mercredi 21 septembre 2016

Libye : la communauté internationale contrainte d’accepter la règle du jeu

2000px-libya_location_map-oil__gas_2011-en-svg

Le désormais « maréchal » Haftar (proclamé en ce début de semaine) a mis en scène un scénario préparé à l’avance qui n’était envisagé par aucun des partis en présence, et d’ailleurs totalement inespéré.
Après la saisie des terminaux et des ports pétroliers de Sidra, Ras Lanouf, Brega et Zoueitina, le maréchal Haftar vient de les remettre officiellement entre les mains de l’entreprise nationale du pétrole.
Le gouvernement d’union nationale ainsi que les six pays de la communauté internationale (Etats-Unis, Grande Bretagne, Allemagne, Espagne, Italie et France) qui exigeaient un retrait immédiat des forces d’Haftar, se trouvent devant l’obligation de composer avec cette nouvelle donne.
Ils n’avaient d’ailleurs pas le choix puisque l’Egypte, associée à la Russie et à la Chine, s’était opposée à une quelconque condamnation, par le conseil de sécurité de l’ONU, à l’action de force entreprise la semaine dernière par le général Haftar.
De son côté, le peuple libyen voit d’un très bon œil l’éloignement des milices de Brahim Jadhrane qui, depuis 2014, contrôlaient la gestion du croissant pétrolier, et sa remise sous contrôle de la CNLP (Compagnie Nationale Libyenne du Pétrole), dont le PDG, Mustapha Sanallah, vient de déclarer, ce mercredi, la reprise immédiate des exportations.
Des pétroliers sont déjà sur place pour s’approvisionner, à partir des terminaux libérés, et cela pour la première fois depuis 2014.
Mis devant le fait accompli, l’envoyé spécial des USA en Libye, Jonathan Winer, a déclaré à l’AFP qu’il soutenait cette reprise des exportations à la condition que les ventes s’effectuent via la banque centrale libyenne. Il a appelé à la poursuite des négociations avec le maréchal Haftar.
Dès lors l’ONU, représentée par Martin Kobler, totalement opposée hier, envisage aujourd’hui une véritable reconciliation avec le gouvernement de transition de Fayez El Sarraj, dont l’un des vice-présidents, le Misrati Ahmed Myitigue, estime que son gouvernement est là « pour trouver des solutions et non pas créer des problèmes ».
Selon le déroulement futur de ce scénario il est fort probable, qu’à l’exemple de l’Egypte, et du général Al-Sissi, qui est un acteur incontournable de la politique libyenne, ce pays sera dirigé bientôt par le désormais maréchal Khalifa Haftar et, on ne peut que l’espérer, retrouvera un semblant de stabilité.
© Manuel Gomez pour Dreuz.info.
Khalifa Haftar va remettre de l’ordre dans le bordel lybien:
1.Neutraliser les milices islamistes de tripoli
2. Redémarrer les exportations petrolières
3.Cadenasser le flux des « migrants » vers l’Europe
4.Reconstruire le pays sous une poigne de fer
En bref, refaire ce que Khadafi ,epaulé par la CIA, faisait très bien sans les interventions idiotes de Sarkozi, et autre Obama , encouragés par BHL………….
3 cons et des dizaines de milliers de morts plus tard dans un pays en ruines, un régime autoritaire renaît en Libye qui matera les barbus , c’est l’un OU l’autre chez les musulùmans!
Ce que font les forces spéciales françaises en Irak, en Syrie et en Libye
À la base militaire de Varces, en Isère, des soldats des forces spéciales du 1er RPIMa se préparent à une visite du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, le 5 décembre 2014. Jean-Pierre Clatot/AFP
DÉFENSE
Depuis plusieurs années, ces unités sont mobilisées sur plusieurs théâtres d’opération. Aujourd’hui, elles sont en première ligne dans les trois pays, même si Paris reste discret sur le sujet.
