lundi 13 mai 2013

Esclavage, Taubira accuse les blancs pendant que les musulmans pratiquent la traite des noirs


Entassés dans une pièce
«Il y a eu une confiscation des terres ce qui fait que, d’une façon générale, les descendants d’esclaves n’ont guère accès au foncier», explique aujourd’hui 12 mai au Journal du Dimanche Christiane Taubira, déjà à l’origine de la loi de 2001 qui reconnaît l’esclavage comme un crime contre l’humanité – mais « oublie » de s’élever contre les esclavagistes, dans les pays musulmans…
Christiane Taubira  » il ne faut pas trop évoquer la traite négrière arabo-musulmane pour que les « jeunes Arabes… ne portent pas sur leur dos tout le poids de l’héritage des méfaits des Arabes ».
Et les jeunes esclaves noirs des musulmans blancs Madame Taubira, qui les porte sur le dos ?
Rien ne change en terre d’islam, et ce n’est pas parce que les médias ne parlent pas de l’esclavage contemporain qu’il n’existe pas.
L’on entend beaucoup des Tarik Ramadan, des ONG pro-islamistes, se plaindre de la nature néo-colonialiste de la France. Ils connaissent chaque ligne du présent dossier.
Le 15 Avril 2010, Human Rights Watch publie un rapport sur l’esclavage des enfants dans les écoles coraniques du Sénégal, dont le réseau appartient aux frères musulmans.
Au moins 50.000 enfants de 4 à 12 ans (2), 50.000 petits esclaves, sont envoyés chaque jour de la semaine, sept jours par semaine, de force, mendier dans les rues de Dakar, de Thiès, Mbour ou Saint Louis, pendant 8 à 10 heures d’affilée. Ils subissent des violences physiques et psychologiques, et vivent dans la terreur. En retour, les maitres de ces écoles coraniques, imams ou simples professeurs de la loi coranique, ne leur donnent ni nourriture, ni logement décent, ni soins médicaux, alors qu’ils disposent des ressources confortables, fournies par les enfants eux-mêmes. Les hauts responsables religieux de l’Islam, les imams, les frères musulmans, consentants et complices, restent totalement silencieux.
Islam ou tradition ?
Interrogé par HRW, Masso Baldé, l’imam d’une école coranique de Saint Louis explique :
La mendicité sert surtout pour l’humilité. Nous devons donner une éducation très dure. Pour apprendre vraiment le Coran, on doit souffrir. Mendier fait partie de ce processus.
Le Coran exige t-il aussi le rendement et les châtiments corporels pour ceux qui ne rapportent assez ?
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Enfant fouetté
« Chaque jour, je dois mendier du riz, de l’argent et du sucre. Si je ne rapporte pas assez, le maître me frappe. Des fois, il me frappe même si je rapporte tout. J’aimerai que tout cela s’arrête, mais je ne peux pas partir, je n’ai nulle part où aller. »
Modou S. 12 ans.
La vie de ces jeunes esclaves est celle des esclaves du 18e siècle : transportés par centaines de milliers par des marchands d’esclaves musulmans, ils sont ramassés dans les régions de Bafata et Gabu en Guinée-Bissau, de Matam et Tambacounda au Sénégal, pour être ensuite vendus à Zinguinchor, à Dakar ou à Saint Louis.
Leur vie quotidienne est un cauchemar absolu, un enfer sur terre.
Forcés de mendier pour rapporter de l’argent et du riz au maître de l’école coranique, ils doivent aussi mendier leur propre nourriture. Certains volent, d’autres fouillent les poubelles pour trouver à manger. Quand ils ne rapportent pas assez, ils sont battus à coups de fil électrique ou de bâton ou encore avec des gourdins, et souvent ils sont enchaînés. La plupart d’entre eux souffrent constamment de faim, et de malnutrition chronique.
Le maître ne nous donne rien à manger, il garde tout le riz que nous lui apportons tous les jours. Une famille dans le quartier me donne à manger du riz presque tous les midis, quelques fois avec du poisson. Ils ne me donnent rien pour diner, alors je dois sortir pour mendier de la nourriture. Mais il m’arrive de ne pas en trouver. Ces jours là, j’ai très faim.
