mardi 23 octobre 2012

Le centre nerveux secret de l’Iran en matière de cyberguerre est localisé au sein des quartiers généraux de l’appareil interne sécuritaire ultra-secret du Hezbollah

Le centre nerveux secret de l’Iran en matière de cyberguerre est localisé au sein des quartiers généraux de l’appareil interne sécuritaire ultra-secret du Hezbollah, dans le quartier chi’ite de Dahiyeh, dans le Sud de Beyrouth, selon des révélations exclusives des sources du renseignement et du contre-terrorisme proches de Debkafile. Les hackers et experts en cybernétique qui ont récemment attaqué des banques américaines et des sites pétroliers saoudiens et qui ont guidé le drone furtif iranien dans l’espace aérien israélien, le 6 octobre, opèrent depuis les locaux du Hezbollah à Beyrouth et ses bunkers secrets.
Wafiq Safa est le chef de l’appareil sécuritaire et aussi l'adjoint du général iranien Hossein Mahadavi, qui sert d’officier de liaison et de coordination avec le Hezbollah au Liban. Le fils de Safa est le mari de la sœur du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah.
Les experts du renseignement cybernétique expliquent que Téhéran emploie ses affiliés libanais pour héberger le centre technologique de sa guerre digitale – en premier lieu, afin de dissimuler la source de ses offensives électroniques et exempter l’Iran de toute accusation directe. ; en second lieu, parce que l’installation du Hezbollah est protégée de toute infiltration électronique par des pare-feux exceptionnellement efficaces.
Ils se sont montrés suffisamment forts pour empêcher les experts cybernétiques israéliens de découvrir le centre nerveux qui a expédié le drone au-dessus de leur pays et ainsi atteindre ceux qui le contrôlaient. Quand bien même les experts d’Israël ont essayé de manœuvrer les mouvements du drone, ils sont tombés sur une force externe qui passait outre et reprenait le contrôle de l’appareil. Finalement, les commandants israéliens ont renoncé et ordonné d’abattre le drone en lui infligeant aussi peu de dégâts que possible.
Les composants du drone recueillis ont révélé à ceux qui les ont saisis de nombreux secrets, concernant la technologie et les capacités de l’Iran en matière de drones furtifs, mais finalement très peu de choses concernant l’équipe de guerre cybernétique iranienne, opérant depuis les installations du Hezbollah à Beyrouth, ainsi que sur leur équipement.
En coupant court depuis la capture du drone, ses contrôleurs iraniens ont aussi verrouillé leur opération de tout accès extérieur et de toute possibilité d’évaluer leurs capacités réelles.
Les Américains ont rencontré les mêmes difficultés au début octobre, lorsqu’ils ont tenté de localiser et d’identifier les pirates informatiques qui ont mis hors service dix sites internet de plusieurs banques de premier plan, attaqué les sites internet d’Aramco en Arabie Saoudite à l’aide d’un virus appelé Shamoon, qui a remplacé leurs données par un drapeau américain en train de brûler, et envahi les ordinateurs de l’industrie du gaz au Qatar.
Six jours après l’infiltration du drone en Israël, le Secrétaire à la Défense américaine, Léon Panetta, a évoqué devant les journalistes, à New York un « moment comparable à l’avant-11 septembre ” pour les Etats-Unis. Il ne s’est pas exprimé ouvertement en nommant l’Iran, ni n’a fait mention des quartiers généraux de sa guerre cybernétique à Beyrouth. Il a, cependant, clairement averti que les « assaillants complotent » et que des attaques électroniques récentes, aux Etats-Unis et à l’étranger démontrent la nécessité « d’un rôle de l’armée plus agressif en matière de défense et de représailles contre les groupes organisés ou les gouvernements hostiles ».

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