jeudi 20 décembre 2012

La … nouvelle politique étrangère de Russie

géopolitique de la Russie
La voix de la Russie (1) en langue française, publie une éclairante rubrique sur la nouvelle politique étrangère de la Russie, dont chacun, particulièrement en Europe, devrait se soucier. Extraits.
La presse russe a pris connaissance du projet de la politique étrangère de Russie, que le président avait demandé d’élaborer dès son investiture le 7 mai.
Dans sa conception, il est dit que l’axe principal des efforts diplomatiques de la Russie pour les années à venir sera le développement des relations avec les pays de l’ancienne URSS.
L’idée centrale de Vladimir Poutine en politique étrangère, est celle-ci :
La Russie construit ses relations internationales dans une atmosphère instable, et elle sera prise au sérieux seulement si elle est forte et puissante.
Le président Poutine croit qu’un des postulats principal, c’est l’indivisibilité de la sécurité pour tous les Etats, et l’inadmissibilité d’un recours hypertrophié à la force. Pour lui, le non-respect des principes de base du droit international amène à la déstabilisation des relations entre les Etats.
 
Dans ces conditions, il réserve à la Russie, dotée d’un potentiel géopolitique unique, un rôle stabilisant dans la politique étrangère et l’économie globale.
« Moscou est prêt à continuer à participer activement à l’évolution des groupements comme l’OCS, le BRICS, la CEI et l’OTSC. La priorité absolue de la politique étrangère, c’est l’intégration dans l’espace post soviétique », croit le politologue Pavel Daniline.
« Nous avons appris dans le message du président au parlement que le rôle de la CEI et des pays de l’espace post soviétique grandira largement. Dans la conception, on en parle en détail. Je crois que des initiatives intégrationnistes se multiplieront. Et on donnera un feu vert maximal aux relations entre la Russie et le Kazakhstan, la Biélorussie. Il s’agit avant tout de l’intégration économique. Les pays qui s’engageront dans cette voie, auront différents avantages, politiques, entre autres », ajoute Daniline.
L’intégration avec les Etats de l’espace post soviétique n’exclue pas les relations étroites avec d’autres gros acteurs – les pays de l’Asie-Pacifique, de l’Amérique Latine, de l’Afrique et de l’UE.
Le président Poutine écrivait à ce propos : « La Russie est une partie inaliénable de la Grande Europe, de la civilisation européenne. Nos citoyens s’identifient aux Européens. La situation en UE ne nous est pas indifférente ».
Voilà pourquoi, dans sa conception, «la ligne européenne » est devenue une de ses lignes prioritaires. L’objectif est d’introduire un système sans visas et de favoriser le développement du partenariat d’affaires, énergétique, entre autres.
Les russes s’expriment beaucoup par ellipses, et il convient d’appliquer ce filtre.
Le monde, comme la nature, a horreur du vide, et le retrait de la scène mondiale voulu par les américains a ouvert des appétits qui plairont beaucoup aux dirigeants non élus de l’Union Européenne.
 © Jean-Patrick Grumberg pour www.Dreuz.info
 
Il n’y a rien à craindre de l’Union Douanière entre la Russie, le Kazakhstan et la Biélorrusie. Le Kazakhstan et la Biélorussie devraient plutôt, eux, s’inquiéter. Russie et Kazakhstan sont des géants aux pieds d’argile. Le pétrole et le gaz ne résolvent pas tous les problèmes. Par contre, ce qui est plus inquiétant, c’est la suppression des visas et des partenariats d’affaires, si cela devait se concrétiser. Vu la culture sociale et économique de nos dirigeants et de nos populants qui s’apparente plus à de l’analphabétisme crasse, il est clair que l’UE est mure comme un gros khaki pour se faire avoir. Ce n’est pas la Russie qui m’inquiète et qu’il faut craindre en tant que grand pays. Ce sont les exécrables dirigeants élus ET non-élus de la Vieille Europe. Ils n’ont aucune idée de l’hilarité qu’ils provoquent dans le reste du monde tellement ils sont bêtes, voire fous à lier, à quelques rares exceptions près. En plus bêtes qu’eux, il y a bien Chavez, les deux Castro et quelques roitelets africains. Des idiots utiles. Mais les autres, ce sont de vrais menaces pour l’Europe. Regardez la carte, du Maghreb à Vladivostok en passant par l’Oural.
Poutine a bien raison.
L’Europe construite à marche forcée sur un mélange de frontières ouvertes et de tout-état, à coup de dogme socialo-keynésien, est destinée à exploser. Il en résultera une gravissime crise économique au milieu de laquelle la Russie peut devenir le véritable patron.
Et plutôt la Russie qu’Erdogan et ses successeurs. La Russie est européenne, en partie, les envahisseurs venus d’Asie Centrale de l’espace grec et kurde ne le sont pas du tout.
Et je trouve dommageable le désinvestissement de l’Amérique en Europe, même si j’approuve le retour au bercail européen de la Russie !

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