vendredi 21 octobre 2016

De quoi ont peur les politiques et les journalistes européens?

L’invraisemblable campagne de presse conduite en France, au nom de la liberté d’expression, contre tous ceux qui se sont interrogés sur les attentats de janvier à Paris s’est progressivement étendue à tous les pays de l’Otan. Désormais, l’esprit critique est susceptible de devenir un délit et de conduire en prison.
D’où vient l’inquiétude qui traverse la presse européenne?
Depuis la publication de L’Effroyable imposture et le débat mondial qu’il a suscité, une faction grandissante de la population, non seulement en France, mais dans tous les États membres de l’Otan —et seulement parmi eux—, ne fait plus confiance aux grands médias pour l’informer. En 2002 et dans les années qui suivirent, la crédibilité de la presse papier et de la radio était tombée à 44 %, celle de la télévision à 53 %. Avec le temps, elle était remontée à 50 % pour la presse papier, 55 % pour la radio et 58 % pour la télévision [1].
On observera que, pour la classe dirigeante, la crédibilité des médias se mesure par catégorie de support et non par ses contenus, signe d’une absence quasi-complète de pluralisme des idées.





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