Travaillant au milieu de la circulation, il n’est pas rare qu’ils se fassent renverser par les voitures, voire écraser. Quand un enfant tombe malade – la malaria, les maladies de la peau, les parasites sont monnaie courante compte tenu de leurs terribles conditions de vie, le maître de l’école coranique ne leur donne la plupart du temps aucun soin. Au contraire, ils sont forcés de mendier encore plus longtemps pour pouvoir acheter des médicaments. Ils dorment souvent entassés à plus de 30 par chambre, dans des bâtiments abandonnés, souvent grouillants d’insectes, sans eau, dépourvus de fenêtres, de portes et de toilettes. Ils souffrent de chaleur extrême l’été, et de froid pendant les 4 mois d’hiver, sans couvertures, et bien souvent dormant à même le sol.
Les maîtres, eux, vivent plutôt dans l’opulence.
Je connais des marabouts (maîtres d’écoles coraniques) ici qui ont des grandes maisons, des voitures et des motos, qui possèdent plusieurs bâtiments et qui s’habillent mieux que les hommes d’affaires. Certains vivent ici actuellement ; certains ont des daaras (écoles coraniques) ailleurs dans le pays. Cela devient presque un concours entre eux d’avoir le plus de talibés (esclaves). » dira un témoin de la région de Kolda. « Et il y a beaucoup de marabouts qui se servent de l’argent de la mendicité pour construire des grandes maisons et contrôler d’autres bâtiments, ici et en Guinée-Bissau.
Produit de la mendicité forcée dans quatre écoles coraniques typique :
Thiès : environ 4000 dollars par an.
Saint Louis : quelques tonnes de riz, et environ 11.000 dollars
Dakar : environ 60.000 dollars, du riz et du sucre
Guédiawaye : environ 116.000 dollars, du riz et du sucre.
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Esclaves noirs en Mauritanie
La Mauritanie arabo-berbère est le dernier pays a officiellement interdire l’esclavage en 1980. Ce sera la 3e fois. Cependant, le 8 août 2007 (3), le Parlement reconnait implicitement l’échec de cette énième loi et l’existence d’esclaves en Mauritanie, et adopte une nouvelle loi qui puni l’esclavage de dix ans d’emprisonnement.
En 2009, Kevin Bales, président de « Free the Slaves » (libérez les esclaves), estimait que la Mauritanie a toujours la plus forte proportion d’esclaves au monde. Des musulmans maures noirs (Haratines) sont les esclaves de musulmans maures blancs (Bidhans).
Pour Amel Daddah, docteur en sociologie, et mauritanienne (4), (Le Monde Diplomatique novembre 1998):
Dix-sept ans après avoir été promulgué, le texte de loi portant abolition de l’esclavage en Mauritanie n’a toujours pas été suivi d’un décret d’application. Une telle lenteur n’est pas sans relation avec l’importance de l’identité islamique, en tant qu’instrument de légitimation du pouvoir : remettre en question la légitimité de l’esclavage reviendrait, en quelque sorte, à porter atteinte aux préceptes de l’islam, religion officielle de l’Etat, partagée par l’ensemble des Mauritaniens.
En mars 2012, Jo Ellen Powell, l’ambassadeur des Etats Unis en Mauritanie déclarait à CNN (5) : « l’esclavage est bien réel en Mauritanie aujourd’hui ». L’ambassadeur décrit la situation comme « inacceptable et écœurante », et indique que l’Ambassade des Etats Unis travaille activement pour mettre fin à l’esclavage dans la nation Saharienne.
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Enfant jockey
Enfant jockey
3 mars 2010. L’ONG Anti Slavery international (1) publie des photos d’enfants esclaves de 10 ans courant dans de prestigieuses courses de Chameau à Abu Dhabi.
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L’usage d’enfants, dans les courses de chameaux organisées pour distraire les pétro milliardaires, a été interdit en 2005, après la découverte de réseaux de traite d’enfants, que les entraineurs des pays du Golfe achètent par centaines, au prix de 3 dollars l’enfant, à leurs parents ou à des mendiants, qui les vendent dans des marchés aux esclaves d’Inde, de Sri Lanka et de Pakistan, ou les font kidnapper, puis importer en tant que serviteurs, du sud de l’Asie et d’Afrique.
Les chameaux ont une grande importance dans la culture des Emirats, ou les chameaux de courses peuvent valoir plusieurs millions de dollars dans les ventes aux enchères. En février 2010, lors du festival de chameaux al-Dhafrah, un arabe a dépensé 6.5 millions de dollars pour acheter trois chameaux.
