, devenu «soldat du Califat» sous le nom de Abu Abd Abdulbar al-Ameriki
Encore plus sensationnel est l’insolite communiqué d’Amaq– diffusé alors que la police, le FBI, la CIA tâtonnent encore dans le brouillard– précisant que derrière le personnage anonyme du tueur de 64 ans ne se dissimulerait pas le paranoïaque habituel, amoureux des armes et rempli de rage contre la Société, mais un pieux converti à l’islam, devenu un implacable loup solitaire.
Dans les heures qui suivirent le massacre, ce communiqué et cette précision furent diffusés en anglais, en espagnol et en français par Amaq, comme pour confirmer leur validité et leur authenticité, suivis par un avertissement: «celui qui doute de nos déclarations pourrait bien le regretter très vite.» Et aux communiqués, s’ajoute une photo de militants du califat, publiée par de nombreux sites djihadistes, accompagnée d’une inscription: «Cours Amérique, l’EI arrive.»
A ce stade, il est inévitable de se poser la question suivante :
si Abu Bakr Al –Baghdadi et ses fidèles sont réellement parvenus à recruter le retraité Paddock et à le transformer en l’un de leurs adeptes (une véritable machine à tuer) le guidant dans la préparation du massacre de Las Vegas, l’EI aura réussi, après Paris et Bruxelles, l’un de ses attentats les plus sanglants aux USA, après les tueries de San Bernardino en décembre 2015 (22 victimes) et d’Orlando en juin 2016 (49 victimes).
Par contre, si la revendication de l’EI n’est qu’une fanfaronnade, cela signifierait que le groupe terroriste islamiste est vraiment à bout de souffle, obligé de mettre en jeu ce qui lui reste encore de crédibilité, afin de donner l’illusion d’être toujours puissant et capable d’agir.
Il est difficile pour l’instant de parier sur l’une ou l’autre des hypothèses. Toutefois, les précédents et les concomitances, susceptibles de corroborer la thèse d’une revendication authentique ne manquent pas.
En août 2014, par exemple, la revue Aqap (Al-Qaïda dans la péninsule arabique, la branche yéménite d’Al-Qaïda) intitulée « Palestine, trahison d’une conscience coupable » publia une liste d’objectifs américains à atteindre et invita ses « loups solitaires » à utiliser des voitures remplies d’explosifs pour frapper Las Vegas et ses casinos.
L’instrument qui sema la mort à Las Vegas dimanche était certainement différent, mais tout aussi létal.
Et à renforcer l’hypothèse d’une opération inspirée par l’EI s’ajoute le scénario global. Le massacre de Las Vegas s’est produit 4 jours, après la diffusion sur le Web, d’un message audio particulier (le second depuis le début du siège de Mossoul) au cours duquel le calife se moque des Américains et invite ses mercenaires à frapper les USA, l’Europe et la Russie. Dès lors, ce ne serait pas un hasard si le communiqué d’Amaq parle « d’un soldat de l’EI » passé à l’action « en réponse à la demande du calife de frapper les pays de la coalition.
Toujours dans ce contexte, la boucherie de Las Vegas a suivi les attaques de Marseille et d’Edmonton au Canada, perpétrées par deux autres “ loups solitaires ” inspirés par la propagande de l’EI.
L’arrivée de Paddock au Mandalay Bay Hotel de Las Vegas jeudi dernier pourrait être lié à la diffusion du message audio d’Al Baghdadi.
Historiquement, l’EI n’a jamais menti, du moins quand il s’agit d’une attaque djihadiste.
Grame Wood, un expert de l’EI, a déclaré dans “ The Atlantic ” :
“ l’idée que l’État islamique scrute les informations à la recherche de massacres de masse, pour envoyer par la suite des communiqués de presse afin de s’en attribuer la ‘ gloire ’, est totalement fausse. Ceux qui prétendent que l’EI a pour habitude de revendiquer les attaques commises par d’autres groupes islamistes ne disposent d’aucun exemple antérieur concret pour corroborer leur affirmation.
L’EI ne revendique pas les catastrophes naturelles, contrairement à ce que laissent ridiculement entendre certains. Ses partisans se réjouissent entre eux, quand un pays occidental est frappé par un ouragan ou un tremblement de terre et remercient Allah, mais ils réservent leurs médias officiels pour diffuser leurs appels à passer à l’acte. ”
Si tel était le cas, l’Amérique de Donald Trump serait confrontée à une nouvelle phase de la guerre contre le terrorisme. Une phase destinée à se prolonger bien au-delà de la chute de Raqqa en Syrie et celle des dernières enclaves de l’EI en Irak du Nord.
Mais l’Amérique n’est pas la seule face au défi terroriste islamiste, l’Europe, le Canada et l’Australie font également partie des cibles de l’EI. Bien qu’affaibli, l’EI ne cesse d’être toxique, mortellement dangereux pour l’Occident. Il possède une arme redoutable, contre laquelle il sera difficile de lutter, si les gouvernements occidentaux persistent dans leur refus de nommer l’Ennemi et de reconnaître que l’islam a déclaré la guerre à l’Occident.
