mercredi 26 octobre 2011

Le Hezbollah menace de prendre d’assaut Beyrouth

Une confrontation a éclaté, dans l’est du Liban, entre, d’une part, des Chrétiens souverains et indépendants ; et d’autres part, des éléments collaborationnistes du mouvement – terroriste shiite et pro-iranien – Hezbollah, à propos de l’installation d’un réseau de télécommunication privé fait par ce mouvement considéré, rappelons-le, comme terroriste par une majorité de la communauté internationale. Des résidents du village de Tarkish, 57 kilomètres à l’est de Beyrouth et près de la frontière syrienne, certifient qu’ils ont été menacés, une fois de plus, par des éléments du Hezbollah après que la municipalité de Tarkish ait – légalement – empêché le mouvement terroriste d’établir son réseau de télécommunication privé.
Pour un Liban indépendant et souverain
Ce réseau, s’il voit le jour, servira à créer un service d’espionnage et d’écoute qui sera distinct de celui du gouvernement libanais ; et ce réseau posera naturellement un sérieux problème à l’Etat voisin, Israël. Le maire de Tarkish, Gaby Semaan, explique que le Hezbollah les menace « d’un autre 7 mai 2008 », autrement dit d’assassinat et de terrorisme, si la population de Tarkish persiste dans leur refus, pourtant légitime. Pour mémoire, le 7 mai 2008, des terroristes ont pris d’assaut la capitale, Beyrouth, après qu’une décision ait été prise par le gouvernement libanais à leur encontre (en clair, actuellement, le Hezbollah menace, à nouveau, de prendre d’assaut Beyrouth, comme en 2008).
Terre du Liban. Terre belle, souriante et chrétienne.
Le gouvernement libanais, sur la base de ses prérogatives, avait décidé, en 2008, de fermer tous les réseaux de télécommunications privés des terroristes du Hezbollah autour de la capitale libanaise. Il faut ici se souvenir que quatre-vingt personnes ont été assassinées et plus de deux cents personnes ont été blessées dans des combats livrés par des terroristes du Hezbollah contre des Libanais, chrétiens et musulmans, alliés au gouvernement du Premier ministre de l’époque, Saad Hariri. Le jeune député chrétien Sami Gemayel, neveu de l’ancien président Bachir Gemayel assassiné en 1982, explique : « Nous n’autoriserons pas le Hezbollah à heurter la dignité du peuple ; et l’installation d’un tel réseau serait dangereux pour la sécurité des résidents de Tarkish parce qu’Israël pourrait, par la suite, viser le village si le réseau y est établi » (ce qui, en effet, serait on ne peut plus naturel, en raison du danger létal d’un tel réseau).
Béchir Gemayel, calomnié puis assassiné, car chrétien et résistant.
"Béchir, ce que tu nous as dit sur l'Europe il y a trente ans… se réalise aujourd'hui tel que tu l'avais prophétisé ".
Un tel réseau serait une source de réelle inquiétude pour Israël au vu du désir – publiquement affiché – du Hezbollah d’annihiler le peuple juif israélien. Déjà en 2006, durant les 33 jours de combats de la deuxième guerre du Liban, les Forces de Défense d’Israël avaient ciblé toutes les bases du groupe terroriste. Sami Gemayel, l’un des leaders du parti chrétien Kataëb dirigé par son père, Amine Gemayel, ajoute qu’il tiendra l’Etat libanais, le Hezbollah, le ministre libanais de l’intérieur et l’actuel Premier ministre libanais, Najib Mikati, proche du Hezbollah, tous pour responsables de toutes choses qui se passeront à Tarkish. Le Premier ministre Najib Mikati est à la tête de la coalition gouvernementale libanaise actuellement menée – et, de fait, dominée – par le Hezbollah pro-iranien.
Kataëb et Forces Libanaises :  pour un Liban sans Hezbollah.
Le parti chrétien Kataëb, avec le parti chrétien des Forces Libanaises, constituent deux mouvements pour la souveraineté et l’indépendance du Liban. Depuis 1975, face au terrorisme de l’OLP, puis face aux terroristes du Hezbollah, face à la dictature alaouite syrienne et face à la théocratie intégriste iranienne, les Kataëb et les Forces Libanaises ont payé le prix fort. A l’inverse de ce qu’ont toujours allégué de nombreux médias européens, notamment français, le parti chrétien Kataëb et le parti chrétien des Forces Libanaises sont aujourd’hui les principaux mouvements politiques de résistance, dans le cadre légal des institutions, à l’hégémonisme iranien au Liban.
© Michel Garroté, rédacteur en chef http://www.drzz.fr/ & sources

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