mardi 25 février 2014

Nouvelle-Calédonie : l’indépendance à marche forcée

On reconnaît les crétins à ce qu’ils ne renoncent jamais à leurs obsessions. 2014 est l’an I du projet de relance du processus d’indépendance de la Nouvelle-Calédonie (un de ces confettis de l’Histoire que la gauche affecte de mépriser). Relire mon article du 30 octobre 2013.
Le grand bal du « lâchez-tout » se poursuit au ravissement des idéologues du détricotage du pays. Cette fois-ci, c’est en s’appuyant sur les partis indépendantistes que le FLNKS veut modifier la liste électorale en déclarant que 6.720 des personnes inscrites (sur 100.000 environ) doivent être radiées, afin de ne pas pouvoir voter aux prochaines élections provinciales en mai 2014. Cela en vertu d’un « corps électoral figé », ou « gelé », ne comprenant que les seules personnes présentes en Nouvelle-Calédonie avant le 6 novembre 1998.
Cette clause est en complète rupture avec les accords de Nouméa de 1998 (sous Jospin), prévoyant de repousser jusqu’en 2014 un référendum sur l’indépendance, puis autant de fois que nécessaire jusqu’en 2018 si le non persistait à l’emporter.
C’est contraire à la Constitution française, une rupture du principe d’égalité devant le suffrage et une amputation de la souveraineté du peuple, mais le régime s’en fiche !
Les indépendantistes viennent donc d’obtenir du Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, l’autorisation d’une demande auprès de l’ONU pour diligenter une mission qui constituerait une atteinte grave à la souveraineté de la France : le président du congrès de Nouvelle-Calédonie vient en effet de confirmer que « l’État a donné son accord pour qu’une mission du Comité spécial des 24 des Nations unies vienne en Nouvelle-Calédonie avant le scrutin provincial du 11 mai prochain » pour superviser la régularité du processus d’exclusion d’une partie du corps électoral en Nouvelle-Calédonie.
En clair, comme dans une république bananière combinarde quelconque, l’ONU viendra (viendrait ?) contrôler chez nous le « bon » déroulement de l’apurement des listes électorales afin qu’elles le soient conformément aux vœux des socialistes et du FLNKS. Cette scandaleuse compromission démontre que le gouvernement socialiste s’inscrit clairement dans un abandon progressif de cette terre française.
 

Retraité de l'industrie

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