dimanche 17 février 2013

Le monde n’en aura pas fini avec le terrorisme djihadiste tant que perdure l’islam



C
hez les peuples tourmentés par leur vie dans l’au-delà, portant le deuil de leur mort au cours de leur vie, il n’y a d’amour de sa patrie que dans sa disparition au profit de l’Oumma islamique. Tout doit rester figer dans la pierre noire à laquelle, ils vouent un véritable culte « païen ». Le passé se conjugue au présent, le futur est absent. La langue arabe ignore le temps à venir. Seul le passé-présent est leur motus-vivendi. Même quand ils font, ou on leur fait croire, qu’ils ont fait des révolutions, c’est pour renouer avec le passé et réinstaurer un ordre ancien sur le modèle fasciste. 


L’islam n’offre
aucune perspective à ses fidèles d’un monde meilleur sur terre. C’est en soi une hérésie.
Contrairement au bolchevisme, l’islam n’offre aucune perspective à ses fidèles d’un monde meilleur sur terre. C’est en soi une hérésie. Aucune mutation sociale, politique et humaine n’a lieu d’être. Tout est basé sur le principe de l’immuabilité absolue. Alors que le bolchevisme prône le changement et la rupture avec l’ordre ancien. L’islam est dépourvu d’une vision dynamique du monde. Ses adeptes ont pour seule obligation d’adopter la même posture, de s’inscrire dans la continuité de leurs vaillants aïeux, auxquels ne les lient aucune parenté ethnique et culturel. Mais tout doit fonctionner sur le modèle d‘un schéma sectaire où les membres sont liés par des liens occultes et mystiques qui font office de chaînes les rattachant les uns aux autres pour en faire un corps uniforme et aggloméré.

Un islam qui se
croit tout permis
Censés s’agréger les uns aux autres pour former un même corps, oumma, aucun membre n’est en droit de rompre cet ordonnancement voulu par Allah, sous peine d’en essuyer les foudres suprêmes. Imbriqués et emboîtés les uns aux autres, avec un ordre hiérarchique toutefois entre les morceaux du puzzle musulman, chacun doit veiller à conserver la place qu’Allah lui a réservée. Il ne doit y avoir par conséquent aucun mouvement dynamique. Tout doit rester immuable avec une interdiction d’intervertir l’ordre voulu par Allah. Pour attiser la colère d’Allah, et exciter ses pulsions mortifères et violentes, au lieu de résilier, les musulmans se résignent.

Tout changement est assimilé à une malédiction divine, une Fitna, qu’ils ne sont pas prêts d’affronter. Rares sont les peuples qui se soulèvent et s’insurgent contre les injustices et la dégradation infamante de leurs conditions de vie parce qu’ils ne font qu’assumer ce que dieu leur a octroyé. Seules l’obéissance et la soumission à sa volonté sont leur moteur de vie. L’homme n’est pas doté d’une volonté propre, il est sur terre pour suivre la voie que dieu pour les uns et les esprits chez les autres tels les haïtiens qui pratiquent le culte à l’esprit avec le monde invisible.

On ne rêve pas de changer sa vie et d’un monde meilleur pour soi et les générations futures, on rêve de ce que sera de sa vie à sa résurrection.
Que ces peuples soient tournés vers le monothéisme ou le paganisme, ils s’adonnent à des rituels syncrétiques combinant les deux comme en Tunisie avec les rituels maraboutiques et d’occultisme basés sur le culte de la personnalité, l’idolâtrie, la sanctification de la personne, la magie noire, l’envoûtement, la possession, l’invocation des esprits, la sorcellerie. On ne rêve pas de changer sa vie et d’un monde meilleur pour soi et les générations futures, on rêve de ce que sera de sa vie à sa résurrection. Quant à leur désespoir sur terre, il n’est qu’un espoir pour une vie meilleure dans l’au-delà.

Dans un monde gouverné par la main invisible toutes tentatives de tourner la page du passé deviennent un sacrilège et s’évanouissent dans les méandres de la pensée. Les poids des traditions qui font office de loi de la pesanteur annihilent toute volonté de rupture et freinent ainsi les populations dans leurs désirs d’abandonner leurs pratiques culturelles ancestrales qui sont leur matrice maternelle au profit de nouvelles valeurs étrangères libératrices des énergies et qui portent en elles les germes des libertés et de dignité humaine.
Islam: la monotonie d'une société soumise
aux obligations cultuelles quotidiennes
À l’accès et l’exercice aux droits fondamentaux, on préfère la soumission aux obligations cultuelles et s’enfermer mentalement dans un monde hallucinatoire et anxiogène où la réflexion repose sur des mécanismes irrationnels, superfétatoires, nourrie essentiellement par la rémission à dieu et aux esprits malins inspirés par Satan et la magnificence divine et les Saints protecteurs auxquels les nazi-islamistes vouent une haine féroce, de peur qu’ils ne fassent de l’ombre au Démiurge. Ignorant tels qu’ils sont de la place de ses saints dans l’identité tunisienne, qui sont la preuve vivante d’un islam contextualisé et adapté aux us et coutumes des pays où il s’était implanté. Dans un tel environnement culturel et cultuel où le mode de vie des gens, leur mode de pensée et leurs comportements sociaux sont dépourvus de toute rationalité et d’objectivisme, fondés sur le négativisme social où les processus sociaux sont prédéterminés , préconçus et inspirés par un système de croyance les rendant immuables et transtemporel.

