mardi 15 novembre 2011

L’Iran aura cinq bombes nucléaires en avril 2012. Il ne reste que 2 à 3 mois à l’option militaire


D’après le compte-rendu réalisé au cours d’une rencontre à huis-clos avec les dirigeants d’organisations juives, à New-York, dimanche 13 novembre, la fenêtre d’opportunité pour empêcher l’Iran d’obtenir l’arme nucléaire se referme très vite, confirment les sources de Debkafile. Elle se refermera complètement après la fin mars 2012. Les renseignements parvenus au Président américain, Barack Obama, affirment qu’aux environs d’avril, l’Iran disposera déjà de cinq bombes ou ogives nucléaires et que, dès lors, toute action militaire générerait un niveau dangereux de contamination radioactive, à travers la région du Golfe, la principale source d’énergie dans le monde…
Le Général de Brigade Hassan Moghaddam, disparu dans l'explosion du 12/11
Dimanche également, le Président Barack Obama a déclaré que les sanctions contre l’Iran avaient « énormément mordu » sur son économie. Il a aussi affirmé que « l’Amérique s’unissait aux dirigeants russes et chinois, pour s’assurer que l’Iran ne développerait pas une arme atomique, et  ne déclencherait pas, ainsi, une course aux armements à travers tout le Moyen-Orient ».
Il s’exprimait après s’être entretenu avec le Président russe Dmitry Medvedev et le Président chinois Hu Jintao, lors du Sommet de Coopération Asie-Pacifique, à Hawaii, à propos des nouvelles preuves soumises par l’Agence Internationale à l’Energie atomique, d’après lesquelles l’Iran était engagé dans des efforts clandestins visant à fabriquer une bombe.
Il a prétendu que tous deux partageaient l’objectif d’empêcher qu’une bombe ne tombe entre les mains de l’Iran.
Concernant les sanctions, le Ministre des Affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov a déclaré, lors d’une conférence de presse, que le régime des sanctions contre l’Iran était épuisé et que « désormais, le problème devait être résolu grâce à des canaux diplomatiques ».
Les analystes de Debkafile remarquent que des sanctions sévères ne sont, pour ainsi dire, plus à l’ordre du jour, à présent. En tout cas, il est évident qu’elles n’ont pas réussi à ralentir les travaux de l’Iran autour de la bombe, comme l’a confirmé le dernier rapport de l’AIEA.
La voie de la diplomatie, qui a les faveurs de Moscou, a démontré qu’elle était pire qu’inefficace. Son seul résultat a été de permettre à l’Iran de gagner du temps pour poursuivre son projet atomique, ainsi libéré de la pression internationale. Obama a poursuivi, dimanche, en disant que, bien que sa préférence marquée était de résoudre le problème iranien de façon diplomatique, « Nous n’excluons aucune option. L’Iran, s’il disposait d’armes atomiques, poserait une menace, non seulement, à la région, mais également aux Etats-Unis ».
C’était la première fois que le Président américain a évoqué que l’Iran, doté de l’arme nucléaire, constituerait un danger pour les Etats-Unis. Jusqu’à présent, les déclarations officielles limitaient cette menace aux « intérêts et à l’influence de l’Amérique dans la région ».
Au cours de la réunion de dimanche, on a informé les dirigeants d’organisations juives que l’Administration Obama disposait de données du renseignement, selon lesquelles les Etats-Unis et Israël ne disposaient plus que de quelques mois pour détruire par la force le développement d’armes nucléaires de l’Iran. Cela ne sera plus faisable, dès que l’Iran sera armé de cinq bombes ou ogives nucléaires.
Les sources militaires et du renseignement de Debkafile réfutent les rumeurs qui courent, affirmant que la CIA américaine ou le Mossad israélien était responsable de l’explosion massive, samedi, dans une base des Gardiens de la Révolution, à l’Ouest de Téhéran, au cours de laquelle le chef de brigade Hassan Moghadam a trouvé la mort. Bien que ces deux organisations aient de formidables capacités, que l’Iran a dû expérimenter par le passé, il n’existe aucune façon –même au moyen d’un drone – qui leur aurait permis de toucher une seule tête de missile, au beau milieu d’une base des Pasdaran, à l’instant même où les chefs des Gardiens de la Révolution étaient rassemblés autour pour examiner comment améliorer encore sa précision.
Toutes les preuves recueillies au cours des deux jours suivant l’incident indiquent que le plus probable est qu’une seule ogive ait explosé par accident, alors qu’on la manipulait, et qu’il ne s’agirait donc pas d’un sabotage.
 DEBKAfile Reportage exclusif 14 novembre 2011


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