Recherche de renseignements, libération d’otages, actions rapides et efficaces… autant de missions sur lesquelles les forces spéciales sont mobilisées, dans l’ombre médiatique. Formellement créées en France en 1992 après la guerre du Golfe, ces unités sont actuellement dirigées par le général de division Grégoire de Saint-Quentin, qui a notamment été à la tête de l’opération Serval au Mali. Pour ce général, l’ADN des forces spéciales est de « gérer l’incertitude » des missions qu’elles mènent. Actuellement, environ 400 soldats des forces spéciales françaises sont engagés dans 17 pays différents, sur un total de 2 500 hommes en activité. Mais d’ici à 2019, dans le cadre de la « loi de programmation militaire », ces forces devraient compter jusqu’à 4 000 militaires, entraînés et prêts au combat.
Dans l’imaginaire collectif, les forces spéciales sont un groupe homogène, indivisible. L’image de la masse de muscles est pourtant bien éloignée de la réalité. Dans les forces spéciales, on recrute avant tout pour l’intelligence et les capacités mentales. Ces militaires d’élite composent le Cos, le Commandement des opérations spéciales, dépendant directement du chef d’état-major des armées (Cema), le général Pierre de Villiers. Le Cos a été créé dans l’optique de pouvoir rapidement rassembler des capacités militaires spécifiques pour chaque mission et d’en minimiser le risque d’échec. Lors de chaque déploiement des forces spéciales, le Cos constitue les unités projetées à partir de régiments différents, habitués à travailler ensemble en permanence. Tant dans l’armée de l’air que l’armée de terre ou encore la marine, ces hommes ont chacun leur spécialité comme le renseignement en terrain hostile ou le combat direct. C’est cette possibilité de moduler à l’envi chaque déploiement de forces spéciales qui fait la puissance de ces unités de choc, de plus en plus employées par le gouvernement de François Hollande pour les opérations extérieures et entourées d’un certain mystère entretenu tant dans leurs rangs que dans l’ensemble de l’armée française.
Une mobilisation croissante
Si leurs missions restent discrètes, elles ne sont pourtant pas clandestines, comme le sont par exemple les actions de la DGSE, le renseignement extérieur. En toute situation, le chef de l’État doit pouvoir revendiquer leur action au nom de la France. Ces deux dernières années, les forces spéciales ont particulièrement été remarquées notamment au Mali pour leurs actions ciblées contre les groupes jihadistes au Sahel. Sur ces opérations, la « Task Force Sabre » misait sur l’efficacité d’une part de la chaîne de commandement limitée aux autorités politiques, aux chefs militaires à Paris et aux opérateurs sur place, d’autre part sur la coopération entre les services de renseignements et des capacités tant aériennes que terrestres sur le terrain. Régulièrement appelées pour des missions à l’étranger, les forces spéciales sont vues par certains comme un moyen de substitution aux forces conventionnelles. En Irak, en Syrie et en Libye, de nombreuses forces spéciales sont aujourd’hui impliquées dans la lutte antiterroriste afin de venir en aide aux forces locales qui combattent l’État islamique (EI). Un journaliste français récemment revenu de Libye, qui requiert l’anonymat, a pu parler avec des gradés libyens à propos de ces forces. S’il affirme que les Français sont dans ce pays pour faire du conseil auprès des forces locales, comme en Irak ou en Syrie où ils leur enseignent les rudiments de la guerre, les Anglais, eux, prennent part directement aux combats. Dans une vidéo tournée en Libye, on voit un véhicule-suicide de l’EI foncer sur des troupes libyennes et un tir de lance-roquette le faire exploser en route. Le soldat qui tient la caméra se retourne en filmant, alors que tout le monde crie de joie, mais le tireur s’avère être un homme des forces spéciales britanniques, clairement identifiable sur la séquence filmée.
et oui la France est sur le terrain, ne comptez pas sur la presse, ni les blogs pour en parler

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire