L'incident est survenu en septembre mais n'a été rapporté que récemment, selon l'organisation de défense des droits de l'homme. Le garçon, accusé d'avoir eu des relations sexuelles avec deux hommes dans un parc public, a été condamné en octobre à un an d'emprisonnement dans un centre de détention pour mineurs, de même source. "Quand un homme a une relation sexuelle avec un enfant de 13 ans, l'enfant est victime de viol. Ce n'est pas un criminel", a tempêté Brad Adams, le directeur d'HRW pour l'Asie. "Le gouvernement afghan n'aurait jamais dû victimiser le garçon une seconde fois. Il aurait dû le relâcher immédiatement, et lui fournir urgemment protection et assistance", a-t-il ajouté.

Condamné car il aurait été "consentant"
Les deux hommes ont également été arrêtés et poursuivis mais leurs peines ne sont pas connues, selon l'organisation. D'après Human Rights Watch, un procureur afghan a justifié la condamnation du jeune adolescent au motif qu'il était "consentant". La "pédérastie", soit des relations sexuelles entre un homme et un garçon selon le droit afghan, est sanctionnée, comme toute relation hors mariage, par une peine de 5 à 15 années d'emprisonnement. Le viol est reconnu depuis 2009 par la loi, mais il ne concerne que les femmes ou filles victimes d'abus. Bien souvent, celles qui osent se plaindre sont emprisonnées pour "crime moral" et leurs agresseurs laissés en liberté.

RTL Info

Liban-crime-d-honneur
____________________
Au Liban-Sud, un homme a tué sa sœur adolescente enceinte de sept mois afin de laver l’honneur de sa famille, selon les enquêteurs.
La radio Voix du Liban (100,5) a rapporté vendredi que le corps de Bagdad Khaled al-Issa, 18 ans, qui présentait des blessures au couteau à la tête et aux côtes, avait été retrouvé dans la région de Wazzani. Selon les enquêteurs, elle a été victime d’un crime d’honneur, son frère Jihad, 21 ans, l’ayant tuée pour laver l’honneur de la famille.
Plus tard vendredi, la chaîne LBCI a annoncé que l’enquête avait révélé que la jeune fille était tombée enceinte après avoir été violée par son frère. «Il a avoué avoir violé sa sœur», a rapporté LBCI, ajoutant que Jihad avait indiqué qu'il était ivre au moment de l’incident. Selon la chaîne, il avait récemment découvert ​​la grossesse de sa sœur et lui avait demandé de subir un avortement, mais elle a refusé.
Chaque année des milliers de femmes sont tuées pour des raisons liées à l’honneur familial, principalement au Moyen-Orient, en Afrique du Nord et en Asie du Sud. En 2011, le Parlement libanais a approuvé l’abrogation de l'article 562 du code pénal qui prévoyait des peines allégées pour les crimes d'honneur.
An Egyptian Salafi preacher said raping and sexually harassing women protesters in Cairo’s Tahrir Square is justified, calling them “crusaders” who “have no shame, no fear and not even feminism.”
In an online video posted Wednesday, Ahmad Mahmoud Abdullah, known as “Abu Islam” and owner of the private television channel of “al-Ummah,” said these women are no red line.

“They tell you women are a red line. They tell you that naked women -- who are going to Tahrir Square because they want to be raped -- are a red line! And they ask Mursi and the Brotherhood to leave power!,” he said.
Abu Islam added that these women activists are going to Tahrir Square not to protest but to be sexually abused because they had wanted to be raped.

“They have no shame, no fear and not even feminism. Practice your feminism, sheikha! It is a legitimate right for you to be a woman,” he said.

“And by the way, 90 percent of them are crusaders and the remaining 10 percent are widows who have no one to control them. You see women talking like monsters,” he added.

Muslims and Muslimix

Abu Islam further described these female political activists as “devils.”
“You see a woman with this fuzzy hair! A devil! Devils called women. Learn from Muslim women, learn and be Muslims. There are Muslims and Muslimix.”

Abu Islam was apparently referring to liberal Muslims as “Muslimix.”

Several rights groups had recently condemned the sexual harassment and rape which 25 female protesters were subjected to in Tahrir Square during protests held to mark the second anniversary of the revolution that ousted Hosni Mubarak and brought in an Islamist government.

Meanwhile, on the social networking website Twitter, several users received Abu Islam’s statements with fury.

One wrote: “Abu Islam [says] most of those raped are crusaders and the rest are widows; [statements] of a psychopath.” Another tweep wrote: “When will you Egyptians kill Abu Islam? We do not need more [idiots.]”

Another twitter user said: “There are no insults that can describe (these statements.)”

The preacher, whose remarks sparked a controversy, has previously been accused of the defamation of religion. The Public Prosecution has received several notifications accusing him of defaming Christianity through statements he had made to the “Tahrir” newspaper.

He and his son also previously tore and burnt a bible in front of the U.S. Embassy in Egypt during last year’s protest against a U.S.-made film mocking Islam’s founder.