samedi 29 septembre 2012

Des officiers iranien refondent la milice Shabbiha d'Assad en seconde Force Al Qod

 
Al-QudsSpecialForces21.9.12 (Copier)
 
Les Forces Spéciales Iraniennes des Brigades Al Qods 
 
 
Le Corps des Gardiens de la Révolution Iranienne (CGRI) a fait un bond supplémentaire dans l’arène de la guerre syrienne, en entreprenant la tâche de transformer la milice alaouite Shabbiha, qui réalise l’essentiel de la répression sauvage, dirigée par Assad, contre l’opposition syrienne, depuis 18 mois, en un nouveau corps, entraîné selon d'autres règles d'engagement et réorganisé sur le modèle des brigades d’élite Al Qods.

 
Al Qods correspond au bras armé des opérations clandestines et terroristes de l’Iran sur les théâtres de guerre à l’étranger. Les sources militaires de Debkafile révèlent exclusivement que, lorsque le Shabbiha aura subi ce nouveau façonnage militaire, Bashar al Assad aura à sa disposition une cohorte de 50 à 60 000 soldats professionnels alaouites supplémentaires lourdement armés – le noyau d’un Corps des Gardiens de la Révolution Syrienne.
 
 
Nos sources dévoilent également que Téhéran a promis aux Syriens un équipement en armement sur un pied d’égalité avec l’arsenal dont dispose al Qods. Aussi, à moins qu’il ne soit renversé dans l’intervalle, le dictateur syrien et le gouvernement iranien auront sous leur commandement les forces spéciales les plus colossales du Moyen-Orient.
 
 
Pour mettre sur pied ce projet, un transfert massif de personnel iranien et d’armes s’amplifie quotidiennement, depuis les bases aériennes du CGRI en Iran vers la Syrie. La plupart des avions atterrissent sur l'aéroport militaire de Damas ; certains dans d’autres régions de la Syrie. Ils transportent des nombres importants d’officiers et d’instructeurs du CGRI et des Brigades Al Qods, autant que de suffisamment d’armes à distribuer aux combattants de la milice Shabbiha, au cours de leur entraînement et pour qu’ils puissent ensuite rejoindre les opérations sur le terrain.
 
 
Nos sources militaires révèlent que, vers la moitié de la semaine, le volume de personnel militaire iranien présent en Syrie a gonflé jusqu’à plus de 2.200 cadres. Ils sont arrivés avec le Commandant en chef de l’entreprise syrienne envoyé par Téhéran, le Général Ibrahim Hamadani, l’un des adjoints du chef d’Al Qods, le Général Qassem Soleimani. Izzat Hassan, chef de la milice Shabbiha, est son vis-à-vis syrien.
 
Tous les efforts américains, y compris l’intercession personnelle du Président Barack Obama, ont échoué dans leur mission cherchant à dissuader le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki de permettre au  couloir aérien militaire iranien vers la Syrie de prendre un raccourci à travers l’espace aérien irakien. Maliki a refusé d’écouter la moindre de ces demandes.
 
 
La détermination de Téhéran, en cette période sous haute tension, de se risquer au retrait de leurs postes de combat en Iran, de milliers d’officiers qui sont autant de « cracks », que de commandants et d’armes, atteste de deux conclusions auxquelles sont parvenus les stratèges iraniens :

1.  Ils estiment que les Etats-Unis et Israël ont mis de côté leurs plans en vue d’une frappe militaire imminente contre le programme nucléaire iranien.
 
2.Et, si jamais une attaque surprise est néanmoins lancée, des milliers d’hommes des troupes d’élite iraniennes seront sur place pour menacer sans délai Israël à partir de la frontière syrienne.
 

 
DEBKAfile Reportage Exclusif   
Adaptation : Marc Brzustowski.

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