jeudi 10 mai 2012

Kosovo : La genèse du crime – par Jean-Marc DESANTI

Jusque dans les années 20, les Serbes étaient encore majoritaires au Kosovo, berceau de la culture et de la religion Serbe. Mais lors de la deuxième guerre mondiale, les partisans serbes et leurs familles furent tués ou chassés du Kosovo par les nazis et leurs collaborateurs musulmans engagés dans les divisions SS Skanderbeg (le “héros national albanais”, 7000 Albanais du Kosovo) et Handschar (le “cimeterre de l‘ Islam”, division bosniaque de 20000 soldats anéantie devant Zagreb en 1945).
 
Après la guerre, le régime communiste interdira le retour des réfugiés serbes dans la région afin de limiter l’influence de la Serbie au sein de la fédération Yougoslave.


Puis, durant la seconde moitié du XXème siècle la démographie galopante des musulmans albanais du Kosovo associée à une forte immigration des albanais d’Albanie fuyant la misère de leur pays fera que, dans les années 1990, la province sera habitée à 90% de musulmans albanais. On estime aujourd’hui qu’un Albanais du Kosovo sur trois est originaire d’Albanie ou descendant d’immigrés albanais récents. Le Kosovo s’était ainsi progressivement islamisé. 

Or dès décembre 1981 (!) Dušan Dragosavac président de la ligue des communistes yougoslave déclarait : « Le contenu fondamental, la particularité yougoslave et humaniste de notre état nous permettent de rappeler avec force l'essence rétrograde de l'irrédentisme islamiste  albanais au Kosovo » (Questions actuelles du Socialisme).

Nous connaissons la suite … Avec le soutien écrasant de l'OTAN, le 17 février 2008  le Kosovo obtient son « indépendance ». En réalité, une série de provocations orchestrée par la CIA menant, au final, à une très « légale »  occupation américaine de plus au cœur de l’Europe… Car pour la communauté internationale la cause était entendue. Les négociations n’existaient que pour ménager les susceptibilités serbes et pour conférer, à l’accord (la mise devant le fait accompli) qui en résulta, la légitimité et la force du droit international.

Les Serbes cédèrent dans les chants et dans les larmes. Lorsqu’on n’a aucun atout dans son jeu, il ne peut en être autrement.

Les perspectives d’une adhésion à l’UE et la prétendue garantie, par la communauté internationale, du respect des minorités serbes au Monténégro, au Kosovo et en Bosnie furent les « cadeaux » qui permirent aux nouveaux dirigeants serbes, simples marionnettes, de jouer les matamores à Belgrade en croyant sauver la face. De toute façon le peuple serbe lassé par 15 ans de guerres et de privations n’aspirait qu’à deux choses : la croissance économique et l’adhésion à l’UE. Mais cette victoire des islamo-maffieux Kosovars, est bien l’illustration de ce qui se déroule, aujourd'hui, en Israël et touche déjà l’Europe occidentale dans un avenir à très court terme.

Des communautés musulmanes, devenues majoritaires sur un territoire donné, soutenues par la philosophie « des droits de l'homme », qui n'est qu'une manipulation d'affairistes libéraux voulant détruire les résistances identitaires pour imposer leur grand marché économique babélien, s’insurgent par les armes comme le montrent les multiples mouvements de guérilla, sur le mode de l’UCK ou du Hamas, pour pratiquer le “droit” de vivre selon les préceptes coraniques.

Lorsque les négociations de Vienne ont pris fin, nos médias unanimes présentèrent la capitulation arrachée à la Serbie comme une grande victoire de la démocratie, comme une grande victoire de la diplomatie onusienne et européenne, comme l’acte de naissance d’une Europe unifiée permettant d’accueillir en son sein nos frères musulmans des Balkans. En vérité, il s’agit de la naissance d’un paradigme. Du paradigme kosovar, conséquence directe des préceptes islamiques qui veulent qu’une communauté musulmane n’a pas à obéir aux lois d’un État “infidèle” et qu’elle doit, dès qu’elle en a les moyens (militaires, économiques et démographiques), se révolter pour faire sécession de l’État impie afin de pouvoir vivre selon les lois du Saint livre.

Depuis lors, le fiasco irakien, le désengagement en Afghanistan après l'organisation de négociations avec les narcotrafiquants au pouvoir et les talibans, les révolutions arabes pilotées par les mêmes « américains », la déclaration choc d'Obama de septembre 2009  faisant l'éloge de l’islam, qu’il  présenta comme faisant partie intégrante des États-Unis, l'alignement US sur les positions saoudiennes tout en continuant leur jeu trouble avec l'Iran,  les guerres privées de vendetta de chef d'état à chef de clan comme la Libye menant à la charia, le vote communautaire dans les pays laïques comme l'élection du président en France nous démontrent que les dirigeants Occidentaux piétinent d'abord les identités de leurs peuples avant le grand désarmement de leurs guerriers…

Les exemples à travers le monde se multiplient. Nous refusons de les voir. Nous connaîtrons donc très bientôt le chaos.

Peut-être se souviendra-t-on alors que cette Serbie humiliée, dépouillée, fut le laboratoire européen de ce paradigme et qu’à l’époque, on lui a refusé toute clémence et toute compréhension…

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