Ø  Cette psychopathologie sociale propre aux sociétés conservatrices s’accompagnent généralement par des symptômes du repli sur soi, la peur du changement, les délires mystico-paranoïdes, la passivité, violence pour extérioriser ses frustrations, troubles de la personnalité, la sclérose identitaire, l’incurie intellectuelle, l’immobilisme, la nostalgie du passé, les troubles de conscience et d’affirmation de soi, les troubles des conduites sociales, la mise en scène hystérique collective où les sujets miment, simulent et se défoulent sur cet autre, le bouc-émissaire, leur souffre-douleur, l’objet fantasmé de leur courroux, diabolisé et honni.

Le mal qui est en soi se trouve toujours projeté sur l’autre. Cet autre que l’on jalouse et envie intérieurement mais qui les obsède et les tourmente inconsciemment du fait de leur intolérance pathologique à la différence. Quelque part cet autre comble le vide sidéral qui est en eux et que pour leur propre survie ils se doivent de le faire exister pour assouvir leur aversion d’eux-mêmes. Toute manifestation de haine vis-à-vis d’autrui est en réalité symptomatique de la haine de soi et une forme avouée d’auto suicide.

Comme la société est par définition un agrégat d’individus, il est évident qu’elle ne peut être que leur produit, contaminé et irradié par leurs symptômes :  le fidèle reflet, le miroir qui réfléchit tous les signes en usage dans une société, en l’occurrence la société tunisienne. Le remède que veut lui appliquer ces nombreux charlatans et gourous qui prospèrent sur le terreau de son mal-être est plutôt la cause principale des graves troubles psychiques et névrotiques qui gangrènent le corps social tunisien, on ne pas peut soigner l’origine du mal par les symptômes du mal profond inhérent à une culture liberticide, oppressante, castratrice, culpabilisante  négatrice de l’individu fondée sur un système de croyance totalitaire et fascisant régissant tous les aspects de la vie des gens dans leur moindre petit détail dans toutes les étapes de la vie et jusqu’à la mort.

Socialement et
individuellement tout doit s’articuler
autour des schémas de pratiques
cultuelles rythmant l’organisation
sociétale et
personnelle.
Les espaces de libertés sont prohibés au nom du sacré et qui fait de l’interdit la seule norme de vie sociale et individuelle. Socialement et individuellement tout doit s’articuler autour des schémas de pratiques cultuelles rythmant l’organisation sociétale et personnelle. Comme cela se produit souvent, plus les peuples sont enfiévrés par la religion, plus ils sont enclins aux croyances surnaturelles et para naturelles que les confréries sectaires et maraboutiques leur distillent pour remédier à leurs carences psycho-affectives et à ce besoin de réponses perceptibles, palpables et immédiates à leurs questionnements existentiels. Paradoxalement, ces peuples à défaut de rêver s’illusionnent sur le déroulement des évènements futurs comme si cela correspondrait à un besoin thérapeutique absolu. Besoin de s’en remettre à l’autre, à Dieu mais rarement à soi.

Rached Ghannouchi,
charognard terroriste
La solution n’est pas en soi, la clé est souvent entre les mains du tiers, ce tiers soit invisible soit visible qui prend la forme d’un gourou ou de marabout, une figure tutélaire et idolâtrée tel l’illuminé Rached Ghannouchi, charognard terroriste, artisan majeur des assassinats politiques en Tunisie, dont celui de Chokri Belaïd. Pourvoyeur de chair à canon pour la Syrie et que tout donne à penser qu’il serait impliqué dans l’attaque terroriste contre les 2 sites gaziers dans le Sud-Ouest algérien.

Un des principaux maîtres à penser du terrorisme djihadiste, et interface attitré entre l’Émir du Qatar, Dr Jekyll en Occident et Mr Hyde en Orient, faute d’être un Calife, il a gagné ses galons de Calife de la corruption, et la nébuleuse islamiste. Depuis son retour ubuesque en Tunisie, il se comporte comme le sauveur ou le messie attendu en usant d’artifices ésotériques charismatiques, de manœuvre de manipulations mentales qui sous-tendent généralement les actes de terrorisme mental pour rallier et haranguer les foules, en exaltant leur ego fruste et frustre un peu comme le faisait Hitler en Allemagne nazie.

En conclusion, on ne peut pas élaborer un diagnostic fiable de tous les signes observés dans le champ social tunisien depuis le 14 janvier 2011 et surtout révélés au grand jour par sa Révolution sans recours à la sémiologie psychiatrique. 
Savoir ou se faire avoir

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