Le retour en Occident de milliers de djihadistes, aguerris à la guerre, habitués à torturer, à égorger, à décapiter, nourris à une haine violente des Occidentaux, est la “ botte secrète ” de l’EI pour continuer sa lutte et prendre sa revanche. Il dispose en outre d’une armée de volontaires, au sein même de nos pays, qu’il suffira de réveiller au bon moment.
Pendant ce temps, nos dirigeants réfléchissent angéliquement à la manière de réinsérer les mercenaires égorgeurs de l’EI, de retour au bercail si haï, dans nos Sociétés ! Le souci de leur bien-être prime sur celui de la sécurité des citoyens européens.
Chouchouter un ennemi potentiel, quoi de plus normal pour ces grands humanistes gauchistes, si prompts à verser une larme et à débiter l’éternel discours compassionnel hypocrite à l’égard des victimes des islamistes après chaque attentat au nom d’Allah, tout en défendant la secte, source première d’inspiration des djihadistes, semeurs de mort et de souffrances.
“ Habituez-vous à vivre avec la terreur islamiste, à pleurer vos morts, à accepter la censure, la réduction de vos libertés ” tel est le message délivré par nos irresponsables au pouvoir, après chaque attaque islamiste. C’est leur façon de lutter contre le terrorisme islamiste… capituler devant l’ennemi !
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Rosaly 
Source : “ Proclami web e conversione. Ma la rivendicazione è un giallo. ” (Il Giornale.it) (traduit et adapté par Rosaly)

Le suicide est interdit en Islam…sauf s’il peut être réifié au sein de la dialectique du djihad ; Si c’est pour cette « bonne cause », alors le djihadiste devient shahid/martyr au nom de la cause de l’Islam, laquelle est plus grande que celle de sauvegarder sa vie.
Dans le cas des djihadistes c’est un « sacrifice » motivé par la conviction que ce « sacrifice de leur vie » leur ouvre la porte du Paradis et de tout ce que le Coran promet à ces personnes qui « sacrifient » leur vie pour le djihad. C’est non pas un acte de désespoir… mais un acte de fanatisme. Le Coran les appelle donc des « martyrs », pour tenter une fois de plus de se calquer sur ce qu’étaient les martyrs chrétiens qui sacrifiaient leur vie en refus de renoncer à leur foi. On voit donc que là encore, comme dans bien d’autres aspect, l’Islam tente de se faire passer pour une religion alors qu’elle ne l’est aucunement.
Donner sa vie pour une cause n’est en aucune manière un suicide. Rappelez-vous aussi les pompiers, les policiers, les militaires, qui parfois dans certaines situations savent que ce qu’ils vont faire dans quelques minutes va inexorablement les tuer… mais va sauver une personne ou plusieurs personnes. On ne peut en aucune façon appeler cela un suicide. C’est bien un « don de soi » pour une cause. Et cela peut arriver aussi, bien entendu à toute personne altruiste, que ce soit pour des membres de sa propre famille… et parfois pour des inconnus. On a même vu des gens risquer leur vie (et parfois être tués dans l’action) pour sauver des animaux. Là encore il ne s’agit absolument pas de suicide, il s’agit bien d’un « sacrifice de soi ».
Les djihadistes qui savent qu’ils vont être tués dans l’action ne sont donc pas des gens qui commettent un acte de suicide puisqu’ils n’abandonnent rien, bien au contraire… ils donnent leur vie pour une cause (diabolique) et en ayant la certitude qu’après leur mort ils auront droit à ce « paradis aux 72 vierges et d’innombrables éphèbes et le vin, le miel, etc. pour l’éternité… que leur promet le texte débile du Coran. C’est à ce titre (donner sa vie pour la cause) qu’ils sont appelés des martyrs. En revanche le suicide proprement dit (mettre fin à sa vie dans un acte de désespoir) ferme définitivement ces « portes du paradis » puisque mettre fin à sa vie dans un acte de désespoir signifie ne plus croire que « Allah est miséricordieux ».
Souvenez-vous aussi que ce dernier point est lui aussi calqué sur l’interdiction du suicide chez les juifs et les chrétiens pour les mêmes raisons (mais cette fois-ci dans la lumière du vrai Dieu).
Chez les bouddhistes et les taoïstes il n’y a pas d’interdiction du suicide puisque le bouddhisme et le taoïste ne sont pas au sens propre une religion mais une façon de voir le monde qui est compatible avec l’adhésion à n’importe quelle religion (et même avec la possibilité d’être athée ou agnostique), il n’y a donc pas d’interdiction du suicide chez les bouddhistes et les taoïstes mais le suicide y est néanmoins très mal vu car il signifie que la personne qui commet cet acte de désespoir et d’abandon définitif non seulement rate une occasion de progresser spirituellement mais a probablement même régressé sur le chemin spirituel.

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