mardi 30 avril 2013

Bouteflika crache sur la France mais se fait soigner à Paris…


Militant de la cause « harki ». Auteur, sous le pseudo «Brutus» de « la France confisquée » disponible surkader-hamiche.fr
Le Président algérien Bouteflika a été hospitalisé au Val de Grâce. Cet homme auréolé de sa gloire de pseudo-moudjahiddine de la révolution algérienne vient donc se faire soigner dans un hôpital de l’ancienne puissance coloniale dont pas une semaine ne se passe sans que lui-même, son FLN, ses sbires, leurs supporters porteurs de valises, tous thuriféraires de l’union sacrée (les Elkabbach, Morin, Daum et autres Stora) contre la Nation française, ne déversent sur elle un tombereau d’insultes.
Si Bouteflika avait un tant soi peu de nif (vergënza, en Espagnol ; en français, vergogne mais le mot n’a plus cours depuis que la vertu s’en est perdue), il aurait honte de lui-même et de son peuple. Au lieu de quoi, comme son peuple qui défile à Alger le dimanche contre la France et fait la queue le lundi devant notre ambassade pour obtenir des visas, lui nous calomnie et nous agonise d’injures puis appelle nos médecins au secours. Que n’a-t-il plutôt fait en sorte de préserver l’héritage que la France« coloniale » a laissé aux Algériens en entretenant les centaines d’hôpitaux qu’elle y avait bâtis. Et pourquoi ne fait-il pas confiance aux médecins algériens, dont la plupart sont formés en France avec des bourses d’études françaises ?
Mais le peuple français et ses dirigeants ne leur cèdent rien en petitesse. Ces Algériens qui nous conspuent et leur chef qui nous insulte, nous les recevons par centaines de milliers, nous leur donnons des droits sociaux et des retraites, la nationalité française et la protection de notre droit et de notre démocratie, un droit et une démocratie qu’ils ont été incapables, en 50 ans, d’instaurer chez eux. Ces Algériens qui ont massacré 150.000 Harkis, enlevé et tué des milliers de Pieds-noirs, et leur chef qui leur en a donné l’ordre (selon Pierre Messmer), les Français les reçoivent et les dorlotent tandis qu’ils crachent à la gueule de leurs victimes.
Bouteflika soigné au Val de Grâce, c’est, toute proportion gardée, comme si la France recevait et soignait Himmler. Le gouvernement français l’aurait-il toléré ? À supposer qu’il l’eût fait, les Juifs de France l’auraient-ils permis ? La presse et nos droits-de-l’hommistes l’eussent-ils tu ? N’auraient-ils pas aussitôt défilé banderoles au vent, et campé col ouvert devant les caméras face au Val de Grâce ? Nous savons que ce que le gouvernement n’eût pas permis, ce que l’intelligentsia antiraciste n’eût pas toléré, ce que la presse n’eût pas tu pour un génocidaire nazi, l’est pour un égorgeur algérien. Pourquoi ce deux poids, deux mesures ?
Bouteflika, c’est aussi l’homme qui, reçu en grande pompe en 2000, s’est permis, sur le service public de télévision, de traiter les Harkis de traitres et de les comparer à des « collabos de l’armée d’occupation nazie » sans qu’aucun de nos irresponsables politiques ne moufte. Il récidivait – et se faisait applaudir — dès le lendemain à la tribune de notre Assemblée nationale, devant un parterre de députés dépités et ratatinés sur leurs sièges.
Alors, nous, les Pieds-noirs et les Harkis, nous devons, une fois de plus, nous battre, ou plutôt nous débattre, seuls, pour que notre dignité et celle des patriotes français soient respectées. C’est pourquoi j’appelle les Pieds-noirs et les Harkis de Paris et de sa région à se mobiliser, ne serait-ce-que symboliquement, pendant quelques heures, devant l’hôpital du Val de Grâce. Et j’appelle tous les patriotes français qui en ont assez qu’on foule la France aux pieds à nous rejoindre.

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