mardi 30 avril 2013

La gentille famille musulmane d’à côté – par Nonie Darwish


Par Nonie Darwish, traduction et adaptation Eve Guinsburg
Les voisins de la famille musulmane tchétchène dont les fils sont responsables de l’attaque terroriste du Marathon de Boston ont dit que l’information les a stupéfiés et que cette famille musulmane était connue pour sa générosité et sa gentillesse. Beaucoup d’Américains demandent souvent : « Qu’en est-il de la famille musulmane d’à côté ? Ils sont vraiment gentils. »
Certaines des personnes les plus gentilles que je connaisse sont musulmanes. Mais cela ne doit pas nous rendre aveugles par rapport aux risques que nous prenons lorsque nous laissons construire des centaines de mosquées financées par l’Arabie saoudite ainsi que lorsque nous permettons l’immigration en Amérique de millions de musulmans, à une époque où l’aspiration féroce, à défaut d’être raffinée, de groupes islamistes est de propager l’islam dans le monde entier et de radicaliser les jeunes influençables en attisant la colère contre les nations occidentales, contre les peuples et contre les valeurs.
L’existence de musulmans gentils et instruits ne devrait pas davantage nous empêcher de voir les problèmes profonds à l’intérieur de l’idéologie de l’islam et de ses objectifs djihadistes. Les musulmans eux-mêmes reconnaissent que l’islam est plus qu’une religion – qu’en fait c’est un état, un système juridique et une institution militaire — dont le but, en tant que devoir sacré, est d’attirer le reste du monde à l’islam, aspiration souvent inscrite profondément dans le cœur des musulmans.
Même si notre problème se pose manifestement avec les musulmans djihadistes, les soi-disant musulmans « modérés », ont souvent été les facilitateurs et les défenseurs silencieux, peut-être par passivité, par désinformation ou par crainte de représailles s’ils parlaient, y compris menaces de mort contre eux et les membres de leur famille.
Les terroristes n’auraient jamais pu être aussi puissants qu’ils le sont sans les fidèles et en particulier sans le soutien matériel des pays musulmans, des gouvernements et des gens. Un ami égyptien musulman en visite en 1994, l’une des personnes les plus gentilles qu’on puisse rencontrer, pleurait devant la télévision tout en priant pour l’indépendance du peuple tchétchène par rapport à la Russie et pour que leur pays soit un état islamique régi par la charia.
Les critiques de l’islam par l’auteur de ces lignes ne sont jamais écrites dans le but de condamner des gens ; naturellement dans toutes les cultures il y a de bonnes et de mauvaises personnes. Ma profonde inquiétude naît de l’idéologie de l’islam : cela a eu des retombées tellement graves sur la société islamique en forçant beaucoup de gens, par ailleurs parfaitement de qualité, d’adopter l’impensable terrorisme quand d’autres restent muets. L’islam est la seule religion qui exige de ses disciples de tuer ceux qui ne croient pas en Allah et de se venger au nom d’Allah. La vengeance sacrée et les représailles sont commandées aux musulmans par le Coran : « O vous qui croyez ! Les représailles vous sont prescrites. Celui qui après cela transgressera aura un châtiment douloureux. » (Coran 2:178). Ou : « Nous nous vengerons (Muntaquimun) des pécheurs. » (32: 22) La traduction du mot arabe « Muntaquimun » signifiant  »vengeance » est souvent édulcorée dans les traductions par l’utilisation du mot  »punition » ou  »châtiment ».
C’était décevant et perturbant d’entendre la tante des deux terroristes affirmer, de Toronto au Canada, que ses deux neveux étaient l’objet d’un « coup-monté » et le père desterroristes, Anzor Tsarnaev déclarer dans diverses interviews avec ABC et d’autres chaînes, tout d’abord que son fils devait se rendre pacifiquement ; puis, que le fils qui avait été tué avait été recherché ; puis, que le fils qui n’a pas été tué devait dire la vérité ; puis prévenant les Etats-Unis d’un « déchainement de l’enfer « s’ils tuaient son fils.Ayant grandi dans l’islam, j’appelle instamment les Américains à exiger plus des soi-disant musulmans « modérés », au lieu de leur donner un permis pour garder le silence ce qui apparaît comme étant une complicité de défense du jihad. Depuis trop longtemps, à part quelques exceptions courageuses, les musulmans modérés n’entendent, ne voient aucun mal et ne font rien à ce sujet. Ils provoquent, se
comportant comme s’ils étaient des victimes, tandis qu’au Moyen-Orient sous l’islam, les cris de souffrances des Chrétiens sont ignorés. (La plupart des Juifs ont été expulsés il y a des années. Comme le dit l’adage en arabe : « D’abord les gens du Samedi puis les gens du Dimanche »).
Beaucoup de musulmans modérés ont insisté sur le fait que les attentats à la bombe de Boston n’ont « rien à voir avec l’islam. » Ils nient qu’il y ait un problème pour les apostats fuyant l’islam et ils ne font rien, quand ils sont arrêtés, contre les menaces ou contre leur assassinat. On enregistre chaque année au moins 5 000 crimes d’honneur au nom d’Allah, mais les musulmans modérés insistent sur le fait que cela aussi n’a rien à voir avec l’islam, que c’est la survivance d’une coutume tribale, malgré la sourate et les versets qui la justifient (Coran (18:65-81) et non seulement ils ne dénoncent pas cette pratique, mais ils vont jusqu’à menacer ceux qui la dévoilent. Les musulmans modérés n’ont rien à dire non plus aux centaines de membres du clergé islamique qui maudissent les non-musulmans et qui, du haut des chaires des mosquées, poussent au jihad.
Où sont les articles des musulmans modérés condamnant les musulmans accomplis qui implorent Allah de frapper les infidèles de cancer et de maladies ? Les micros des mosquées les plus sacrées de la Mecque explosent de malédictions contre les Juifs et les Chrétiens « jusqu’à ce qu’ils prient pour leur mort sans qu’elle vienne » suppliant Allah de rendre la vie des Chrétiens et des Juifs « otage de la misère ; de les envelopper du désespoir éternel, de douleurs persistantes et d’affections insupportables ; de remplir leur vie de tristesse et de maux et qu’ils finissent sous le poids de l’humiliation et de la domination. »
Aucun vrai musulman pratiquant, modéré ou pas, n’a ouvertement condamné ces prières pour les pèlerins de la Mecque ni cité les cheikhs qui encouragent de telles violences. Mais la majorité des musulmans modérés sont prompts à accuser la politique étrangère américaine et Israël. Si l’Amérique collabore avec les dictateurs islamiques, les musulmans l’accusent de donner le pouvoir aux dictateurs.
Si l’Amérique démet un Saddam Hussein pour donner aux musulmans une chance de liberté, ils accusent les Etats-Unis d’ingérence dans leurs affaires intérieures.
Le jour ou Oussama ben Laden a été tué, un ami m’a appelée d’Egypte pour dire que tout le monde était en deuil, attristé. Une telle réponse à la mort d’un terroriste découle-t-elle de l’islam modéré, de l’islam radical ou de l’islam ?
Nonie Darwish
Nonie Darwish est l’auteur de « »The Devil We Don’t Know »» et présidente de Former Muslims United (association d’anciens musulmans).
Traduction et adaptation, Eve Guinsburg pourwww.Dreuz.info

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