vendredi 21 octobre 2016

Hillary Clinton sera présidente

unnamed

Dois-je l’écrire une fois encore ? Je pense que les dés sont jetés et qu’Hillary Clinton sera élue le 8 novembre prochain. Le troisième et dernier débat est venu le confirmer.

Ce débat a été le seul débat non biaisé et dont le modérateur a été un journaliste digne de ce nom (Chris Wallace), à même de poser des questions qui ne viennent pas d’un fond de poubelle : il a montré qu’il existait encore des journalistes dignes de ce nom. Mais il vient après deux débats lamentables.
Ce débat a permis de constater une fois de plus qu’Hillary Clinton ment tout le temps, et Hillary Clinton n’a cessé de mentir. Il a montré aussi que, bien dopée, après plusieurs jours de repos, avec des réponses apprises par coeur, Hillary Clinton est une candidate redoutable, capable d’éviter tous les sujets dangereux pour elle, de dissimuler ses positions sans cesse, et de détourner effrontément l’attention de ses crimes et turpitudes. Faire passer les révélations accablantes de Wikileaks pour une conspiration russe et éviter de rendre compte d’actes de corruption massive, de divulgation de secrets d’Etat à des puissances ennemies et de complicité de désinformation est du grand art. Les Clinton ont quarante années de passé crapuleux derrière eux. Ils savent faire. Hillary sait faire.
Ce débat a permis de voir que, bien que beaucoup plus pugnace que le pâle Mitt Romney et l’insignifiant John McCain, Donald Trump avait du mal à porter à son adversaire les coups à même de la mettre hors de combat. Apres un premier débat ou il s’est conduit de manière trop défensive, et un second débat où il a été très offensif, il a pu enfin exposer son programme et souligner posément toutes les monstruosités dont Hillary Clinton est coupable, mais il n’est pas parvenu à répondre à toutes les esquives d’Hillary Clinton. Et il n’a pas répondu non plus à toutes les accusations fausses que celle-ci a porté contre lui : s’il l’avait fait, il aurait passé trop de temps a cela. En le le faisant pas, il les a laissé passer.
Ce débat ne fera pas bouger le curseur, qui montre un avantage de plusieurs points pour Hillary Clinton.
Les Etats-Unis vont donc avoir une présidente corrompue, criminelle, achetée et encore à vendre.
Ils vont avoir une présidente qui va peupler la Cour Suprême de juges qui vont déchirer la Constitution, effacer peu à peu les principes fondamentaux énoncés dans le Bill of rights, laisser détruire la séparation des pouvoirs.
Ils vont avoir une présidente favorable à l’avortement jusqu’au neuvième mois de grossesse (elle l’a redit au cours du débat), donc à l’infanticide ; une présidente qui entend régulariser les immigrés clandestins et les faire accéder à la nationalité américaine aux fins qu’ils votent démocrate en échange de chèques à la fin du mois ; une présidente qui va favoriser l’immigration musulmane, changer la composition de la population américaine, accélérer les ravages du politiquement correct, augmenter considérablement les impôts, placer les entreprises en situation de dépendance accélérée par rapport au gouvernement.
Ils vont avoir une présidente qui va continuer la guerre contre la police, maintenir les noirs dans une situation de dépendance et dans une sous culture de violence et de drogue ; une présidente qui va mettre en place un système de santé de type socialiste ; une présidente qui va démultiplier les bureaucraties, accroître le nombre d’assistés et de pauvres dépendants du gouvernement, parachever la mise en place d’une nomenklatura composée des élites politiques, des grands financiers et dirigeants de multinationales financent les démocrates et bénéficiant en retour de subventions et autres avantages ; une présidente qui pourra s’appuyer sur la quasi-totalité des médias, et qui cherchera à éliminer tous les journalistes et intellectuels qui pensent mal ; une présidente qui, en politique étrangère, continuera ce qui a été fait sous Obama, et qui, donc, va continuer à favoriser l’Iran des mollahs antisémites, pratiquer l’aveuglement volontaire face au péril islamique, tenir un discours anti-russe tout en laissant se mettre en place un ordre mondial tenu par la Russie, l’Iran et la Chine.
Le parti républicain se sera éliminé lui-même de l’équation politique. Le mouvement intellectuel conservateur va sans doute dépérir peu à peu.
Une victoire de Donald Trump éviterait tout cela, mais je pense que les dés sont jetés, oui.
Donald Trump incarne le sursaut des Américains aimant l’Amérique telle qu’elle a été du temps des pères fondateurs à la présidence de George Walker Bush, le sursaut des Américains attachés á la Constitution et au Bill of Rights, à la libre entreprise et à la liberté de parole, aux valeurs qui ont fait de l’Amérique le dernier meilleur espoir sur terre, selon l’expression d’Abraham Lincoln. Ces Américains ont été dans les tea parties et ils ont été trahis. Ils sont à nouveau trahis, laminés par la longue marche de la gauche totalitaire au travers de la société et des institutions américaines.
Donald Trump a contre lui depuis le départ les démocrates, toutes les organisations de gauche et d’extrême gauche, l’establishment républicain et l’establishment intellectuel dit “conservateur” (qui, à mes yeux, fait le jeu de ses ennemis), quatre vingt quinze pour cent des journalistes, des universitaires et des artistes.
Ces gens sont une coalition hétéroclite faite de criminels sans scrupules, de falsificateurs considérant que la fin justifie tous les moyens, d’idiots utiles qui seront jetés après usage, de gens au cerveau lessivé.
Pour moi qui aime profondément l’Amérique telle qu’elle a été, qui a bien connu Ronald Reagan, qui aime le peuple américain tel qu’il existe encore dans l’Amérique profonde où je vis présentement, regarder cette coalition est un cauchemar.
Voir la population américaine changer après avoir vu la population changer dans plusieurs pays d’Europe, avec les conséquences qu’on sait, est également un cauchemar.
Je ne sais que trop bien quel futur s’annonce. J’ai le sentiment qu’une forme de crépuscule vient sur l’ensemble de la civilisation occidentale, et que ceux qui veulent la mort de celle-ci risquent fort d’obtenir ce qu’ils veulent.
Ceux qui veulent la mort de la civilisation occidentale feignent de s’indigner parce que Donald Trump a dit que les élections étaient truquées. Des gens travaillant pour Hillary Clinton disent explicitement comment ils s’y prennent pour truquer les élections, et des vidéo existent qui sont des preuves flagrantes, mais celui qui a tort est Donald Trump, pas ceux qui se livrent à des pratiques réduisant la démocratie à néant, cela va de soi.
Au royaume des imposteurs et des truands, Hillary Clinton est reine.
© Guy Millière pour Dreuz.info

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire