lundi 7 octobre 2013

L’Égypte s’embrase à nouveau

Il s’agit du bilan le plus lourd depuis la semaine de répression sanglante qui avait débuté le 14 août quand soldats et policiers avaient dispersé par la force deux rassemblements pro-Morsi au Caire. Des centaines de manifestants islamistes avaient alors été tués.
L’armée, qui réprime dans le sang depuis près de deux mois toute manifestation des pro-Morsi, avait déployé bien davantage de blindés que d’ordinaire dimanche au Caire.
AP
Dans le même temps, les anti-Morsi avaient demandé aux Égyptiens de descendre massivement dans la rue pour soutenir l’armée et les autorités, ce qui laissait redouter de nouvelles violences. Vendredi, au moins quatre civils avaient déjà péri dans des heurts entre pro et anti-Morsi au Caire.
Et dimanche, au moins 45 personnes ont été tuées au Caire et cinq autres dans différentes villes au sud de la capitale, a détaillé Ahmed al-Ansari, haut responsable au ministère de la Santé, sans préciser qui avait péri, où et dans quelles circonstances. Selon lui, 268 autres ont été blessées.
Dans la capitale dimanche, de violents heurts ont éclaté entre pro et anti-Morsi et les policiers anti-émeute qui ont dispersé les islamistes à coups de grenades lacrymogènes, de chevrotine et, parfois, de rafales d’armes automatiques, dès que leurs rassemblements grossissaient.
Le ministère de l’Intérieur a accusé dans un communiqué les manifestants d’avoir ouvert le feu sur les forces de l’ordre et vandalisé des biens publics au Caire, contraignant les policiers à « intervenir ». Selon le ministère, 423 personnes ont été arrêtées dans la capitale.
M. Morsi, premier chef de l’État égyptien élu démocratiquement, a été destitué et arrêté le 3 juillet par l’armée, qui a promis des élections pour 2014 et dirige de facto le gouvernement intérimaire qu’elle a mis en place.

Le 40e anniversaire de la guerre israélo-arabbe de 1973

Comme chaque jour depuis sa destitution, les pro-Morsi -notamment l’influente confrérie islamiste des Frères musulmans- avaient appelé à manifester à l’occasion de la commémoration dimanche de la guerre du Kippour, que L’Égypte considère comme une « victoire » contre Israël dont elle avait réussi à enfoncer les défenses durant plusieurs jours.
AFP
Depuis le 14 août, militaires et policiers ont tué plus d’un millier de manifestants pro-Morsi, arrêté plus de 2.000 Frères musulmans, dont la quasi-totalité de leurs leaders, interdit leurs activités et gelé les avoirs de la confrérie qui avait pourtant remporté haut la main les législatives fin 2011.

Dès qu'on parle des Frères musulmans on lit : massacres, violences, meurtres, haine, terrorisme...et ce n 'est qu' une réplique du tremblement de terre qui a bousculé les Frères musulmans le 14 août . Il y en aura d' autres , dérisoires par comparaison aux exactions de cette engeance .

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