Suite à l’enquête du journaliste anglais Ron Gluckman, en déplacement à Dubaï et dans plusieurs états de l’émirat, la BBC a diffusé un reportage en 1992 qui dénonçait l’esclavage de ces enfants jockeys. En 1993, l’Union des Emirats Arabes annonçait l’interdiction d’utiliser des enfants Jockeys de moins de 15 ans ou 35kg. En 1999 de nombreux enfants étaient toujours extraits de cet enfer. Cette année là, on sauva un bébé jockey pakistanais de 5 ans.
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Enfant jockey esclave
Ceux qui ne sont pas sauvés sont victimes d’un des plus grands scandales humanitaire du 21e siècle. Battus, souvent victimes de sévices sexuels, sans aucun loisir, ni le droit de jouer, ils ne reçoivent aucune éducation, et travaillent jusqu’à 18 heures par jour. Sous alimentés et privés de sommeil pour ne pas prendre de poids, ils subissent des injections d’hormones pour ne pas grandir. Certains enfants ne reçoivent que quelques biscuits par jour et de l’eau.
Quand ils n’ont pas la chance de dormir dans les étables avec les chameaux, ils dorment à même le sol dans des tentes en acier, sous des températures insoutenables – en plein désert.
Les courses de chameau sont dangereuses. Les enfants sont attachés sur le chameau avec du Velcro, et leurs hurlements de peur ont la réputation d’exciter les chameaux qui courent alors plus vite. Des enfants meurent écrasés par les chameaux. Pendant la course, certains glissent, tombent ou restent coincés sous le chameau. Souvent, ils sont battus par les autres jockeys jaloux.
Un enfant pakistanais « employé » pendant cinq ans comme jockey se souvient :
On commençait dès l’âge de 4 ans. Les courses étaient bruyantes et très dangereuses. Il y a avait jusqu’à 50 chameaux par course, et nous étions tous attachés. Nous avions peur, tout le monde hurlait de peur. J’ai vu au moins vingt enfants mourir, et des dizaines de blessés chaque semaine. Je me souviens surtout d’un enfant dont les attaches se sont cassées au début de la course. Sa tête a été écrasée entre les jambes du chameau. Quand la course commence, on ne peut pas l’arrêter.
Quand ils deviennent trop grands et trop lourds, ils sont soit revendus pour servir d’esclaves dans d’autres pays d’Afrique, soit libérés. « Ils ne savent rien faire. Ni comment dormir, ni prendre un bain, ni aller aux toilettes. Ils ne savent pas se servir d’une tasse, ou dormir sur un lit, tout est nouveau pour eux »
Le 25 avril 2007, le gouvernement du Bangladesh a reçu un chèque de 1.4 millions de dollars des Emirats pour distribuer aux enfants jockeys qui souffrent des séquelles physiques ou psychologiques. Combien verront la couleur de cet argent ? Qui s’occupera des enfants encore captifs, esclaves des éleveurs Arabes du Moyen Orient et des Pays du Golfe ?
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A 8:45, le 1er juillet 2008, le monde apprend que la famille « propriétaire » de l’Emirat d’Abou Dhabi est esclavagiste. En plein cœur de l’Europe , à l’hôtel Conrad au centre de Bruxelles, la police découvre que la veuve de l’émir Muhammed Khalid Al Nahyan, et ses quatre filles sont servies par 14 esclaves.
Les médias, qui ont largement relayé l’inhumanité de cette découverte, sont passés cependant à coté des aspects les plus terrifiants de cette atrocité :
- Pourquoi des femmes qui dépensent des dizaines de milliers d’euros chaque jour, comme nous de la petite monnaie, ont elles des esclaves ? Pourquoi ne pas s’entourer d’employées haut de gamme, hautement qualifiées, et sortant des meilleures écoles hôtelières ?
- Pourquoi si ce n’est par choix. Pourquoi, si ce n’est pour des raisons enracinées dans leur religion ?
- Ces arabes AIMENT-ILS avoir droit de vie et de mort sur des êtres humains, AIMENT-ILS posséder des esclaves, le font-ils par goût, puisqu’ils ont les moyens de s’offrir du personnel de haut niveau ?
- Et dans ce cas, combien d’autres esclaves sont emprisonnés derrière les haut murs des palais princiers, au moyen orient et dans les pays du Golfe ?

© Jean-Patrick Grumberg pour www.Dreuz.info

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