jeudi 3 novembre 2011

Attaque de l'Iran en préparation


Les Israéliens sont divisés pratiquement à égalité entre partisans et opposants à une attaque contre les installations nucléaires iraniennes, une question qui fait l'objet d'un débat quasi-public au sein des instances dirigeantes, selon un sondage publié aujourd'hui.

Quelque 41% des personnes interrogées sont favorables à une attaque contre l'Iran, 39% sont opposés et 20% ne se prononcent pas. Cependant, 52% des personnes interrogées affirment faire confiance au chef du gouvernement
Benjamin Netanyahu et au ministre de la Défense Ehud Barak, tous deux farouches partisans d'une attaque, pour gérer le dossier iranien.

Depuis plusieurs jours, les médias israéliens font état d'un débat qui oppose Benyamin Nétanyahou, Ehud Barak et le ministre des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman, partisans de "l'option militaire" contre l'Iran, au reste du cabinet ainsi qu'aux responsables des agences de sécurité, qui privilégient les sanctions économiques pour faire pression sur Téhéran.

Dans ce contexte, le ministère de la Défense a annoncé hier qu'Israël avait testé avec succès un système de propulsion de fusée sur ce que les médias ont appelé "un missile balistique".


L’armée britannique se préparerait pour une attaque potentielle contre l’Iran, dirigée par les États-Unis, c’est ce que révèle le quotidien The Guardian. Des études seraient en cours afin de trouver les meilleurs endroits pour installer des navires et des porte-missiles sous-marins. La cible : les sites d’enrichissement nucléaire. Après la guerre en Libye, l’Iran est à nouveau en ligne de mire, d’autant que Téhéran n’a pas interrompu son programme.
Depuis plusieurs semaines, Israël envisage aussi une attaque des centrales iraniennes.
L’Etat hébreu annonçait hier avoir testé un missile capable d’atteindre l’Iran et sur lequel il était possible d’adapter des têtes nucléaires.
C’est dans ce contexte qu’est attendu, dans une semaine, le rapport de l’Agence internationale pour l‘énergie atomique, sur le programme iranien.
Source: euronews, Le Figaro

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